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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Chapitre « Energie »


Rubrique : Situation actuelle et tendance à court terme
Parmi les pays développés et pour ce qui concerne la consommation énergétique, la France avec une consommation proche de 4 tep par habitant se place dans la moyenne (3,9 pour l’Union européenne des 15, mais 8,1 tep aux USA). Par contre, la France se place en dessous de la moyenne pour les rejets de CO2, du fait de l’importance de son parc nucléaire dans la production d’électricité, développé en remplacement du charbon à partir des années 1970.

La production énergétique pour les besoins nationaux (hors exportation d’électricité) se répartit en 450 TWh par le vecteur électricité (nucléaire 400 TWh), 61 Mtep sous forme de combustibles fossiles hors électricité (gaz, pétrole, charbon), 12 Mtep sous forme de renouvelables (essentiellement le bois énergie) pour la chaleur et enfin 50 Mtep pour la mobilité (pétrole).

De 1997 à 2002 la consommation totale d’énergie primaire de la France a augmenté à un rythme d’un peu moins de 2 % par an au total, un peu plus pour le vecteur électricité.

A court terme si l’on suppose que la consommation d’électricité continuera à croître au rythme actuel d’environ 2 % par an dans les 10 prochaines années on voit qu’il serait nécessaire de prévoir une augmentation de la puissance installée d’environ 20 %, soit 90 TWh, d’ici 2015 pour atteindre 540 TWh. Actuellement, la France exporte de l’électricité (75 TWh en 2002). Mais, sans mise en place de moyens nouveaux de production elle deviendra importatrice avant 2012.

Dans ces conditions la réalisation d’un EPR opérationnel en 2012 (10 TWh annuels) sera insuffisante. Il est probable que le complément sera fourni, essentiellement, par des centrales au gaz naturel, et s’accompagnera donc par une augmentation notable des émissions de gaz carbonique. En effet, compte tenu de leur caractère intermittent, les énergies renouvelables (surtout l’éolien) ne pourraient que modérer légèrement cette augmentation.

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