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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

Thèmes précédents

Thème séléctionné : Multi-thèmes

Question de : Bramk Alain
Messieurs,
Je suis très surpris de recevoir ce luxueux dépliant. Mais quel est votre organisme, quels sont ses buts ? S'agit-il d'un comité de défense de l'environnement ? D'écologistes ?

Le discours abondant qui s'y trouve est parfaitement obscur, un amoncellemnt de mots à la mode mais dont le sens est particulièrement bien caché.
S'il s'agit d'un enième organisme administratif, il n'est pas étonnant que rien ne soit encore fait depuis que cette autoroute est en projet ! Il y a bien longtemps qu'elle devrait être réalisée car actuellement Grenoble est un cul de sac, ce qui est un énorme préjudice pour son économie.
Je serais heureux d'en savoir davantage.

PS Ceci me fait penser à l'histoire du muséde de Mr Pinault : que de lenteur en France !!!

Réponse :
Madame, Monsieur,
Marseille, le 29 Juin 2005

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée par e-mail sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants :

Le dépliant que vous évoquez est probablement le cahier d’acteur n°1 de juin 2005 proposé par la «coordination associative pour le débat public sur la liaison Grenoble Sisteron» que vous a adressé la Commission Particulière du Débat Public de la liaison Grenoble-Sisteron. Elle vous répondra directement sur ce point.

Le projet de liaison Grenoble et Sisteron est préparé et présenté par les services de l’Etat. Le Préfet de la région PACA nommé par le Ministre «Préfet coordonnateur» a confié les études au Directeur Régional de l’Equipement de la région PACA.

Vous regrettez la lenteur du processus de décision. S’agissant d’un projet dont les conséquences sont importantes pour le territoire et les personnes qui l’utiliseront, il est normal que les opinions ne soient pas toutes identiques quant à ses fonctions ou ses impacts.
Le dossier, support du débat public édité par le maître d’ouvrage (la Direction Régionale de l’Equipement), a pour objectif de rassembler les informations pour que chaque personne qui le souhaite, puisse se faire une opinion. Le débat est organisé pour que chacun puisse exprimer ses opinions en les argumentant.

Je note que vous même êtes favorable au principe de la réalisation d’une autoroute.
La Commission Particulière du Débat Public qui organise le débat tiendra compte de votre opinion et de toutes celles exprimées, dans le bilan de la concertation.
Le ministre de l’Equipement, maître d’ouvrage du projet prendra sa décision au vu des avis et arguments échangés lors du débat.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Levallois J. Pierre
Au delà des avis locaux, ceux des utilisateurs potentiels nationaux et EUROPEENS sont-ils sollicités ?
...La vision d'une carte routière de France ou d'Europe est éloquent !
on peut chercher l'erreur des fragments autoroutiers manquants.....

Réponse :
Marseille le 2 Août 2005
Monsieur,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée par mail sur le site de la Commission Particulière de Débat Public (CPDP), veuillez trouver les éléments suivants.

Les réunions du débat ont été organisées dans le périmètre le plus directement concerné par le projet de liaison Grenoble – Sisteron, et enregistre donc essentiellement des avis « locaux ».
Toutefois, comme vous pourrez le constater en consultant les comptes rendus de réunions mis en ligne par la CPDP sur son site Internet, de nombreux participants ont exprimé des avis ou posé des questions qui relèvent de préoccupations dépassant largement le niveau local. De même, la participation d’organismes de niveau régional (Conseils régionaux, CESR) a également contribué à élargir le débat au delà des seuls territoires concernés par les tracés.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Agé Michel
Monsieur le Président,
Croyez-vous utile d'envoyer à chaque foyer votre revue CNDP reçue les 03/06/05? En effet, depuis de longues années, d'excellents, mais très coûteux projets ont été faits pour étudier les possibilités de terminer la liaison Grenoble-Sisteron (financés par les contribuables) Plusieurs gouvernements, de diverses tendances, ont refusé telle ou telle solution, ce qui n'a pas fait évoluer les choses. (Pourquoi?) Ces études ont même été publiées dans des revues sérieuses comme "Alpes".
Avez-vous la curiosité de lire le grand panneau qui se trouve à la sortie (Provisoire!) de l'autoroute à la Saulce? Il reflète l'opinion générale des citoyens!
Salutations.

Réponse :
Monsieur,
Marseille, le 29 Juin 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier du 6 Juin 2005 adressé à la Commission Particulière du Débat Public sur la liaison Grenoble- Sisteron .

