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Voici les questions posées par le public.

Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

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Thème séléctionné : Maîtrise de l'impact des travaux

Question n°391 de : Melado Antoine - Paris 75015 - le 24/04/2006
Bonjour,

En tant que riverain, quelles modalités sont à remplir pour bénéficier d'une indemnité forfaitaire dû à la gêne ENORME occasionnée par les travaux et donc les modifications de trajets, annulations de bus, re-routages intempestifs sur les lignes notamment du PC1?

Cordialement,

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Le chantier est une période difficile mais constitue un passage obligé pour l'amélioration des transports et du cadre de vie. Il n'existe pas d'indemnité pour cette période dont la maîtrise d'ouvrage mesure les difficultés et qu' elle met un soin particulier à prendre en compte sauf pour les commerçants lorsqu'ils peuvent justifier que les travaux ont causé des pérjudices directs, anormaux démontrables selon les règles appliquées par les tribunaux
Le chantier sera organisé dans le plus grand respect possible de tous les utilisateurs des boulevards des Maréchaux pendant les 3 ans et demi que dureront les travaux du tramway. Habitants, commerçants, piétons, cyclistes, usagers des transports publics et automobilistes seront informés des évolutions du chantier au fur et à mesure de son avancement.

La gestion du chantier respectera plusieurs principes :
- assurer la continuité du service des bus de la Petite Ceinture
.- assurer la sécurité de tous en permanence ;
- limiter le temps des interventions ;
- maintenir la circulation dans les deux sens pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes ;


Les impacts du chantier sur la vie locale seront minimisés/
- le phasage des travaux tiendra compte du contexte local afin de garantir les accès riverains, d’assurer les livraisons et d’enlever les poubelles pendant toute la durée du chantier ;
- les itinéraires et les arrêts de bus seront autant que possible maintenus sur l’axe ; dans le cas contraire, les riverains seront informés en amont des itinéraires de déviation ;
- les feux et les carrefours seront réorganisés en amont des travaux ;
- l’ensemble des personnes concernées seront consultées pour la réimplantation provisoire des marchés ;
- une signalétique spécifique sera mise en place afin de guider les piétons sur la voie publique, d’orienter les automobilistes, d’informer les clients des commerces… ;
- une commission de règlement amiable sera créée afin d’indemniser les commerçants pour les éventuels dommages de travaux publics ;
- le stationnement sera gratuit pour les résidents et le tarif de stationnement des commerçants sera réduit de 75 % ;
- la protection des chantiers sera assurée en permanence ;
- les engins et les outils seront conformes aux normes les plus récentes en matière d’émissions polluantes et de bruit ;
- les travaux nocturnes seront interdits entre 21 h et 7 h, sauf travaux exceptionnels ;
- un soin particulier sera apporté à la qualité environnementale.

Question n°376 de : Laborde Colette - Pari 75019 - le 19/04/2006
Ce projet ne va-t-il pas trop perturber la vie des quartiers et trop à l'encontre de leurs tranquilité ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
Il est vrai que la période du chantier est délicate mais la maîtrise d'ouvrage prendra soin de pallierau maximum aux désagréments de ce moment indiqpendsable à la requalification future des quartiers concernés en termes de transport et urbains.
Le chantier sera organisé dans le plus grand respect possible de tous les utilisateurs des boulevards des Maréchaux pendant les 3 ans et demi que dureront les travaux du tramway. Habitants, commerçants, piétons, cyclistes, usagers des transports publics et automobilistes seront informés des évolutions du chantier au fur et à mesure de son avancement.

La gestion du chantier respectera plusieurs principes :
- assurer la sécurité de tous en permanence ;
- limiter le temps des interventions ;
- maintenir la circulation dans les deux sens pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes ;
- assurer la continuité du service des bus de la Petite Ceinture.

