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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Annexe 1


Rubrique : Caractéristiques de A2
Si l’on considère toutes les causes d’incertitude (hausse et baisse), la demande intérieure d’électricité sur le réseau gravitaire atteindrait à l’horizon 2050 un niveau compris entre 380 à 490 TWh en 2050. La demande sur le réseau gravitaire se répartirait pour l’essentiel de la manière suivante :

- environ 50 % pour l’industrie
- environ 25 % pour les transports (fer et voitures électriques),
- environ 25 % pour le grand tertiaire.

Comme pour les visions précédentes, la demande industrielle présente la plus grosse incertitude car très fortement liée aux hypothèses de croissance industrielle retenues. De plus, les potentiels de gain d’efficacité dans les usages énergétiques industriels restent très mal connus.

La forte demande estimée dans le secteur des transports suppose comme dans B1 un développement massif du transport ferroviaire de grande vitesse, seul capable de faire face à l’accroissement de la demande de vitesse pour le déplacement des personnes et des marchandises sans émettre directement de CO2.

Cette vision (comme toutes celles qui s’inscrivent dans le respect du facteur 4) est également caractérisée par un changement technologique profond dans les transports routiers, qui pousse à la hausse la consommation d’électricité des transports. Mais contrairement à la vision B1, elle ne suppose pas le développement d’hydrogène de réseau, et donc ne suppose pas une consommation accrue d’électricité pour produire l’hydrogène. Elle accorde en revanche une place prépondérante aux autres technologies directement consommatrices d’électricité, véhicules électriques et véhicules hybrides rechargeables principalement.

Dans cette vision, à l’horizon 2050, l’essentiel de la demande d’électricité du résidentiel et du petit-moyen tertiaire est réputée satisfaite par des moyens diffus localisés chez les consommateurs ou à proximité, et mutualisés par les réseaux d’échange locaux, dont le solde net avec le réseau gravitaire est marginal.

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