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Document : Chapitre « Electricité »
Rubrique : La rencontre offre/demande | La croissance de la demande évoquée plus haut nécessitera une augmentation de la production d’électricité. Or les moyens de production nucléaires du parc actuel fonctionnent pratiquement au maximum de leurs possibilités avec une marge de progression possible de l’ordre de 1 %.
Les engagements environnementaux de la France, découlant de l’application des directives Grandes Installations de Combustion, Plafonds Nationaux d’Emission et Quotas, conduisent à limiter l’augmentation de la production thermique classique4. La directive sur les grandes installations de combustion conduira notamment à fermer certaines centrales existantes, à en placer d’autres en dérogation pour les fermer au plus tard en 2015 après un maximum de 20 000 heures de fonctionnement.
C’est pourquoi de nouveaux moyens de production devront être développés. Concernant les énergies renouvelables, 3 scenarii de développement ont été étudiés par RTE. Le scénario haut est très ambitieux, avec un notamment un parc éolien de 14,5 GW en 20161 contre 0,4GW aujourd’hui.
Or, selon les résultats provisoires du gestionnaire du réseau de transport d’électricité à horizon 20161, le réacteur EPR Flamanville 3, intégré dans le parc de production, fonctionnera, dans le scénario de consommation médian R2, plus de 5 000 heures dans tous les scénarii de développement des énergies renouvelables, y compris le plus haut. Dans le scénario R2 avec développement médian des énergies renouvelables (parc éolien de 12,5 GW en 2016) l’EPR fonctionnerait environ 7 000 heures, soit au-dessus de son seuil de compétitivité de 5000 heures (cf partie 4 de la contribution des administrations).
Le réacteur EPR de Flamanville trouve donc toute sa place dans le parc de production à l’horizon 2015.
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