Rubrique : Un type de réacteur qui amplifie les impasses actuellement constatées
En particulier son implantation en remplacement du parc nucléaire actuel :
- multiplierait en France l’inventaire de matières nucléaires à très haute activité et très longue durée de vie d’un facteur 6 à l’horizon 2100 par rapport à la situation actuelle, sans qu’il n’existe aujourd’hui de perspective crédible de réduction significative de cet inventaire avant le milieu du 22ème siècle ;
- renforcerait les risques de prolifération nucléaire du fait de la pérennisation du retraitement et de la généralisation de l’usage du plutonium.
Sa mise en service à court terme ne conduira pas à une économie significative de CO2 jusqu’en 2020. En effet son introduction anticipée se traduira par une diminution du taux d’utilisation du parc nucléaire actuel (73 % aujourd’hui contre 85 % dans de nombreux pays), sans pour autant réduire la part des fossiles nécessaire à la production d’électricité de pointe.