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Document : Chapitre « Coûts »
Rubrique : AREVA | L’EPR, outil de réduction des coûts
Le coût de production en base de l’électricité pour un EPR de série sera de l’ordre de
30 €/MWh1. Ce coût est d’ores-et-déjà compétitif par rapport à celui des énergies fossiles. Son avantage va en outre être renforcé par deux phénomènes.
Tout d’abord, la taxation des émissions de CO2, prévue par le Protocole de Kyoto pour refléter les externalités négatives de la production de gaz à effet de serre, va renforcer significativement l’avantage concurrentiel de l’électricité d’origine nucléaire.
En outre, le coût de production de l’électricité nucléaire est très peu dépendant du coût de l’uranium, qui n’entre que pour environ 5 % dans le coût total. Au contraire, le prix de l’électricité produite à partir d’énergies fossiles est fortement dépendant du prix du combustible. Or, il y a tout lieu de croire que le prix des énergies fossiles, et en particulier du gaz, restera volatile ou sur une tendance haussière pendant une longue période. Le graphique suivant, tiré du débat parlementaire finlandais, illustre la plus grande sécurité du nucléaire par rapport aux énergies fossiles en terme de maîtrise des coûts.
L’EPR offre plusieurs avantages, en terme de coût, sur les autres modèles de réacteurs nucléaires. Avec une capacité de production de 1 600 MWe et une durée de vie de 60 ans, il est le plus puissant et le plus robuste de tous les réacteurs électronucléaires : cela permet de rentabiliser les coûts d’investissement de la centrale mieux que d’autres modèles.
Le rendement énergétique de l’EPR (MW électriques produits / MW thermiques) atteint au moins 36 %, le ratio le plus élevé de tous les réacteurs à eau pressurisée. Grâce à l’existence de quatre trains de sûreté indépendants, la maintenance des équipements peut avoir lieu sans arrêter le réacteur, ce qui permet d’augmenter sa disponibilité. Sur la durée de vie du réacteur, son taux de disponibilité atteindra 92 %.
L’amélioration du cycle du combustible permettra de réduire les coûts de combustible par MWh produit par rapport aux modèles actuels. Pour produire une même quantité d’énergie, il faudra moins de combustible et les coûts en amont de son utilisation en réacteur (uranium, enrichissement, fabrication des assemblages) ainsi qu’en aval (entreposage, retraitement, stockage) seront diminués. Cela est permis notamment par un coeur plus gros que dans les modèles de deuxième génération (241 assemblages contre 205 dans le modèle N4) et par l’installation autour du coeur d’un réflecteur lourd de neutrons qui permettra de rendre plus efficace la réaction de fission.
Enfin, l’EPR a été conçu de manière à réduire les charges d’exploitation et de maintenance sur l’ensemble de la durée de vie de la centrale : meilleure radioprotection des personnels, moindre production de déchets, standardisation et plus grande longévité des équipements, simplification de la maintenance, prévention du risque d’erreur humaine.
AREVA
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