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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : CFDT - Cahier d'acteur sur le projet


Rubrique : Quelle part pour l’électronucléaire en France ?
Pour la CFDT, la part du nucléaire, tout en restant importante, doit passer à un niveau plus raisonnable que le taux de 80 % atteint actuellement car une telle situation nous rend trop dépendants d’une technologie unique de production et, du fait des caractéristiques techniques des réacteurs nucléaires, ne permet pas d’utiliser le parc français dans les conditions économiques optimales. En effet les centrales nucléaires ne sont pas bien adaptées aux changements de régime rapides exigés par le suivi des variations de la consommation au cours de la journée (ce qu’on appelle le suivi de charge).
Elles sont plus efficaces lorsqu’elles travaillent à pleine puissance en régime stable et continu (fonctionnement « en base »). Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le parc nucléaire français, confronté notamment à ce problème de suivi de charge, ait un coefficient de performance de l’ordre de 80 %, nettement inférieur à celui des autres pays où la proportion d’électricité nucléaire est moins élevée qu’en France, et où le nucléaire peut donc être utilisé en continu à sa puissance nominale, le suivi de charge étant assuré par les autres modes de production. Dans ces pays, le taux de performance dépasse couramment les 90 %. En conséquence, sans remettre en cause la filière, une utilisation du nucléaire en base (la puissance nécessaire en continu, soit environ les deux tiers de la puissance maximum appelée) nous parait être la bonne option pour une utilisation optimale du nucléaire.

CFDT

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