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  Document : Le dossier
Rubrique : Les déchets radioactifs |
Pour Flamanville 3, l’augmentation des taux de combustion et la conception du coeur du réacteur permettront de réduire la quantité de déchets radioactifs, pour une même énergie fournie.
Sur la base des procédés actuels de traitement, et en supposant que la totalité du combustible usagé est retraité, les déchets issus du combustible représenteront après conditionnement :
- près de 5 m3 par an pour les “cendres” de la combustion nucléaire qui seront vitrifiées (déchets de Haute Activité à Vie Longue) ;
- environ 4 m3 par an pour les déchets de structure (gaines et embouts) de “Moyenne Activité à Vie Longue” compactés en fûts métalliques. Pour ce type de déchets, le gain ramené à la production nette sera voisin de 30 % par rapport à Flamanville 1 ou 2.
Ces 2 types de déchets relèvent de la loi Bataille et feront l’objet d’un débat public à l’automne 2005.
Ces déchets sont entreposés à La Hague en attente d’une solution de stockage.
Les autres déchets radioactifs produits par Flamanville 3 seront évacués vers les centres de stockage agréés de Soulaines et Morvilliers.
Le volume brut de déchets solides hors combustible, de Faible et Moyenne Activité à Vie Courte, sera d’environ 80 m3 par an, soit après traitement et conditionnement environ 86 m3 par an, soit encore un gain, ramené à la production nette, de l’ordre de 50 % par rapport à la moyenne du parc actuel. Pour Flamanville 1 et 2 ils sont de 199 m3 par an en moyenne.
Ces déchets feront l’objet, comme pour les rejets, de la démarche d’optimisation mise en oeuvre par EDF en matière d'environnement, basée sur une recherche systématique d'amélioration des meilleures performances obtenues sur les centrales nucléaires du parc actuel.
EDF
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