Je vous remercie pour l’expression de votre avis. Il rend compte d’une position ferme et alimentera l’analyse de l’Etat lorsqu’ il devra tirer les leçons du débat public au premier trimestre 2006 .

Comme vous le soulignez, ce projet qui, selon l’option retenue par le gouvernement, pourrait atteindre un montant de 2,2 millions d’euros, a fait l’objet de longues études. La loi de proximité du 27 février 2002 rend obligatoire une concertation sur l’ensemble des options étudiées : dans le cas de la liaison routière entre Grenoble et Sisteron, il s’agit de deux tracés d’ autoroute et d’une solution d’amélioration des routes nationales RN75 et RN85.

Le débat qui sera clos le 20 octobre, sera suivi d’un bilan établi par la Commission Particulière du débat Public Grenoble-Sisteron dans les deux mois qui suivent sa clôture. En dernier lieu le gouvernement devra prendre sa décision avant la fin du mois de mars 2006.

Ces délais qui peuvent apparaître importants, sont utiles et nécessaires à l’expression de tous les citoyens, individuellement ou de leurs représentants, élus, associations, à la confrontation des arguments, à la mise en évidence des points de convergence et de divergence. Le débat constitue un exercice d’intelligence collective pour la construction d’un intérêt général partagé.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Lafont André
Devant votre présentation du dossier et avec tous les arguments étudiés pouvez-vous accélérer les formalités administratives ainsi que l’exécution de l’ouvrage avec dans le même laps de temps une percée routière sous le Montgenèvre ainsi que ferroviaire (chose un peu plus acrobatique que celle suggéré)
Tout en respectant les questions et personnes lors du débat du 7 Juin 2005, lesquelles n’étaient pas à l’ordre du jour, et pas pour ce dernier. Comment peut-on prendre en considération certaines de celles-ci et qu’elle est votre attitude au devenir technique présenté.
S’il n’y a pas eu grand public à ce débat, vous comprendrez aisément la raison devant telles moqueries de la part de nos responsables (politiques, locaux, départementaux et surtout nationaux) envers les hauts alpins et région PACA. Expliquez moi ces errements de ces responsables élus.
Permettez moi de renouveler mes inquiétudes suite au débat sur l’autoroute A51 et le devenir de notre département et région PACA devant cet immobilisme des élus, et des responsables nationaux. Si les déceptions accumulés envers les favorables du projet il y aurait eu meilleure participation fait qui doit interroger devant la dégradation de notre économie régionale et nationale. Respectueuses salutations.

Réponse :
Monsieur,

Marseille, le 7 Juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre e-mail déposé le 10 juin 2005 sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public.

Je vous remercie pour votre contribution et l’expression de votre opinion. Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle alimentera la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public, au moment de tirer les conclusions de ce débat public, au début de l’année 2006 .

Vous évoquez plusieurs aspects du projet :

- Les délais : ils ont été présentés en séance et ne sont guères susceptibles de diminuer : la loi encadre fortement le processus de décision en prévoyant des concertations aux différentes phases d’avancement des études. Il s’agit de garantir la confrontation des arguments pour arriver à la construction d’un intérêt général partagé.

- L’impact économique du projet : selon les expériences d’autres infrastructures, le constat montre qu’il n’y a pas d’effets automatiques de développement. Ce délai qui précède la mise en service d’une autoroute sera mis à profit par les acteurs locaux pour conduire le développement de cette région, la construction et la mise en service de l’infrastructure servant alors de levier du développement.

- Les percées sous le Montgenèvre : s’agissant des éventuels projets de percées routière et ferroviaire sous le Montgenèvre, je vous informe qu’une réunion supplémentaire au calendrier initial sera organisée à Briançon le 7 septembre pour parler des liaisons avec l’Italie.

J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint un exemplaire du dossier du débat.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Delacourte Michel
Combien de temps encore va-t-on nous amuser avec des débats publics,des réunions ,des études? Vingt ans déjà et nos décideurs n'ont toujours rien décidé! Ou plutôt 7 ministres ont pris la décision de construire une autoroute par l'est de Gap.Est-ce là la démonstration qu'un ministre çà ne sert finalement pas à grand chose ou que notre pays est paralysé par une bureaucratie inefficace? Il est urgent que notre département soit enfin doté d'une liaison digne de ce nom entre Gap et Grenoble.Peu importe la solution:route à 4 voies, autoroute ou amélioration très substantielle du tracé actuel.Meilleures salutations.

Réponse :
Marseille le 20 juillet,
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier électronique adressé le 24 Juin 2005 à la Commission Particulière du Débat Public (CPDP).

