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Document : Le point sur...
Rubrique : Le coût de production des différents moyens | Les coûts des différents moyens de production d’électricité ont été déterminés par la DGEMP dans une étude de 2003, complétée en 2004 pour la production décentralisée.
Ces coûts sont complets, c’est-à-dire qu’ils incluent l’exploitation, la maintenance, l’investissement et la déconstruction. Ils ne prennent pas en compte le coût du CO2. Dans le cadre des mesures d’accompagnement du protocole de Kyoto, il est mis en place en France un mécanisme de régulation des émissions de CO2. Pour un nouveau moyen de production émetteur de gaz à effet de serre, ce mécanisme revient à acheter des droits d’émission qui se traduisent par un surcoût proportionnel à la quantité de gaz à effet de serre rejeté.
Les coûts sont exprimés en euros 2004 par MWh, un MWh est égal à 1 000 kWh.
cf tableau page 16
Les fourchettes sont parfois assez larges car elles prennent en compte toutes les solutions techniques et les possibilités d’implantation pour chaque filière. La grande variation de l’hydraulique tient aux très fortes différences de coût d’équipement selon la configuration géographique du site. La variation de l’éolien est due au potentiel “venteux” du site et celle du photovoltaïque à la puissance installée et à l’ensoleillement.
Le coût de production des éoliennes est élevé : cette production est subventionnée pour permettre à cette technologie d’atteindre à terme un développement industriel à même d’entraîner la décroissance de ses coûts. Fixé par la loi, le tarif d’achat par EDF de la production électrique éolienne est actuellement supérieur à 80 €/MWh. Avec le progrès technique, ce tarif est dégressif : sa diminution pourrait être de 30 % en 2015.
Les coûts de production des centrales à charbon, des cycles combinés à gaz et du nucléaire sont proches.
Hors CO2, les coûts de production des centrales à charbon, des cycles combinés à gaz et du nucléaire sont assez proches. Ces coûts de production sont donnés pour des prix de combustible moyens. Cependant, l’influence du prix des combustibles est très importante pour les moyens de production utilisant le gaz et le charbon.
Pour les centrales à charbon, le prix du combustible représente 40 à 50 % du coût de production, pour les cycles combinés 60 à 70 %. À l’inverse, la variation du prix de l’uranium, qui ne représente que 5 % du coût de production, n’a que peu d’influence sur le coût de production. Cette faible sensibilité aux prix des matières premières est un des avantages du nucléaire et lui confère une grande sûreté d’approvisionnement.
La part du prix du gaz, pétrole ou charbon est supérieure à 40 % dans le coût du kWh
produit, l’uranium ne représente que 5 % du coût du kWh nucléaire.
Le diagramme suivant présente le coût complet (hors CO2) d’une unité de type “cycle combiné à gaz” qui est aujourd’hui considéré comme le procédé non nucléaire le plus compétitif pour un fonctionnement
en base.
cf diagramme page 17
EDF
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