Document : Chapitre « Risques »
Rubrique : Le risque d’accident a été réévalué après Tchernobyl | Le recours éventuel à l’utilisation de MOX contenant du plutonium comme combustible accroîtrait les risques d’accident critique.
La distribution de pastilles d’iode dans un rayon d’une douzaine de kilomètres ne règle absolument pas tous les problèmes liés à la dispersion d’autres éléments, surtout si l’on sait que le Plan particulier d’intervention n’est qu’une partie du plan ORSEC-RAD, comme l’a reconnu le Préfet Landrieu, lors de son passage dans la Manche. Les colloques officiels qui se succèdent sur la gestion post-accidentelle et des conditions de vie dans les zones contaminées décrédibilisent réellement les « améliorations technologiques » envisagées pour l’EPR. Compte tenu du choix unique en France des réacteurs à eau pressurisée, un accident générique nécessiterait l’arrêt en urgence de la partie nucléaire de la production.
Une catastrophe serait non seulement humaine, mais aussi économique et sociale.
Collectif régional « L’EPR, non merci, ni ailleurs, ni ici »
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