Ainsi que vous le notez dans votre courrier, les premières études pour réaliser une liaison autoroutière entre Grenoble et Sisteron ont commencé dans les années 70.

En effet, il s’agit d’un projet complexe notamment aux plans techniques (géologique, morphologique) et environnemental. Il est également complexe en termes d’enjeux et d’objectifs à satisfaire : relier les Alpes du Sud aux Alpes du Nord et en même temps aider à l’aménagement du territoire en améliorant une desserte locale maillée. Enfin, son coût élevé, estimé pour le tracé par Lus la Croix Haute à 1,8 milliard d’euros et pour le tracé par l’Est de Gap à 2,2 milliards d’euros, mérite une réflexion approfondie.

Bien qu’en étude depuis longtemps, ce projet n’avait pas encore fait l’objet d’une concertation générale de ce type (issue de la loi de proximité du 27 février 2002). A l’issue du débat, la CPDP tirera le bilan de la concertation, puis selon la loi, le gouvernement aura à prendre une décision définitive au cours du premier trimestre 2006. Il s’agit d’une procédure prévue par le législateur pour s’assurer de la démocratie de la décision

Si le gouvernement décide de réaliser un projet autoroutier, le maître d’ouvrage lancera les études d’avant projet sommaire puis l’enquête publique. Enfin, il organisera un appel à concurrence auprès des sociétés d’autoroutes pour la procédure de mise en concession.

Les délais inscrits dans la plaquette de synthèse du dossier de débat indiquent un horizon de mise en service en 2020 pour le projet par Lus la Croix Haute et en 2022 pour le projet par Gap.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Fortune Eric
Bonjour

M'interessant très fortement au projet d'autoroute A51 entre La Saulce et le
Col du Fau, et afin de m'enrichir et de compléter mes informations tirées du
dossier du débat public qui a lieu actuellement, j'aimerai savoir si vous
disposiez de documents relatifs à ce projet et s'il serait possible de me
les faire part.

D'autre part, j'aimerais savoir s'il existe des images de synthèse de l'A51
(tracé est ou ouest) et si vous pourriez me les envoyer.



Merci de votre réponse.



Cordialement

Réponse :

Monsieur «Eric»,

Marseille, le 7 Juillet 2005
Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée par e-mail en date du 8 Juin 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous nous demandez si nous disposons d’images de synthèse sur le projet.
Au stade actuel, le débat porte sur l’opportunité d’améliorer la liaison entre Grenoble et Sisteron.
Par conséquent, la prise en compte des tracés et des ouvrages d’art qui pourraient faire l’objet de simulations graphiques par image de synthèse, n’interviendra que lors d’études ultérieures, quand le choix du parti d’aménagement aura été fait.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Disdier Gaston
Très directement concerné par le tracé préconisé par l'Est de Gap, je souhaite obtenir des précisions sur les différents tracés et vous soumettre quelques appréciations personnelles en attendant de participer aux prochains débats publics.

Gaston DISDIER
Maire de St Etienne le Laus
1 - Le tracé par l’Est de Gap correspond-il au tracé soumis à enquête publique et retiré en 1996 par Monsieur Gayssot ?

2 - Le tracé prévu par l’Ouest comporte-t-il des passages à une seul voie et des limitations à 90 km en dehors du tronc commun Monestier Allemont - Col du Fau qui affecte les deux tracés.

3 - A-t-on le droit d’inclure dans les coûts prévisibles du tracé par l’ouest, le prolongement La Saulce la Bâtie Neuve qui n’apporte strictement rien à la liaison Grenoble - Sisteron sans prendre le risque de fausser le débat, ne serait-ce qu’au niveau des coûts.

4 - Ne serait-il pas utile également de prendre en considération la sur longueur du tracé par l’Est de Gap (environ 40 km) qui devrait inciter les usagers à emprunter la nationale 75 plutôt que l’autoroute car, hormis l’aspect sécuritaire, les temps de liaison Grenoble - Sisteron par la nationale 75 ou Grenoble - Siseron par l’est de Gap doivent être sensiblement identiques.

5 - Peut-on prétendre desservir Gap en prônant un trajet qui passe à 10 km, délors que les usagers qui empruntent l’autoroute n’en sortent généralement qu’au terme de leur voyage.

6 - Evoquer des pentes analogues de 6 % à l’Est comme à l’Ouest alors que seule la longueur ou “la durée” de ces pentes est à prendre en considération notamment pour le trafic poids lourds qui peut en être sérieusement affecté entre Bayard et la Bâtie Neuve. N’est-ce aussi pas un moyen de fausser volontairement le débat ?

