Rubrique : L’impact environnemental des rejets chimiques
Le suivi hydrobiologique réalisé jusqu'à ce jour pour les deux unités déjà en exploitation n'a pas mis en évidence d’altération du milieu :
- les substances chimiques rejetées avec les rejets radioactifs (bore, lithine) n'ont pas d'effet notable sur le milieu compte tenu de leur faible concentration dans l’environnement;
- les éléments chimiques rejetés issus du traitement de l’eau d’appoint (sulfates, chlorures, sodium) sont de nature non toxique et en faible concentration, ce qui n'altère pas la qualité de l'eau du milieu récepteur ;
- il en est de même pour les rejets d’hydrazine, de morpholine et de phosphates qui n’ont pas d’effet notable sur le milieu compte tenu de leur faible concentration dans l’environnement ;
- les effets des produits issus de la chloration sont très ponctuels et s'estompent rapidement lorsqu'on s'éloigne du point de rejet.
Pour Flamanville 3, les rejets chimiques sont de même nature et globalement en moindre quantité que ceux de Flamanville 1 ou 2. Leur impact cumulé à celui des deux premières unités sera du même ordre et ne devrait pas engendrer d’évolution du milieu marin.
Les études décennales d’impact sur l’environnement du site, réalisées en 1995, ne mettent pas en avant de problèmes spécifiques et les mesures régulières effectuées dans l’environnement dans le cadre du programme de surveillance annuel du site confirment ce point.
Ces études d’impact sur les rejets chimiques seront actualisées dans le cadre de la constitution des dossiers de Demande d’Autorisation de Création (DAC) et de Demande d’Autorisation de Rejets et de Prélèvements d’Eau (DARPE).