Question n°407 de : Ehlers Eric - PARIS - le 03/05/2006
Référence à une étude de l’Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) est faite dans les réponses aux questions 188 et 344, notamment. Pourriez-vous la mettre en ligne, comme pour les études du STIF, de Systra, … ? En vous remerciant par avance.

Réponse de la CPDP :04/05/2006
Nous allons demandons à l'APUR cette publication.

Question n°255 de : Didier Lourdin - Paris 75013 - le 29/03/2006
Le MO pourrait-il publier les études de modélisation de trafic routier aux intersections Porte de Bagnolet, Montreuil, Vincennes notamment ?
PS : la DREIF possède le savoir faire de ce logiciel.

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
les études ne sont pas assez avancées et des modélisations statiques sont en cours avec les derniers comptages dans le cadre de la préparation du shéma de principe.

Néanmoins les informations suivantes peuvent vous être transmises aujourd'hui :
Des études de simulation ont évalué la situation du trafic automobile en 2012 avec le tramway sur les boulevards des Maréchaux, le périphérique, les voies qui leur sont parallèles ainsi que sur les voies qui relient Paris et les communes limitrophes. Elles ont été réalisées à l’heure de pointe du matin qui correspond au pic de circulation. Des études complémentaires sont en cours en fonction des hypothèses de tracé et du positionnement de la plate-forme.

Les hypothèses d’évolution de la circulation automobile entre 2004 et 2012 intègrent les aménagements de voirie, la modification du comportement des automobilistes et les reports modaux. Elles évaluent la baisse de trafic à 10 % dans Paris intra-muros et à 5 % entre Paris et la Petite Couronne.

La réalisation du tramway réduira sensiblement la circulation sur les boulevards des Maréchaux. Dans l’hypothèse de leur aménagement à 2x2 voies de circulation (1 400 véhicules/heure), le trafic sera réduit de 30 % . Dans l’hypothèse de leur aménagement à 3 voies de circulation (1 100 véhicules/heure), le trafic sera réduit de 50 % .

Le boulevard périphérique absorbera le trafic évincé des boulevards des Maréchaux par l’arrivée du tramway. Une diminution de la circulation de 10 % du trafic sur les Maréchaux correspond à un surcroît de circulation inférieur à 2 % sur le périphérique. La capacité d’absorption du périphérique fait que les voies de desserte parisienne et de la Petite Couronne ne connaîtront pas d’évolution sensible du trafic. Les voies peu empruntées resteront fluides, les voies fortement occupées le resteront.

Il ne se formera pas de barrière entre Paris et la Petite Couronne. En effet, seuls 30 % des véhicules qui aboutissent aux portes de Paris entrent dans la capitale, les autres empruntant le périphérique. L’implantation du tramway sur les boulevards des Maréchaux n’empêchera pas les véhicules arrivant des communes riveraines d’entrer dans Paris.

Question n°138 de : Lourdin Didider - Paris 75013 - le 17/02/2006
La CPDP peut-elle inviter la SNCF à s'exprimer sur ses projets liés à une exploitation de la petite ceinture ?

Réponse de la CPDP :23/02/2006
La CPDP avait déjà prévu la présence de la SNCF à une prochaine réunion.

Question n°129 de : Lourdin Didier - Paris 75013 - le 17/02/2006
Les 3 études officielles (Systra 1999, Sncf 2000, RATP 2000) pourraient-elles être largement diffusées dans le cadre du débat public ?

Réponse de la CPDP :23/02/2006
Nous diffuserons largement ces 3 études (via le site Internet de la Commission) dès lors que nous aurons l'autorisation des autorités concernées.

Question n°90 de : Dullieux Charles - Paris 75016 - le 10/02/2006
Pourriez-vous publier, à dire d'experts indépendants, le nombre de places de stationnements, tronçon par tronçon, qui seront supprimées ?