7 - Le désenclavement du département sera sans doute mieux assuré par le passage de l’autoroute, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, mais il ne le sera vraiment qu’à la condition que les infrastructures routières locales soient améliorées et dans un cas comme dans l’autre, il sera nécessaire de relier l’Est et l’Ouest du département quel que soit le lieu de passage de l’autoroute (donc avec un coût identique).

8 - Certains prétendent que les stations du Nord et de l’Est du département risquent de perdre leur clientèle si l’autoroute passe par l’Ouest en raison des gains de temps qui rendront plus facile l’accès des stations des Alpes du Nord. Cela reste un argument spécieux car, en dehors des vacances ou la notion de temps est toute relative, la clientèle de week-end prendra en compte les délais et, l’arrivée de l’A 51 à la Saulce rend nos stations toutes aussi attractives d’autant que leur choix est d’avantage lié à la climatologie qu’aux conditions d’accés.

9 - Enfin peut-on se permettre le luxe d’engager des sommes aussi importantes pour des gains de temps très limités et ne pourrait-on, au moins, faire l’économie d’un milliard d’Euros, car c’est sans doute vers ce chiffre que l’on doit tendre si on examine avec un peu plus d’impartialité, les différences de coûts entre les deux tracés ?

Réponse :
Monsieur le Maire,
Marseille le 20 juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier électronique adressé à la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) en date du 24 juin 2005.
Vous souhaitez obtenir des précisions sur les différents tracés pour soumettre vos appréciations personnelles.

Le projet de liaison entre Grenoble et Sisteron soumis aujourd’hui au débat public, est présenté sous la forme de deux scénarios autoroutiers, l’un passant par l’Est de Gap et l’autre par Lus la Croix Haute, et d’un scénario d’aménagement des routes existantes.
Au stade du débat public, les tracés ne sont pas précis puisqu’il s’agit de parti d’aménagement à choisir.

En raison de l’antériorité des études, il existe des documents analysant plus finement les tracés comme c’est le cas notamment pour le dossier d’avant projet sommaire de 1993.
Ces documents sont consultables auprès des services des Directions Départementales de l’Equipement des Hautes Alpes et de l’Isère :

Direction Départementale de l’Equipement des Hautes Alpes :
3 place Champsaur
B.P 98
05007 GAP Cedex
Tel : 04 92 40 35 00

Direction Départementale de l’Equipement de l’Isère :
17, Bd Joseph Vallier
B.P.45
38040 GRENOBLE Cedex 9
Tel:04 76 70 76 70

Je tiens toutefois à attirer votre attention sur ces dossiers qui n’ont plus de valeur juridique. Ils seront repris et précisés dans les phases d’études suivant le débat, en fonction de la décision du gouvernement qui interviendra au cours du premier trimestre 2006.
37 boulevard Périer13285 Marseille cedex 8téléphone :04.91.00.52.38télécopie :04.91.00.52.20
Au cours des phases d’études suivantes, avant projet sommaire (APS), puis enquête de Déclaration d’ Utilité Publique (DUP) enfin après mise en concession, dans le cadre de l’avant projet autoroutier (APA) d’autres concertations vous permettront d’intervenir au niveau des tracés plus précis.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération très distinguée.

Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Brucker Eric
Il est tout de même curieux qu'à ce jour il n'y ait
ni compte-rendu de réunions
ni questions-réponses
ni liens vers les documents annexes DRE

ni lien vers le forum http://debatpubliclgs.free.fr forum certes embryonnaire mais qui ne demande quà fonctionner par des concours variés...et d'avis différents!

Veut-on faire progresser le débat ou le faire tourner en rond pour conclure à la confusion ?

Je n'ai pas vu l'amorce d'une étude multimodale ni d'une quelconque préoccupation pour la vallée de l'Avance alors que comme on ne pourra pas y faire passer une autoroute et une voie ferrée , refuser d'en débattre maintenant c'est renoncer pour un siècle à tout frêt lourd par rail vers l'Italie et toute liaison TER performante entre Marseille, Gap, Embrun, Briançon et l'Italie...alors que dans le cadre d'ITER cela pourrait être, avec la très haut débit, plus apprécié par les étrangers qui viendront s'installer chez nous que de gagner quelques minutes sur autoroute vers Grenoble!

Quand donc les vrais enjeux alternatifs seront-ils posés????

