Rubrique : Quel est l’apport de l’EPR à la solution de ces problèmes ?
Le réacteur EPR se situe dans la continuité des réacteurs à eau pressurisée actuels. Les performances visées sont en moyenne supérieures à celles du parc actuel, qu’il s’agisse de la puissance, du rendement et de la gestion du combustible : un gain de trois points de rendement par rapport aux réacteurs à eau pressurisée actuels. Les combustibles de l’EPR sont ceux employés dans les réacteurs aujourd’hui : l’EPR s’inscrit donc dans la poursuite de la stratégie de retraitement du combustible, avec l’utilisation d’un mélange d’uranium et de plutonium (MOX).
Ce dernier peut composer jusqu’à 100 % du coeur de l’EPR, alors que ce taux est limité à 30 % dans les 20 réacteurs de 900 MWe autorisés à fonctionner avec du MOX en France, et ne dépasse pas 50 % dans les autres réacteurs « moxés » dans le monde (une quinzaine, tous en Europe). Il vise en revanche un progrès important dans les performances de gestion du combustible, par rapport aux pratiques et même aux limites réglementaires actuelles.