Réponse du Maître d'ouvrage et de la CPDP :13/02/2006
Réponse de la CPDP :

Pour une question aussi factuelle (nombre de places de stationnements supprimés par tronçon), Il n'est pas apparu utile à la Commission particulière du débat public (CNDP), à ce stade du débat, de demander une expertise indépendante qui supposerait une nouvelle saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP).


Réponse de la Ville de Paris :

A ce stade des études de la ville, il est trop tôt pour déterminer précisément le nombre de places supprimées ou créees.
Avec la mise en place du tramway, le stationnement est réorganisé conformément à la politique parisienne de stationnement. Celle-ci vise à :
- faciliter le stationnement à faible coût pour les résidents ;
- encourager une réduction de l’usage de l’automobile par une politique tarifaire avantageuse dans les parkings publics pour les résidants ;
- dissuader le stationnement sur le lieu de travail et inciter à la réalisation de plans de déplacements d’entreprises ;
- permettre le stationnement de courte durée nécessaire à la vie économique, aux démarches et aux achats ;
- lutter contre le stationnement des voitures « ventouses » dans les quartiers périphériques de Paris par la transformation des dernières places gratuites en place de stationnement résidentiel ;
- faciliter l’arrêt pour livraison et autres services à domicile.

Le nombre de places de stationnement en surface variera selon le choix d’implantation de la plateforme de tramway.
Actuellement, sur toute la portion est du tramway, on compte près de 15 000 places de stationnement(1) sur les boulevards des Maréchaux et dans la bande de 400 m qui les sépare du périphérique. Les estimations sont actuellement en cours.
(1) dont 8764 gratuites, 4881 en payant mixte, 548 en payant rotatif, 242 pour livraison, 225 en accès réservé et 157 GIG-GIC.

Les livraisons seront facilitées. Des places de livraison seront aménagées à moins de 50 m de chaque commerce.


Le stationnement dans les parkings souterrains sera encouragé.
En périphérie, sur le tracé est, les parkings publics offrent 3 384 places dont près du quart sont vacantes. Mais leur fréquentation est extrêmement variable. Seuls 3 d’entre eux fonctionnent malgré des inconvénients avérés (Porte de la Chapelle, Porte de la Villette et Porte de Pantin), les autres souffrant d’un éloignement des stations de métro, de vétusté ou d’accès piétonniers difficiles. Une politique de relance de ces parcs est actuellement menée par le STIF afin d’inciter les automobilistes franciliens à y garer leur véhicule et d’y permettre le stationnement résidentiel. Des mesures incitatives sont aussi prévues telles que la mise en place d’une signalétique spécifique, l’amélioration de l’information et des cheminements piétons jusqu’aux stations de métro, une tarification plus adaptée, l’amélioration du service et l’extension des parcs existants voire la construction de nouveaux parcs.





Comment sera amélioré le stationnement des résidants ?

Avec la mise en place du tramway, le stationnement est réorganisé conformément à la politique parisienne de stationnement. Celle-ci vise notamment à faciliter le stationnement à faible coût pour les résidants et à lutter contre le stationnement des voitures « ventouses » dans les quartiers périphériques de Paris.
Des plus, des tarifs préférentiels seront proposés dans les parkings publics ainsi que la mise en location des parkings des bailleurs sociaux à tarifs attractifs.

Question n°74 de : Bourgogne Thierry - Paris 75013 - le 08/02/2006
Faites faire une étude comparative par des organismes étrangers et européens entre les capacités de transport de la Petite ceinture et des Maréchaux.

Réponse de la CPDP :13/02/2006
Aucune demande formelle n'a été à ce jour formulée à la Commission particulière du débat public (CNDP) en ce sens.
Dès lors, il n'a pas été décidé de demander une expertise indépendante des deux tracés et de leurs capacités.
Il est à noter qu'une telle demande supposerait une nouvelle saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) et une interruption du débat sur l'extension du tramway T3 qui retarderait tout projet futur quelqu'il soit.