Il n’y a malheureusement pas de « solution miracle » au problème de l’approvisionnement énergétique. Chaque source d’énergie présente des inconvénients. La France n’a pas besoin de nouvelles centrales nucléaires avant de nombreuses années. Aussi faut-il mettre à profit le temps qui nous est donné pour opérer un rééquilibrage de notre politique énergétique. Ce rééquilibrage consiste, par le biais de la diversification à répartir et à limiter les contraintes et les risques liés à l’usage des différents types d’énergie, mais il a aussi pour but de rendre cette politique plus efficace et plus réactive aux conditions imposées par l’ouverture du marché de l’énergie.
La diversification passe essentiellement par le développement de « technologies propres » pour l’utilisation du gaz naturel, du charbon, ainsi que de l’hydraulique et par la mise en oeuvre d’un programme ambitieux de développement et de soutien des énergies renouvelables, en particulier pour le solaire et l’éolien. La biomasse demande aussi un effort de recherche pour améliorer les techniques de production et d’utilisation.
Elle contribuera à gérer la diminutionde la disponibilité mondiale de pétrole.