Point de vue n°13
Cahier d'acteur des AMAP de Seine-Saint-Denis Est
En 2015, la Seine-Saint-Denis a accueilli la COP21, qui a mis en lumière la nécessité de changer nos modes de consommation et de production sinon, très bientôt, nous ne serons plus en mesure de maîtriser l'évolution du climat.
En particulier, la prolifération des centres commerciaux et de loisirs est un problème emblématique, ce sont en effet des moteurs et des outils de surconsommation, dont la fonction principale n'est pas tant de répondre aux besoins des consommateurs que de véhiculer la culture d'un système économique au service d'une minorité, et qui nous mène toutes et tous à notre perte. On peut lui opposer d'autres valeurs : simplicité volontaire, sphère autonome, capacitation citoyenne, relocalisation, circuits courts, agroécologie, commerce équitable...
Ces valeurs sont portées au niveau local par les AMAP.
En 2015, la Seine-Saint-Denis a accueilli la COP21, qui a mis en lumière la nécessité de changer nos modes de consommation et de production sinon, très bientôt, nous ne serons plus en mesure de maîtriser l'évolution du climat.
En particulier, la prolifération des centres commerciaux et de loisirs est un problème emblématique, ce sont en effet des moteurs et des outils de surconsommation, dont la fonction principale n'est pas tant de répondre aux besoins des consommateurs que de véhiculer la culture d'un système économique au service d'une minorité, et qui nous mène toutes et tous à notre perte. On peut lui opposer d'autres valeurs : simplicité volontaire, sphère autonome, capacitation citoyenne, relocalisation, circuits courts, agroécologie, commerce équitable…
Ces valeurs sont portées au niveau local par les AMAP.
Le légitime débat sur la desserte d'Europacity
Dans votre conclusion, vous semblez considérer l'abandon de la gare "en plein champ" comme une conséquence de l'abandon du projet Europacity.
A mon avis, c'est le contraire ! Les pouvoirs publics envisagent froidement de détourner de l'argent public pour construire cette gare. C'est, je crois, le talon d'Achille du projet Europacity, qui a toute chance d'être abandonné si cette aide publique n'est pas fournie.
Les estimations sont imprécises (pour JeanGadrey, un milliard d'euro !) mais, quelque soit la somme, cette dépense est indécente, car elle interviendra alors que des besoins essentiels ne sont pas satisfaits : rénovation du réseau ferré existant, nécessaire pour éviter les nouveaux Brétigny, sous-effectifs dans les hôpitaux, éducation nationale sinistrée dans le 9-3, justice "en voie de clochardisation" selon Médiapart. Tout cela rend légitime que les citoyens que nous sommes interpellent les pouvoirs publics pour lui faire savoir qu'il y a des priorités pour urgentes que la desserte d'un nouveau centre commercial.
Et ceci doit être une part non-négligeable du débat.