Pour les impacts ce soir à Veynes j'espère que nous aurons des bilans chiffrés comparatifs des projets alternatifs....sinon...autant en emporte le vent.....

Sincères salutations.

Question de : Magaton christian
Bonjour,

Je viens de prendre connaissance d'un fascicule concernant le sujet cité en
références qui m'intéresse particulièrement et que je suis depuis de
nombreuses années.
Je crois avoir compris que le débat public qui avait été projeté en 2004
devrait avoir lieu finalement entre 06 et 10/2005.

Questions :
- Je ne vois pas encore d'informations locales à Grenoble provenant de nos
élus locaux et souhaiterais savoir si vous en êtes en coordination avec eux
?
Dans ce cas, faut-il que je m'adresse à eux directement ou avez-vous des
éléments préalables à me communiquer ? (Dates, lieux et horaires des
réunions prévues à cet effet, participations des principaux intervenants...)
- Quelles sont les principales étapes qui seront observées après les
résultats de ce débat ?
- Quelle est la participation directe du Gouvernement Français dans les 3/4
du financement ?
- Est-ce que des garanties seront données par celui-ci si des changements
interviennent après les Présidentielles de 2007 ?
- Est-il plausible de croire à une mise en service en 2 020 après tous les
reports et divergences politiques qui sont intervenues dans le temps ?

Je persiste à confirmer que la réalisation de cette liaison routière est
indispensable pour alléger le trafic de l'autoroute A7 qui est de plus en
plus fréquentée( notamment avec les poids lourds Français et Etrangers.)

Merci à l'avance de vos réponses par retour.

Réponse :

Monsieur Christian MAGATON,

Marseille, le 7 Juillet 2005
Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée par e-mail le 5 Juin 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants :

La Commission Nationale du Débat Public (CNDP) - autorité administrative indépendante instaurée par la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité – a décidé le 2 juin 2002, suite à la saisine du Ministre de l’équipement, qu’il convenait d’organiser un débat public sur la liaison Grenoble-Sisteron. À cet effet elle a désigné une Commission Particulière du Débat Public (CPDP) chargée d’organiser et d’animer ce débat, dont le calendrier est le suivant :

- Réunions de présentation : le 7 juin 2005 à Gap et le 9 juin à Grenoble.
- Réunions thématiques :
§ Déplacements et développement local, le 16 juin à Baratier,
§ Liaisons transnationales et interrégionales, le 23 juin à Sisteron,
§ Impacts sur l’environnement et l’agriculture, le 29 juin à Veynes,
§ Coût et financement des projets, le 5 juillet à Laragne,
§ Énergie, transports et avenir, le 6 septembre à Gap.
- Réunions locales :
§ 12 juillet : Die
§ 21 juillet : Digne les Bains
§ 26 juillet : Monestier de Clermont
§ 23 août : Mens
§ 1er septembre : St Bonnet en Champsaur
§ 7 septembre : Briançon
§ 8 septembre : Lus la Croix Haute
§ 15 septembre : Corps
§ 22 septembre : Aspres sur Buëch
§ 29 septembre : St Disdier
§ 6 octobre : Tallard
- Réunions de clôture : le 13 octobre à Grenoble et le 20 octobre à Sisteron.

Pour toutes informations sur le déroulement du débat, les réunions qui ont déjà eu lieu, vous pouvez consulter le site de la CPDP à l’adresse suivante : www.debatpublic-cpdpgrenoblesisteron.org

Concernant vos autres questions :

Après le débat :
À l’issue du débat, le président de la CPDP établit un compte rendu du débat, et le président de la CNDP un bilan du débat, tout cela dans un délai de deux mois.
Le maître d’ouvrage a ensuite trois mois pour faire connaître sa décision sur le projet.

Si il est décidé de poursuivre le projet, les procédures peuvent se poursuivre de la façon suivante :

§ 2005 – 2006 : poursuite des études d’avant-projet ;
§ 2007 – 2008 : enquête publique ;
§ 2008 – 2009 : procédure de concession ;
§ 2009 – 2012 : études de projet et d’ouvrage d’art du concessionnaire ;
§ 2013 : début des travaux ;
§ Horizon 2020 : mise en service.

Participation financière de l’État :
La part des financements publics a été estimée à 75% du coût du projet. A priori, l’État prendrait en charge la moitié de ces financements publics.

Date de mise en service :
L’année 2020 doit être considérée comme la date à laquelle la mise en service est possible compte tenu des procédures qui restent à réaliser à l’issue du débat.



Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Déo Jean-Paul
A-t-on analysé et comparé les tracés pour l’Est ou l’Ouest de Gap en terme d’économie, de temps, de sécurité, de coût, à long terme ?

Réponse :

Monsieur,

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question écrite déposée lors de la réunion du 23 juin à Sisteron, veuillez trouver les éléments suivants.

Nous disposons effectivement de données de comparaison entre les scénarios Est et Ouest de Gap. Le tableau ci-dessous compare les gains de temps pour quelques relations :
Temps de parcours : gain de temps selon les variantes
Relation "GAIN de temps de parcours
A51 - GAP-est" "GAIN de temps de parcours
A51 - LUS"
Gap - Grenoble 34mn 24mn
Grenoble - St Bonnet 31mn 0
Grenble -Embrun 39mn 15mn
Grenoble - Barcelonnette 39mn 28mn
Marseille - St Bonnet 6mn 0
Marseille - Grenoble 11mn 24mn
Marseille - Briançon 6mn 6mn

Concernant les coûts, la solution par l’Est de Gap a été estimée à 2,2 milliards d’Euros, et celle par le col de la Croix Haute (y compris le barreau la Saulce – la Bâtie Neuve) à 1,8 milliard d’Euros.

Pour ce qui est des gains de sécurité pour l’usager, on peut considérer qu’ils sont équivalents. Globalement, on constate que pour un nombre donné de kilomètres parcourus, le nombre de tués sur autoroute est trois fois plus faible que sur les autres types de routes.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Question de : Dall'osto Bernard
Quel est l’avis du maître d’ouvrage sur les deux tracés de l’A51 dans la mesure où nous rejetons sans ombrage l’aménagement des RN ?

Réponse :
Marseille le 2 Août 2005
Monsieur,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question en date du 23 juin, veuillez trouver les éléments suivants.

La position du maître d’ouvrage sur le projet s’est exprimée lors du Comité interministériel d’aménagement du territoire (CIADT) du 18 décembre 2003, indiquant la volonté du gouvernement d’achever la liaison A51 entre Grenoble et Sisteron autour d’un tracé de base passant par l’est de Gap. La préférence pour cette solution s’appuie sur le fait qu’elle dessert mieux les principaux bassins économiques et touristiques des Hautes Alpes.
En mai 2004, dans sa lettre de saisine de la Commission nationale du débat public, le Ministre de l’équipement indiquait « …il va de soi que l’expression de cette préférence, qui résulte d’une large concertation avec les élus des territoires concernés, ne saurait préjuger des enseignements d’une concertation avec le public dont les termes doivent rester ouverts. »

En résumé, la préférence du gouvernement va à une solution autoroutière passant par l’est de Gap, mais ne préjuge pas de la décision qui sera prise à l’issue d’un débat durant lequel deux autres scénarios sont également présentés (tracé par l’Ouest et aménagement des nationales)

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Terrier Gérard
1- Les économistes ont prouvé leur capacité à se tromper. Nous plongeons dans les pénuries énergétiques et le corollaire des coûts énergétiques. Il est prétentieux de penser (ou de modéliser) des flux routiers toujours croissants dans ces conditions futures.
2- Un homme a dit : « la terre brûle et nous regardons ailleurs » et plus récemment un autre a dit « dans 20 ans nous n’aurons plus de pétrole » Après ces deux déclarations de notables, comment osez-vous envisager encore des infrastructures lourdes favorables à la voiture ? La traction électrique ne serait-elle pas la moins mauvaise solution à nos déplacements ?
3- Vouloir créer un appel supplémentaire de circulation VL et PL dans la cuvette grenobloise alors qu’aujourd’hui déjà l’asphyxie gagne ses 40000 habitants est une provocation que seuls des hommes insensés peuvent envisager. Mais où donc sont passés les génies du siècles dernier ?

Réponse :
Marseille 19 OCtobre 2005
Monsieur,



Vous avez appelé mon attention sur l’impacts de la «pénurie énergétique» sur les projets et sur les prévisions de trafic.

Vous trouverez, peut-être, une partie des réponses à vos remarques dans le document complémentaire au dossier de débat ci-joint.

Quant à vos remarques acerbes relatives à la compétence des prévisionnistes, je vous invite à les transmettre à la Direction de la Prévision du Ministère des Finances et du Budget.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : Le Moigne Jacques
1- Aucune notion de complémentarité entre le fer et la route, alors que c’est l’avenir. Pourquoi ? Pas de connaissance, mais une complémentarité.
2- Pourquoi, dans le dossier, ne prend pas en compte, les recommandations du protocole de Kyoto et ainsi sa mise en œuvre volontariste ? La planète, nous allons la laisser à nos enfants, pensons au développement durable.