Les impacts du chantier sur la vie locale seront minimisés/
- le phasage des travaux tiendra compte du contexte local afin de garantir les accès riverains, d’assurer les livraisons et d’enlever les poubelles pendant toute la durée du chantier ;
- les itinéraires et les arrêts de bus seront autant que possible maintenus sur l’axe ; dans le cas contraire, les riverains seront informés en amont des itinéraires de déviation ;
- les feux et les carrefours seront réorganisés en amont des travaux ;
- l’ensemble des personnes concernées seront consultées pour la réimplantation provisoire des marchés ;
- une signalétique spécifique sera mise en place afin de guider les piétons sur la voie publique, d’orienter les automobilistes, d’informer les clients des commerces… ;
- une commission de règlement amiable sera créée afin d’indemniser les commerçants pour les éventuels dommages de travaux publics ;
- le stationnement sera gratuit pour les résidents et le tarif de stationnement des commerçants sera réduit de 75 % ;
- la protection des chantiers sera assurée en permanence ;
- les engins et les outils seront conformes aux normes les plus récentes en matière d’émissions polluantes et de bruit ;
- les travaux nocturnes seront interdits entre 21 h et 7 h, sauf travaux exceptionnels ;
- un soin particulier sera apporté à la qualité environnementale.

Question n°340 de : Bloch Serge - Paris 75013 - le 12/04/2006
Pourriez-vous nous chiffrer le nombre de grands platanes abattus par l'opération. Inutile de citer les milliers d'arbres replantés qui sont nettement plus petits.
Comment se fait-il qu'au début du 20ème siècle, on construisait des milliers de km de tramways et que pour 17 km, ce soit une sorte d'"affaire d'Etat" ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
le chiffrage n'est pas encore connu. Il est de toute façon nécessaire de considérer les arbres en bon état phytosanitaire et ceux qui auraient nécessité quoiqu'il arrive un abattage .
De manière génrale, Le projet de tramway s’accompagne d’aménagements urbains et paysagers visant à améliorer le cadre de vie. Le renforcement de la trame végétale est donc l’un des objectifs poursuivis pour que les boulevards des Maréchaux ne soient plus une annexe autoroutière du périphérique et forment un boulevard urbain, avec une image proche de la couronne verte voisine. Quelques abattages d’arbres ponctuels sont inévitables, mais ils seront largement compensés par des plantations. Au final, selon le positionnement de la plate-forme qui sera retenu, on comptera de 15 à 60 % d’arbres en plus (en fonction des coupes effectivement réalisées). Mille arbres ont ainsi été plantés sur le premier tronçon du tramway T3, au sud des boulevards des Maréchaux, et les 2/3 de la plate-forme ont été engazonnés (36 000 m2 de gazon).
Les abattages d’arbres se limiteront au strict nécessaire. Le déplacement des réseaux souterrains (eau, gaz, électricité…) hors du périmètre de la plate-forme du tramway peut entraîner des abattages d’arbres tant au moment de l’enlèvement que des nouvelles implantations. Des coupes seront aussi inévitables pour éviter une trop grande proximité des arbres avec le tramway : les racines ne doivent pas nuire à la plate-forme ; le feuillage ne doit pas se prendre dans les fils d’alimentation du tramway ou dans les supports des lignes aériennes de contact ; le risque de chute de branches en cas de vent fort doit être écarté. Enfin, les aléas de chantier conduisent parfois à envisager la coupe de certains spécimens pendant les travaux. Les informations sur les coupes d’arbres seront disponibles dans le dossier d’étude d’impact lors de l’enquête publique (impacts sur la végétation). Le Journal du tramway ainsi qu’une Lettre aux riverains s’en feront l’écho, en amont des opérations. Sur le premier tronçon du tramway T3, au sud des boulevards des Maréchaux, un tiers des arbres ont été abattus à cause du tracé, un tiers à cause de la déviation des réseaux souterrains et un tiers à cause d’aléas de chantier.

