Question n°17
Utilité publique c'est à dire utile pour TOUS les citoyens
le ,1) ce projet va détruire des terres arables de qualité, très utiles pour nourrir les gens et permettre une meilleure résilience des villes aux alentours dans un futur proche, en conséquence des risques climatiques, d'approvisionnement en énergie et en denrées élémentaires. Ce projet ne peut donc être d'intérêt public, de l'intérêt de tous les citoyens, n'est ce pas ? 2) ce centre commercial plus loisirs n'apporte rien de plus; il concurrence des centres commerciaux et de loisirs tout proches; il ne créera pas d'emplois nouveaux; il déplacera seulement les emplois. Il engendrera par ailleurs des m2 supplémentaires de surface commerciale inutilisée de part la concurrence effrennée d'une part, et un gâchis énergétique considérable par la construction en béton, ferraille, verre et autres matériaux non disponibles sur place d'autre part. Tout ceci est contraire à la loi sur la transition énergétique et à l'accord signé lors de la COP21; Ce projet est donc totalement opposé à l'intérêt du plus grand nombre des citoyens; il ne peux donc pas être d'intérêt public ! 3) ce projet est concentrationnaire; en effet il oblige à la fois les futurs clients et les futurs employés à parcourir de grandes distances domicile-centre commercial. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, les promoteurs du projet exigent une gare spéciale pour desservir leur centre. Ici encore, ces déplacements de personnes (mais aussi de biens) augmenteront sans conteste la facture énergétique de notre pays. Ce projet dénie totalement la loi sur la transition énergétique et l'accord COP21. Ce projet oblige des citoyens à se déplacer vite et loin au lieu de leur permettre de trouver petits magasins et emplois près de chez eux. Ce projet n'est manifestement pas d'intérêt public. Merci de répondre avec des arguments solides sur mon questionnement.
Concernant l’utilité publique du projet et les terres agricoles :
La notion "d'utilité publique" n'est pas, au sens strict du terme, adaptée pour qualifier le projet EuropaCity. En revanche, celui-ci s'inscrit dans la dynamique de développement portée par le Grand Paris en ayant vocation à contribuer au renforcement économique de la métropole francilienne, au développement social et à la revalorisation du territoire.
A cet égard, EuropaCity est le plus important projet d'initiative et de financement privés à avoir obtenu le label Grand Paris (Comité interministériel du Grand Paris, 13 octobre 2014, dossier de presse Grand Paris, le temps des réalisations) du fait à la fois de son apport au développement économique et à la création d'emplois, et du caractère innovant et diversifié de son offre mixant loisirs, culture, commerces, hôtels, qui en ferait une nouvelle destination, populaire et touristique, à l'échelle du nord-est de l'Ile-de-France.
Il convient de rappeler tout d'abord que, depuis 1994, le schéma directeur de la Région Ile-de-France classe le Triangle de Gonesse comme un territoire stratégique pour le développement économique de la Région. Le SDRIF approuvé par la Région le 25 septembre 2008 et celui aujourd'hui en vigueur (approuvé par décret le 27 décembre 2013) prévoient que, sur les 700 hectares non urbanisés du Triangle de Gonesse, 400 hectares d'un seul tenant, situés au nord, conserveraient durablement leur vocation agricole, valorisant ainsi la qualité paysagère du site. Le maintien de ce carré agricole limitera l'étalement urbain tout en renforçant la fonctionnalité des espaces agricoles.
EuropaCity s'implanterait sur 80 hectares au sein de la ZAC du Triangle de Gonesse qui correspond à l'urbanisation de 280 hectares et comprend aussi un quartier d'affaires de standard international avec 1,12 millions de m² de surfaces à construire, et une continuité paysagère nord-sud inscrivant le projet dans une trame verte. La préservation d'une part très significative de terres agricoles est donc assurée, en cohérence avec le choix de la puissance publique - indépendamment d'EuropaCity et bien antérieurement à sa conception - du développement économique d'un territoire jeune, dynamique, mais en difficulté sociale, et en attente de projets créateurs d'emplois durables.
Concernant la concurrence que vous évoquez avec les commerces et activités de loisir existants :
Comme nous l’avons développé lors de l’atelier qui s’est déroulé à Sarcelles, le 21 mars dernier, le concept d'EuropaCity repose sur un alliage de fonctions, d'équipements et d'expériences qui, par sa dimension et sa diversité, a pour objectif de créer une destination de loisirs qui n'existe encore nulle part ailleurs en France , complémentaire et non concurrente de l'offre préexistante, qu'il s'agisse
. des parcs thématiques franciliens, situés en extérieur,
. des commerces de proximité
. des grands centres commerciaux traditionnels. Ces pôles commerciaux ont été conçus sur un modèle classique, c’est-à-dire des lieux de commerce constitués autour d’une enseigne alimentaire faisant office de locomotive et générant des flux récurrents de clients dont la fréquence de visites est de 15 à 20 par an
L’offre commerciale d’EuropaCity s’en différencierait nettement, la motivation de visite n’étant pas liée aux achats de nécessité, notamment alimentaires, mais à la découverte d’une offre mixte, riche et variée, donnant lieu à une à deux visites par an.
