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Document : Le dossier
Rubrique : L’impact sonore | Les centrales nucléaires sont sources de bruits permanents (liés au fonctionnement des transformateurs, groupes turboalternateurs, ventilations, pompes…) ou intermittents (lors des essais de fonctionnement des diesels de secours ou du déclenchement des soupapes de sûreté des circuits de vapeur…).
La réduction des nuisances sonores des installations est intégrée dès la conception des installations en recourant à :
- des matériels moins bruyants (clauses contractuelles imposées aux fournisseurs de matériels),
- l’installation de dispositifs insonorisants : isolation vibratoire (avec des plots antivibratoires) et acoustique (qualité des murs, capots, écrans, silencieux), calorifugeage des tuyauteries,
- l’utilisation de matériaux ou revêtements absorbants.
À la mise en service de l’installation, des mesures de bruit seront réalisées dans la centrale (cartes de bruit dans les locaux, vérification des matériels) et dans l’environnement pour vérifier l’acceptabilité des niveaux sonores émis.
L’analyse faite pour les centrales est basée sur le critère d’émergence de nuit ; les centrales nucléaires ayant un bruit identique de jour comme de nuit, on se place dans la situation la plus défavorable.
La campagne de mesures de l’émergence sonore dans l’environnement du CNPE de Flamanville a souligné la conformité du site en tout point de l’environnement et a permis de modéliser le site et son environnement.
On peut ainsi en chaque point de mesure calculer le bruit lié à la centrale et l’émergence dans l’environnement, compte-tenu des évolutions du site (ajout de Flamanville 3).
Il ressort de ces études que l’ajout de Flamanville 3 sera conforme aux exigences réglementaires.
La falaise constitue par ailleurs une excellente protection acoustique.
EDF
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