Au final, le bilan de la végétation sera très largement positif. Au stade actuel des études, on compte aujourd’hui 2 244 arbres sur les boulevards des Maréchaux entre la Porte d’Ivry et la Porte de La Chapelle, dont 1 800 dans un bon état phytosanitaire. Après les travaux, leur nombre ira de 2 500 à 3 500 selon le choix d’implantation de la plate-forme. L’aménagement paysager des Maréchaux a en effet pour principaux objectifs de conserver les alignements d’arbres existants, de planter de nouveaux arbres de grande hauteur (15 à 30 m à l’âge adulte) dans la continuité des alignements, de mettre du gazon sur la plate-forme du tramway, de diversifier les essences (platanes, érables, micocouliers, marronniers…), de créer de nouvelles ambiances paysagères (bosquets, plantations aléatoires, prolongation des jardins publics, …), dans la ville.
Le projet de tramway s’accompagne d’aménagements urbains et paysagers visant à améliorer le cadre de vie. Le renforcement de la trame végétale est donc l’un des objectifs poursuivis pour que les boulevards des Maréchaux ne soient plus une annexe autoroutière du périphérique et forment un boulevard urbain, avec une image proche de la couronne verte voisine. Quelques abattages d’arbres ponctuels sont inévitables, mais ils seront largement compensés par des plantations. Au final, selon le positionnement de la plate-forme qui sera retenu, on comptera de 15 à 60 % d’arbres en plus (en fonction des coupes effectivement réalisées). Dix mille arbres ont ainsi été plantés sur le premier tronçon du tramway T3, au sud des boulevards des Maréchaux, et les 2/3 de la plate-forme ont été engazonnés (36 000 m2 de gazon).
Les abattages d’arbres se limiteront au strict nécessaire. Le déplacement des réseaux souterrains (eau, gaz, électricité…) hors du périmètre de la plate-forme du tramway peut entraîner des abattages d’arbres tant au moment de l’enlèvement que des nouvelles implantations. Des coupes seront aussi inévitables pour éviter une trop grande proximité des arbres avec le tramway : les racines ne doivent pas nuire à la plate-forme ; le feuillage ne doit pas se prendre dans les fils d’alimentation du tramway ou dans les supports des lignes aériennes de contact ; le risque de chute de branches en cas de vent fort doit être écarté. Enfin, les aléas de chantier conduisent parfois à envisager la coupe de certains spécimens pendant les travaux. Les informations sur les coupes d’arbres seront disponibles dans le dossier d’étude d’impact lors de l’enquête publique (impacts sur la végétation). Le Journal du tramway ainsi qu’une Lettre aux riverains s’en feront l’écho, en amont des opérations. Sur le premier tronçon du tramway T3, au sud des boulevards des Maréchaux, un tiers des arbres ont été abattus à cause du tracé, un tiers à cause de la déviation des réseaux souterrains et un tiers à cause d’aléas de chantier.

Au final, le bilan de la végétation sera positif. Au stade actuel des études, on compte aujourd’hui 2 244 arbres sur les boulevards des Maréchaux entre la Porte d’Ivry et la Porte de La Chapelle, dont 1 800 dans un bon état phytosanitaire. Après les travaux, leur nombre ira de 2 500 à 3 500 selon le choix d’implantation de la plate-forme. L’aménagement paysager des Maréchaux a en effet pour principaux objectifs de conserver les alignements d’arbres existants, de planter de nouveaux arbres de grande hauteur (15 à 30 m à l’âge adulte) dans la continuité des alignements, de mettre du gazon sur la plate-forme du tramway, de diversifier les essences (platanes, érables, micocouliers, marronniers…), de créer de nouvelles ambiances paysagères (bosquets, plantations aléatoires, prolongation des jardins publics, …), dans la ville.

l'appréciation d'affaire d'état vous appartient mais la maîtrise d'ouvrage est dans tous les cas soucieuse d'obtenir et de connaître les attentes des habitants et usagers dans le cadre d'une démocratie participative. D'abord dans le cadre du débat public en cours sur le projet d’extension du tramway et organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) qui en confie l’animation à la Commission particulière du débat public (CPDP). puis dansle cadre de l'’enquête publique aura lieu courant 2007 quand le STIF aura approuvé le schéma de principe du projet de tramway et le dossier d’enquête publique. Il est précisé que le public est également consulté à travers les structures locales permanentes de dialogue et de concertation qui peuvent débattre du projet de tramway : commission extra-municipale des déplacements, comités d’initiative et de consultation d’arrondissement et conseils de quartiers où s’expriment les associations et les habitants.

