|
|
|
/ Base de connaissance - document | |
Document : Chapitre « Energie »
Rubrique : L’état des lieux | Ressources, environnement et risques
La contribution actuelle du nucléaire au bilan énergétique mondial est de l’ordre de 6% en énergie primaire, de 17 % en production d’électricité, et de 2% en énergie finale1. Son emploi permet d’éviter la combustion de 406 Mtep de gaz naturel (5 % de la consommation d’énergies fossiles) et de 4,2 % des émissions de CO2 du système énergétique mondial.
En France, il contribue à 39 % de l’approvisionnement en énergie primaire, à 80 % de la production d’électricité et à 17 % de l’énergie finale. Son emploi permet d’éviter la combustion de 49 Mtep de gaz naturel (34 % de la consommation d’énergies fossiles) et l’émission de 32 millions de tonnes de carbone (30 % de celles du système énergétique français)2.
Ponctions sur les ressources épuisables par habitant en 2000
La comparaison montre que la très forte exception française en matière de ponction sur les ressources d’uranium ne se traduit que par une économie de 12 % des ponctions sur la ressource de pétrole par rapport à la moyenne européenne.
Déchets et produits radioactifs dangereux
Le parc nucléaire français actuel a déjà conduit à la constitution d’un stock préoccupant de produits à très haute radioactivité et très longue durée de vie (déchets C, 6 000 t ; plutonium non séparé 160 t ; etc.). A la fin de sa vie (entre 2040 et 2050) ces différents stocks seront multipliés par 3 environ.
Risques
Avec une densité de 1 réacteur pour 1,1 million d’habitants contre 1 réacteur pour 3 millions d’habitants dans le reste des pays européens et aux Etats-Unis, les risques d’être exposé aux conséquences d’un accident sont trois fois supérieurs pour un Français. D’autre part, le choix du retraitement des combustibles usés et du recours au combustible MOX induit des risques spécifiques, en particulier ceux associés à la filière plutonium.
Egalité d’accès, sécurité d’approvisionnement et d’acheminement de l’énergie
La filière nucléaire actuelle se caractérise par une totale dépendance vis-à-vis de l’uranium, ressource épuisable, par des tailles unitaires élevées (900 à 1 300 MWe) et par une très longue durée de vie des réacteurs. Ces caractéristiques rendent les réseaux très vulnérables aux conséquences d’une défaillance de réacteur et entraînent une grande irréversibilité.
Global Chance
|
|
| |
|
|