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : long patricia
bonjour,
j'ai plusieurs questions à vous poser :
connait-on les divers tracés autoroutiers très précisemment, et où se les procurer ?
Qu'en est-il du projet par le col de Faye ? Et celui par le Dévoluy ?
Quel poids aura le résultat de ce débat public pour la décision finale ?
Quand la décision définitive pour l'adoption de tel ou tel projet sera rendue ?merci d'avance pour vos réponses.

Réponse :
Marseille, le 27 juillet 2005

Madame,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à vos questions déposées par e-mail sur le site de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) en date du 5 juillet 2005, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous souhaitez obtenir des précisions sur les différents tracés : il existe effectivement des études plus détaillées qui entrent dans la phase d’études d’APS (Avant Projet Sommaire) réalisées antérieurement. Vous pouvez consulter les documents produits au préalable au débat en vous adressant à la DDE des Hautes Alpes . Cependant aucune décision n’est prise à ce jour sur l’option de principe à retenir: le gouvernement aura à se prononcer au courrant du premier trimestre 2006, sur le principe de réaliser ou non une autoroute, et si oui par quelle option (un passage par Lus la Croix Haute ou un passage par l’Est de Gap). Ce n’est qu’ensuite que les études de tracés seront reprises.

Le projet d’autoroute par Lus est présenté dans le dossier du débat avec deux variantes au Sud : l’une proche du tracé de la route nationale 75 passant par Serre et Laragne, et l’autre se débranchant à hauteur d’Aspres sur Buech pour retrouver l’autoroute actuelle au droit de Ventavon. Les deux options ont chacune des avantages et des inconvénients. Ainsi le tracé qui suit la RN75 est davantage pénalisant pour les activités économiques et en particulier agricoles alors que le passage par le col de Faye concerne un territoire sensible au plan de l’environnement et rencontrera des difficultés relatives à la géologie du terrain.

Le projet d’une liaison entre Clelles et Corps avait été étudié lors de la concertation de 2001 qui portait uniquement sur l’option par Lus. Il s’agit cependant d’un projet d’aménagement d’une route départementale qui n’entre pas directement dans le débat actuel.

Votre question sur l’impact qu’aura le débat sur la décision du gouvernement est une question importante. La décision politique du gouvernement tiendra compte des arguments échangés lors du débat et notamment de ceux exprimés lors des réunions publiques, des courriers par les associations, la population, les collectivités locales, les acteurs socioprofessionnels , ainsi que du bilan que la CPDP tirera du débat.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Debelley Marcel
L’A75 (Montpellier-Clermont Ferrand) n’est-elle pas un modèle de 4 voies gratuite (avec de nombreuses entrées et sorties) qui a utilisé une partie de la RN9.

Réponse :

Monsieur,
Marseille le 25 juillet 2005

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question en date du 5 juillet 2005, posée lors de la réunion du débat public qui s’est tenue à Laragne, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous proposez que le projet de liaison Grenoble Sisteron soit réalisé sous forme d’une voirie nationale de type 2X2 voies sans péage et disposant de nombreux points d’accès tel que cela a été réalisé pour l’A75.

Cette possibilité, qui a été envisagée, n’a pas été retenue par le maître d’ouvrage, en raison des objectifs et des fonctions attribuées au projet. La gratuité bénéficierait aux usagers mais risquerait d’attirer un trafic supplémentaire en report de la vallée du Rhône. Or le parti de l’Etat ne donne pas à cette liaison un objectif de délestage de la vallée du Rhône.

Pour tenir compte des particularités de ce territoire de montagne, dont le relief contraint les communications, de nombreux accès (échangeurs) sont envisagés : le nombre prévu y est deux fois plus élevé que pour un même linéaire d’autoroute en plaine.