Question n°323 de : Baheux Christian - Paris 75020 - le 11/04/2006
Durant les travaux, y aura-t-il des perturbations électromagnétiques et de connexion Internet, de téléphonie ? Si oui, y aura-t-il des dédommagements ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/05/2006
L'implantation d'une ligne de tramway et les travaux de réalisation de cette ligne n'entraînent pas de perturbations électromagnétiques. Si l'implantation de la plate-forme nécessite la déviation de réseaux concessionnaires, ces travaux sont phasés et s'effectuent sans coupure d'alimentation quel que soit le réseau pour les abonnésqu'ils’agissent de canalisations d’eau (eau pour le chauffage urbain, eau potable, eau non potable, eaux usées), de câbles électriques, de conduites de gaz et de réseaux de télécommunications

Question n°314 de : Gompel Paul - Paris 75016 - le 10/04/2006
* Quel sera l'impact des travaux du tramway sur les places de stationnement disponibles pour la partie 16° arrondissement ? Comment ne pas "diminuer" le nombre de places disponibles, alors qu'il est déjà largement insuffisant, encore plus les soirs de match au parc des princes ?
* Qu'adviendrait-il du sous-terrain Exelmans ? Et de la circulation boulevard Exelmans si le tramway est en plein milieu ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Deux tracés sont proposés entre la porte d'Auteuil et le pont du Garigliano :
- le tracé par le boulevard Exelmans
Il existe plusieurs propositions d'insertion de la plate forme . Si la plate forme est implantée en axial (de part et d 'autre du terre plein central), la circulation searit de 2 x 2 files et 2 files de stationnement seraient proposées . Si la plate forme est placée en latéral (c'est à dire d'un côté du boulevard), les places de staionnement ne seraient supprimées que sur l'un des côtés du boulevard;
Afin de pallier cette diminution sur le boulevard, le souterrain Exelmans serait interdit à la circulation et transformé en parking (estimé à capacité de cent places au minimum sachant qu' une étude doit être menée sur ce point) restituant de fait la continuité de la rue Boileau ..
-le tracé par la porte de Saint Cloud
Sur le même principe, le nombre de places de staionnement dépend de l'insertion de la plate -forme.

S'agissant de la circulation, il est précisé que l’aménagement lié au tramway fera des boulevards des Maréchaux un boulevard urbain accueillant un trafic de desserte, et non une “autoroute” annexe du périphérique, supportant un trafic de transit. Il n’a pas pour objet d’empêcher la circulation sur les boulevards des Maréchaux. Le choix du nombre de files (2x2 voies ou 2 voies + 1) et l’implantation de la plate-forme du tramway seront décidés au regard d’études de trafic.

La circulation de transit se reportera sur le boulevard périphérique dont c’est la vocation : une diminution de la circulation de 10 % du trafic sur les boulevards des Maréchaux correspond à un surcroît de circulation inférieur à 2 % sur le périphérique. La capacité d’absorption du périphérique fait que les voies de desserte parisiennes et de proche banlieue ne connaîtront pas d’évolution sensible du trafic, le report se faisant également vers les transports collectifs.

Il n’est pas attendu de pression supplémentaire sur les voies de desserte parisiennes et de la proche banlieue, le report se faisant vers les transports collectifs (dont le tramway) et le périphérique. Les études de simulation montrent que les voies d’accès au périphérique qui relient Paris et les communes riveraines ne connaîtront pas d’évolution significative de leur trafic : les voies peu empruntées resteront fluides, les voies fortement encombrées le resteront.

Question n°245 de : Soler Monique - Paris 75020 - le 29/03/2006
Je suis pour l'extension du tramway à Paris, mais la signalisation pour les automobilistes pendant les travaux (long) ne pourrait-elle pas être mieux faite que sur le TMS !?

Réponse du Maître d'Ouvrage :10/04/2006
La maitrise d'ouvrage a porté un soin particulier à alléger la période des travaux pour les usagers et les automobilistes :
Le chantier du tramway a été organisé dans le plus grand respect possible de tous les utilisateurs des boulevards des Maréchaux Ainsi, la circulation a été maintenue dans les deux sens pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes. Les itinéraires et les arrêts de bus ont été autant que possible maintenus sur l’axe ; dans le cas contraire, les riverains ont été informés en amont des itinéraires de déviation. Une signalétique spécifique a été mise en place afin de guider les piétons sur la voie publique, d’orienter les automobilistes et d’informer les clients des commerces.

