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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Le dossier


Rubrique : Pendant la construction et l’exploitation
EDF, qui a une grande expérience des grands chantiers, fera tous ses efforts pour faire de Flamanville 3 une référence, notamment sur le volet social, incitant et m obilisant les entreprises attributaires de contrats :

- à recourir à la main d’oeuvre locale ;
- à développer une politique de formation ;
- à contribuer à donner à leurs salariés des conditions d’existence aussi proches que possible de celles du reste de la population locale.

EDF s’engage, à partir de son retour d’expérience de la construction de Flamanville 1-2, à donner la visibilité requise sur son projet aux acteurs politiques, économiques et administratifs et à engager les concertations nécessaires.

Les effectifs nécessaires à l’exploitation
L’exploitation de Flamanville 3 nécessiterait un effectif permanent d’environ 250 à 300 emplois directs (ingénieurs, techniciens et ouvriers) et près d’une centaine d’emplois indirects (restauration, commerces, artisanat, services et petite industrie).

L’augmentation temporaire de la population pendant le chantier
La construction des dernières unités réalisées en France (centrales N4 de Chooz et de Civaux) permet d’estimer que le chantier de construction, qui s’étend sur presque 60 mois, occuperait jusqu’à 2 000 personnes (800 pour le BTP, 1 000 pour le secteur électromécanique et le solde pour le tertiaire) en fonction des différentes étapes d’avancement.

Les effectifs de chantier sont relativement difficiles à chiffrer avec précision car ils dépendent des particularités du chantier ainsi que de l’organisation et de l’adaptation des entreprises aux contraintes du planning.

Les pointes d’effectifs du chantier EPR sont prévues entre juillet 2009 et janvier 2011, période où les effectifs de l’électromécanique s’ajouteront à ceux du génie civil, encore importants. De plus, dès 2008, le site connaîtra un surcroît d’activité et un afflux important de personnels dus aux visites décennales des unités 1 et 2.

Le pic d’effectifs travaillant sur le site devrait ainsi
se situer entre 2 000 et 2 500 personnes. Ce pic est
comparable à celui du chantier de construction de
Flamanville 1 et 2.
L’apport démographique au niveau régional est fonction du nombre de personnes déplacées et de la présence ou non d’un entourage familial.
L’importance plus ou moins grande du recrutement, outre son enjeu social évident, souligne la nécessité d’aménager les infrastructures d’accueil pour assurer une vie normale autour du chantier.
Les éléments essentiels de la qualité de vie dépendront ainsi de l’offre de logements, sous diverses formes, mais aussi des équipements scolaires, sportifs et culturels ainsi que d’une mise à disposition de voiries et réseaux divers adaptés.
En concertation avec les élus et les collectivités locales, des dispositions particulières seront recherchées dès l’annonce de la décision éventuelle d’EDF de poursuivre le projet afin de ne pas saturer les structures hôtelières existantes pendant la période estivale et ne pas perturber l’afflux touristique à cette période de l’année.

EDF

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