EuropaCity a pour objectif de concevoir une offre commerciale qui permettrait aux marques et aux enseignes de proposer des formats innovants, renouvelant l'offre physique et lui rendant de l’attrait, alors que l'e.commerce devient une pratique courante.
Compte tenu de la nature de son offre commerciale et de loisirs, et de l'étendue de sa zone d'attractivité, francilienne et touristique, EuropaCity aurait donc un effet très limité sur l'appareil commercial du territoire tout en exerçant un effet de levier significatif pour son développement économique. L’étude Utopies Etude de l’empreinte économique du projet EuropaCity (2015), mise en ligne sur le site du débat public, montre qu'en phase d'exploitation, EuropaCity injecterait 2,5 milliards d'euros dans l'économie française, dont 900 millions de valeur ajoutée sur la zone concernée. Ajoutons que le projet mobiliserait 4 200 emplois par an en moyenne pendant la durée du chantier (40 métiers différents, dont 85 % dans le bâtiment) et permettrait la création de 11 800 emplois directs, non délocalisables, en phase d’exploitation (80 métiers, dont 75 % seraient de niveau BEP ou Bac, et près de la moitié seraient liés au commerce).
Concernant les déplacements des employés :
La démarche du maître d'ouvrage en matière d'orientation, de formation et de recrutement vise à permettre aux habitants des communes et départements concernés (démographiquement dynamiques, mais dont le taux de chômage est supérieur à celui du reste de l'Ile-de-France) d'en bénéficier autant qu'il sera possible. Une partie significative des employés d'EuropaCity devraient donc provenir des communes avoisinantes, permettant ainsi de réduire le temps de trajet domicile-travail.
S'agissant des déplacements des visiteurs :
Nous réfutons le terme « concentrationnaire » utilisé pour qualifier le projet. En effet, pour les raisons développées ci-dessus, le concept est fondé sur des visites « choisies ». Il ne s’agirait pas de visites « forcées » par l’absence d’une offre de proximité ou de centres commerciaux.
Par ailleurs, il convient de préciser qu'EuropaCity s'inscrirait dans les orientations stratégiques du plan de déplacements urbains d'Ile-de-France et favoriserait les transports en commun et en modes doux. Plus de la moitié des 31 millions de visiteurs attendus, et des 11 800 salariés, se déplaceraient en transports collectifs, dont les infrastructures seraient, d'ici à 2024, considérablement améliorées avec l'arrivée de la ligne 17 du métro Grand Paris Express (pour laquelle nous rappelons que la création de la gare Triangle de Gonesse découle du débat public conduit fin 2010 – début 2011), du Barreau de Gonesse, reliant les RER B et D, l'amélioration du réseau de bus, qui contribueraient au désenclavement du territoire et faciliteraient la vie quotidienne des habitants.
Concernant le chantier et l’énergie :
Les préoccupations de développement durable sont intégrées au projet depuis sa conception : l'objectif d'exemplarité environnementale est au cœur de la démarche du maître d'ouvrage et de l'architecte retenu, et vise à créer un écosystème urbain économe en ressources rares et favorable à l'amélioration de la biodiversité. Quelques chiffres (cf P. 59 du dossier du maître d'ouvrage) illustrent ces lignes directrices:
- 100% des besoins en eau non potable seraient couverts par le recyclage des eaux de pluie ou usées,
- 100 % des déchets organiques (et 75 % des déchets en général) seraient valorisés en interne,
- 100 % des besoins énergétiques seraient couverts par une production sur site avec un recours massif aux énergies renouvelables (énergie solaire photovoltaïque, géothermie, géothermie profonde, méthanisation et unités de co-génération : plusieurs scénarios sont à l'étude, en collaboration avec les grands industriels français du secteur de l'énergie).
S'agissant du chantier de construction, une charte de chantier vert serait élaborée et intégrée aux appels d'offres à destination des entreprises de travaux, afin de réduire son impact en termes de pollution et les nuisances liées à la phase de construction pour l’environnement, pour les usagers des infrastructures routières qui bordent le site, pour les activités proches et pour les équipes de chantier. Ainsi, l'optimisation de l'équilibre global déblais-remblais de l'ensemble des constructions prévues dans la ZAC du Triangle de Gonesse serait recherchée avec l'EPA Plaine de France pour réutiliser la terre sur site et limiter son évacuation et les nuisances sur l'environnement physique ou naturel.
La charte de chantier vert pourrait traiter la question de la provenance des matériaux (verre, béton, etc.) que vous évoquez : nous l’intègrerons dans nos axes de travail.
environnement-circulation- air ambiante
le samedi 7 mai2016 - la route vers Roissy-entre St Witz et le Parc Asterix LA ROUTE ETAIT COMPLETEMENT BLOQUEE par la circulation, alors quand on nous dit que les gens viendront par le rail, nous savons bien qu'ils viendront par la route et que l'environnement et l'air autour de Roissy seront encore de plus en plus viciés et nauséabonds.- déjà nous avons les aéroports de Roissy et Le Bourget
Europacity prévoit bien des parkings alors!!!
Nous avons autour de Roissy - Disney-, Astérix- La mer de sable et en prévision sur Gonesse 13000m2 de loisirs par bdmsas.com qui a construit l'usine à loisirs à Dammarie les lys à 1h de roissy