Sur une centaine de mètres de part et d’autre des boulevards, le stationnement a été rendu gratuit pour les résidents. Un tarif attractif a été également proposé dans les parkings publics à ceux qui se servent peu de leur voiture. Les commerçants et les artisans ont bénéficié d'une réduction de 75 % sur le prix de la carte de stationnement RCA (115 € à l’année sur le premier tronçon). La continuité des livraisons a été en outre assurée pendant les travaux.
Néanmoins, la maîtrise d'ouvrage reste à l'écoute de toute amélioration possible et vous recommande de lui faire part de vos suggestions, sachant qu'une évaluation sera faite du déroulement du chantier du premier tronçon en cours de réalisation.



Question n°218 de : Kermerve Françoise - Paris 75019 - le 15/03/2006
- Le tramway passera-t-il bd d'Indochine ?
- Si oui, qu'en sera-t-il pour le stationnement des automobiles dans le quartier de la Porte Brunet déjà pauvre en emplacements (les nombreux logements locatifs ne disposent pas de parkings) ?
- Quelle sera la durée des travaux et leur planning ?
- Les trottoirs resteront-ils bien disponibles pour les passants (dont les mobiles) ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :17/03/2006
"La ville de Paris avait imaginé lors de la saisine de la Commission nationale du débat public deux solutions de tracé entre Porte des Lilas et Porte de Pantin, l'une empruntant les boulevards d'Algérie et d'Indochine, la seconde empruntant de boulevard Sérurier.
Parallèlement, la Ville de Paris a mené des études à travers trois marchés de définition confiés à des groupements d'architectes-urbanistes et des bureaux d'étude, qui ont notamment étudié les solutions de tracé. Ces équipes sont toutes arrivées d'un intérêt moindre d'une insertion par les boulevard d'Indochine et Sérurier : difficultés d'insertion d'une station compte tenu de l'étroitesse des boulevards et de la pente importante, à comparer à une implantation plus facile, dans un paysage agréable : belvédère au droit de la butte du Chapeau Rouge sur le boulevard d'Algérie.
Celui-ci sera ponctué de 3 stations : Hôpital Robert Debré, Porte Brunet et Porte de Pantin. Les riverains des boulevards d'Algérie, Indochine et Sérrurier auront une desserte très similaire par ces trois points d'arrêts, l'avenue de la Porte Brunet, qui lie les boulevards d'Algérie, d'Indochine et Sérurier faisant environ 150m.

Le stationnement relatif au tramway correspond à la politique municipale en la matière qui vise à :

- faciliter le stationnement à faible coût pour les résidents ;
- encourager une réduction de l’usage de l’automobile par une politique tarifaire avantageuse dans les parkings publics pour les résidents ;
- dissuader le stationnement sur le lieu de travail et inciter à la réalisation de plans de déplacements d’entreprises ;
- permettre le stationnement de courte durée nécessaire à la vie économique, aux démarches et aux achats ;
- lutter contre le stationnement des voitures “ventouses” dans les quartiers périphériques de Paris par la transformation des dernières places gratuites en place de stationnement résidentiel ;
- faciliter l’arrêt pour livraison et autres services à domicile.

Le nombre de places de stationnement en surface variera selon le choix d’implantation de la plate-forme de tramway. Les livraisons seront facilitées. Des places de livraison seront aménagées à moins de 50 m de chaque commerce.

Le stationnement dans les parkings souterrains sera encouragé. En périphérie, sur le tracé est, les parkings publics offrent 3 384 places dont près du quart sont vacantes. Mais leur fréquentation est extrêmement variable. Seuls trois d’entre eux fonctionnent malgré des inconvénients avérés (Porte de La Chapelle, Porte de La Villette et Porte de Pantin), les autres souffrant d’un éloignement des stations de métro, de vétusté ou d’accès piétonniers difficiles. Une politique de relance de ces parcs est actuellement menée par le STIF afin d’inciter les automobilistes franciliens à y garer leur véhicule et d’y permettre le stationnement résidentiel. Des mesures incitatives sont aussi prévues telles que la mise en place d’une signalétique spécifique, l’amélioration de l’information et des cheminements piétons jusqu’aux stations de métro, une tarification plus adaptée, l’amélioration du service et l’extension des parcs existants voire la construction de nouveaux parcs.

