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Document : Le dossier
Rubrique : Le coût prévisionnel du projet et son financement | Le projet Flamanville 3, en intégrant la totalité des coûts de développement de la série, est estimé à environ 3 milliards d’euros (base 2003). Ce coût n’est qu’une estimation provisoire du maître d’ouvrage puisque tous les marchés ne sont pas encore attribués. Il est cependant établi sur la base d’un descriptif détaillé de l’installation et d’un ensemble complet de données de coût d’équipements et de bâtiments tenant largement compte de l’expérience des réalisations précédentes.
Ce montant global s’étale sur une dizaine d’années, des premières études jusqu’à la fin de la réalisation.
La partie nucléaire mobilise, approximativement, 60 % de l’investissement, la partie conventionnelle 40 %.
Les matériels et l’électromécanique représentent 60 % de l’investissement, le génie civil 25 %, le matériel électrique 10 % et les divers 5 %.
Les frais de construction d’une part, d’ingénierie d’étude et de maîtrise d’oeuvre d’autre part, se partagent dans la proportion 80 % – 20 %.
La tête de série EPR est compétitive face au cycle combiné à gaz. Son coût de revient (incluant les coûts de construction, les intérêts intercalaires, les frais de déconstruction, les coûts d’exploitation et de maintenance, la fiscalité, les coûts de combustible y compris les charges relatives à l’aval du cycle) est de 43 €/MWh, soit du même ordre de grandeur que celui d’une centrale cycle combiné à gaz pour un prix du gaz de 4 $/MBTu. L’équilibre est clairement en faveur de la tête de série EPR dès que l’on prend en compte un coût significatif du CO2. Selon les mêmes hypothèses, une série EPR
de dix unités (dont les frais de développement sont entièrement portés par la tête de série) offre dès lors une grande marge de compétitivité (35 €/MWh, cf ci-après).
La possibilité de financer le projet résulte de sa compétitivité. EDF est en mesure d’assurer ce financement sur ses ressources propres.
Cependant, d’autres producteurs d’électricité européens peuvent souhaiter prendre une part dans la tête de série EPR. Tout en restant seul exploitant nucléaire de Flamanville 3, EDF n’exclut pas de tels partenariats industriellement intéressants pour chaque acteur.
Un premier accord en ce sens a été conclu avec ENEL pour une participation financière de 12,5 % à la réalisation de Flamanville 3.
EDF
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