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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Synthèse cahier collectif d'acteurs


Rubrique : AREVA
Quatre vingt pourcents de l’électricité produite en France proviennent de 58 réacteurs nucléaires, cela en toute sûreté, à un coût compétitif et sans émission de gaz à effet de serre. Ce choix national a été fait dans les années 1970 et il permet de faire face aux besoins du pays et partiellement à ceux de nos voisins européens.

Même si on attend des vingt prochaines années une amélioration significative des économies d’énergie et une croissance très modérée de la demande, il faudra de nouveaux moyens de production pour faire face à cette croissance et pour générer au minimum les 200 TWh/an (soit plus de 36 % de la production actuelle) qui auront disparus d’ici là par la mise à l’arrêt progressive des moyens de production aujourd’hui en service. Les énergies renouvelables, même sollicitées de manière volontariste, n’y suffiront pas. Malgré les politiques renouvelées d’économie d’énergie, la croissance de la demande, conjuguée avec le vieillissement de l’outil de production, conduit la France à préparer le remplacement des réacteurs existants.

Compte tenu des durées de mise en oeuvre, c’est dès 2030 que l’on verra les conséquences des choix industriels d’aujourd’hui. A cette date, les capacités de production actuelles seront pour l’essentiel hors service. Les décisions d’investissement prises à partir de 2005 montreront alors tous leurs effets – et à l’inverse, si les décisions sont retardées ou repoussées, c’est vers 2030 que la pénurie énergétique atteindra son point maximum.

La France devra commencer à mettre sur le réseau une nouvelle génération de centrales nucléaires au moment où les centrales actuelles les plus anciennes commenceront à atteindre leur limite d’âge, soit en 2020 au plus tard. Cela exige que les premières constructions en série soient engagées en 2015 au plus tard. La tête de série devra, à cette date, avoir fonctionné depuis plusieurs années pour bénéficier du nécessaire retour d’expérience. Le lancement effectif du projet EPR tête de série ne peut donc plus être différé.

La technologie des réacteurs est un domaine d’excellence de l’industrie française et européenne.
La construction d’un EPR en France préserve cette avance et nourrit ces talents. Les
perspectives à l’exportation en sont confortées, alors que la demande de nouveaux réacteurs se confirme et que l’EPR s’est imposé face à la concurrence russe et américaine en Finlande.

Comparé aux réacteurs en service en France et en Allemagne dont le haut niveau de sûreté et la qualité de fonctionnement sont démontrés par l’expérience (2 700 années réacteurs cumulées sans accident), l’EPR apporte une sûreté à la mesure des exigences les plus récentes exprimées par les autorités de sûreté, des performances technico-économiques accrues, une moindre consommation de combustible nucléaire et une production réduite de déchets.

L’EPR est aussi un outil majeur de la politique industrielle nationale, apportant des avancées importantes dans la maîtrise des risques – dont ceux constituant une menace pour l’indépendance énergétique – et des coûts de production de l’électricité en France et en Europe. C’est également un outil participant au respect des engagements pris, notamment par la France, dans le cadre du Protocole de Kyoto.


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