Les éléments dont on dispose proviennent de la DGEMP dans un document publié en juin 2003 et intitulé « Coûts de référence de la production électrique ».
Pour un fonctionnement « en base », l’étude fait apparaître des surcoûts de 23 à 54 % pour l’électricité ex gaz et de 13 à 29 % pour l’électricité ex charbon selon les hypothèses de taux d’actualisation et de coût de combustible retenues. La tension actuelle sur les coûts du gaz renforcerait ces écarts. Pourtant 3 ans plus tôt le rapport Charpin-Dessus-Pellat1, affichait dans le consensus des résultats très sensiblement différents, avec des hypothèses de coût de combustibles analogues. On est donc amené à s’interroger, à la fois sur la méthode de calcul de l’étude de la DGEMP, sur les paramètres pris en compte et sur la justification des données chiffrées.
La DGEMP calcule le coût marginal d’un kWh d’électricité (un kWh supplémentaire) produit par différentes sources à un horizon donné, par exemple en 2007 ou 2015 et dans des conditions de fonctionnement bien définies (base, semi base, pointe, etc.).