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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Chapitre « Electricité »


Rubrique : Association pour la promotion du site de Flamanville (PROFLAM)
Contribution au niveau production électrique

Enerdata, à la demande de la CPDP, a étudié quatre scénarios prospectifs pour 2050.

Pourquoi 2050 ? A notre avis, dans l’état actuel des choses, le problème de l’énergie en France se posera bien avant 2025 : dès lors, il paraît donc inutile, dans le cadre de ce débat (tête de série d’un nouveau type de réacteur) de se pencher sur des scénarios pour 2050.

La France s’est engagée dans un processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire : cette décision ne laisse aucune place pour un dérapage des émissions de gaz à effet de serre qui proviendrait d’un changement de structure du parc de production électrique.

Les générateurs nucléaires reposant sur de nouveaux concepts ou d’autres systèmes de combustibles que ceux qui sont actuellement opérationnels, ne pourront au mieux être concrétisés par un démonstrateur qu’en 2030 (un effort de recherche et de développement d’au moins deux décennies est nécessaire).

Par ailleurs, la pyramide des âges du parc électronucléaire d’EDF est concentrée avec une forte base de réacteurs mis en service sur une période de 10 ans. En conséquence, le vieillissement peut toucher un nombre important de réacteurs en même temps. L’anticipation d’un problème de sûreté générique, grave et simultané, revêt donc une importance critique.

La fin des 30 premières années de fonctionnement des réacteurs actuels, est considérée par l’autorité de sûreté comme une étape fondamentale. Celle-ci prendra position au cas par cas, à l’issue des troisièmes visites décennales et du réexamen de sûreté associé, sur la poursuite de l’exploitation des réacteurs jusqu’à un horizon de 40 ans. Le risque d’arrêt d’exploitation dès le début de la décennie 2010 ne peut donc être exclu (les troisièmes visites décennales de 10 réacteurs auront lieu entre novembre 2009 et décembre 2011).

Le risque présenté par le vieillissement du parc EDF conduit PROFLAM – représentant d’industriels et d’entrepreneurs – à souligner l’urgence de lancer la construction du premier réacteur EPR.

Cette construction permettra de disposer en 2015 de l’expérience requise (mise en service industrielle en 2012). Ainsi, lorsque les réacteurs des premières générations attendront les passages de leur quatrième visite décennale, vers 2019, la France disposera avec le démonstrateur EPR de l’expérience nécessaire pour lancer en toute sécurité la construction du nombre de réacteurs correspondant à nos besoins de remplacement. Il faut également souligner qu’une telle organisation permettra de lisser les constructions futures et d’éviter l’effet brutal de falaise que nous connaissons actuellement avec les générations actuelles de réacteurs construits sur
une période très courte.

Association pour la promotion du site de Flamanville (PROFLAM)

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