(1) Dont 8 764 gratuites, 4 881 en paiement mixte, 548 en paiement rotatif, 242 pour livraison, 225 en accès
réservé et 157 GIG-GIC.


Au total, les travaux du tramway ne devraient pas excéder 3 ans et demi (42 mois). Ils seront découpés en tronçons qui seront engagés indépendamment les uns des autres. Il faudra compter 18 à 20 mois environ pour chaque tronçon (hors déviation et rénovation de réseaux). Pour chaque tronçon, les travaux seront décomposés en deux phases : une phase “préparatoire” et une phase de travaux d’infrastructure et de plate-forme. Suivra une période d’essais techniques. Un soin particulier sera apporté à l’aspect environnemental du chantier.

La phase “préparatoire” durera 12 à 18 mois environ par tronçon. Elle comporte la déviation et la rénovation des réseaux qui se trouveraient positionnés sous la plate-forme du tramway. Il faut déplacer les canalisations d’eau, les câbles électriques, les conduites de gaz, les canalisations d’eaux usées, les réseaux de télécommunications pour qu’ils ne se trouvent pas sous la plate-forme du tramway et qu’ils demeurent accessibles pour la maintenance. Il faut par conséquent déplacer le mobilier urbain, l’éclairage public et les feux tricolores. Cette phase comprend aussi des confortements d’ouvrages d’art et des comblements de trémies partout où cela est nécessaire.

La phase de travaux proprement dits durera 18 à 20 mois environ par tronçon. Elle comporte les travaux d’infrastructure et de plate-forme du tramway. Il s’agit de réaménager les boulevards des Maréchaux sur toute leur largeur (aménagements paysagers et travaux de voirie), de mettre en place les voies ferrées et la plate-forme engazonnée sur laquelle le tramway va rouler.

La période d’essais techniques devrait durer 12 mois environ pour l’ensemble du parcours. Elle débutera parallèlement aux finitions. Elle consiste à tester in situ le matériel ainsi que l’infrastructure (priorité aux carrefours, équipements des stations…) et à former les conducteurs avant la mise en service du tramway.
Enfin, l'espcace public sera réaménagé pour tous ses usagers :
Le réaménagement des boulevards des Maréchaux vise à rééquilibrer l’espace public entre tous les usagers, en diminuant la place de la voiture au profit des utilisateurs du tramway, des piétons et des cyclistes. Les Maréchaux n’ont pas vocation à accueillir un trafic de transit. Ils formeront un boulevard urbain limité au trafic de desserte. C’est la raison pour laquelle il est envisagé de réduire la capacité de circulation à 4 voies voire à 3 (2x2 ou 2+1). Chaque voie de circulation verra sa largeur réduite afin d’abaisser la vitesse des automobiles. La circulation devrait baisser de 30 à 50 % selon le positionnement de la plate-forme (au centre, sur un côté ou de part et d’autre de la chaussée).

Les circulations douces seront favorisées. La Ville de Paris développe dans la capitale un réseau cyclable structuré pour faciliter et sécuriser l’utilisation du vélo. Le réseau est maillé à l’échelle de l’Île-de-France, en coopération avec la Région et les collectivités riveraines. La mise en place du tramway s’accompagnera de voies sécurisées pour les cyclistes en contre-allées partagées. Leur confort et leur sécurité seront assurés par la création de sas vélos aux carrefours. Le réaménagement des boulevards améliorera aussi le confort des piétons. Les trottoirs seront élargis et le mobilier urbain rationalisé.

La voirie sera mise en conformité avec les normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Les cheminements piétons seront plus rectilignes et dégagés d’obstacles. Les traversées piétonnes seront perpendiculaires aux trottoirs. Ceux-ci seront abaissés. Des bandes de guidage seront créées. Des places “Grands invalides” seront aménagées à raison d’une place de stationnement sur cinquante. Les zones de concession des commerces (terrasses de restaurants, étalages…) seront matérialisées sur la chaussée afin d’éviter les entraves à la circulation piétonne.