Par ailleurs les clefs de financement prévoient une grande partie de financement public mais pas la totalité : en proposant de mettre l’ouvrage en concession auprès d’une société concessionnaire d’autoroute, le projet sera réalisable dans un délai beaucoup plus rapide que si le financement était partagé entre les seules collectivités publiques.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Airoldi Isabelle
Je ne doute pas de votre intégrité mais je me pose la question suivante : Après nous avoir présenté le calendrier de mise en place autoroutier pourquoi ne pas avoir proposé le calendrier de mise en place pour le transport ferroviaire ?
Quel est le calendrier de la mise en place pour le transport ferroviaire ?
- il est vrai que ne sont pas dans les études engagées (voir p.70 à 94 en opposition avec la page 56 : le ferroviaire est une « perspective » pas une « solution envisagée »),
- nous ne sommes pas dupes et savons que vous êtes là pour nous faire avaliser les projets gouvernementaux,
- le lapsus du maître d’ouvrage sur « la solution non retenue des aménagements des RN 75 et RN 85 » montre bien où vous voulez en venir. Le choix ne peut donc être que l’autoroute par l’Est ou pas l’Ouest de Gap !!!
- je reviendrais pour la réunion publique du 28/06 où le thème sera « la santé et l’air » pour vous voir œuvrer à la défense de l’autoroute par rapport au transport ferré.

Liberté, égalité, fraternité.

Réponse :
Madame,
Marseille le 27 juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de vos questions déposées lors de la réunion du 9 juin 2005 qui s’est déroulée à Grenoble.

Le gouvernement a saisi la Commission Nationale du Débat Public sur un projet de liaison routière qui présente deux solutions autoroutières. La Commission Nationale du Débat Public a souhaité que l’aménagement des routes existantes soit également débattu. Ce sont donc les trois options sur lesquelles porte le débats selon la décision de la CNDP du 2 juin 2004. Ce n’est qu’au terme de la procédure, au premier trimestre 2006, que le gouvernement décidera de l’option à retenir.

Nous avons souhaité néanmoins évoquer dans le dossier du débat et dans sa présentation aux réunions publiques, le développement du ferroviaire. Les études disponibles « étude multimodale d’orientation sur les déplacements dans les Alpes du Sud » à ce jour vont être complétées et approfondies ainsi que les représentants de RFF et de la SNCF s’y sont engagés lors de la réunion qui s’est déroulée le 16 juin à Baratier. En effet, le choix d’une liaison routière ou autoroutière ne discrédite pas le principe d’améliorer le réseau ferroviaire tant en matière d’infrastructure que de gestion des services.

Cependant, les difficultés du territoires en matière de géologie, de gestion de l’espace contraint, ou de respect de protections environnementales, s’appliquent à chacune des options d’infrastructures et entraînent des coûts d’investissement importants évalués à ce stade des études selon le travaux décrit lors de la présentation du dossier :
- 610 millions d’euros pour les routes existantes,
- 1.8 milliard d’euros pour le projet d’autoroute par Lus,
- 2.2 milliards d’euros pour le projet d’autoroute par l’Est de Gap,
- 900 millions d’euros pour l’amélioration du réseau ferroviaire (sans compter le tunnel du Montgenèvre qui relève d’une autre problématique).

Cela nécessite des arbitrages dans la répartition des financements. Le choix de mettre en priorité l’amélioration de la liaison routière réside essentiellement dans sa capacité à répondre aux besoins exprimés. Le développement attendu de la clientèle ferroviaire après réalisation des travaux envisagés contribuerait à environ 10 % des déplacements sur la liaison. Ces investissements ne pourraient ainsi répondre que partiellement au développement du trafic routier à court et moyen terme.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Astrion Patrick
Améliorer fortement les nationales et mettre des trains offensifs en matière de transport et ferroutage. Pourquoi ne pas combiner les deux, non pas rêver sur ce qui ne viendra jamais ?

Réponse :
Monsieur,
Marseille le 27 juillet 2005

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question en date du 7 juin, veuillez trouver les éléments suivants.

Le scénario d’aménagement des routes nationales 75 et 85 présenté dans le dossier du débat représenterait à priori une sensible amélioration par rapport à la situation actuelle.
Sur la RN75 il s’agit notamment de supprimer les neuf passages à niveau, de dévier les agglomérations traversées et de réaliser des créneaux de dépassement tous les 15 km environ. Les aménagements sur la RN85 seraient plus limités compte tenu des caractéristiques difficiles de cet axe.
Cependant, nos études de trafic indiquent que la réalisation progressive de ces aménagements attirerait sans cesse plus de trafic, et aboutirait à l’horizon 2020 à un nombre de véhicules qui ne pourrait plus être écoulés dans de bonnes conditions par un axe qui serait resté essentiellement à deux voies.

Pour ce qui est des améliorations qui pourraient être apportées à la desserte ferroviaire, une étude pilotée conjointement par la DRE PACA et la Région arrive aux conclusions suivantes :

§ Des aménagements relativement limités (la ligne restant à voie unique) pourraient apporter jusqu’à 1600 voyageurs/jour supplémentaires, ce qui représente un quasi doublement de la fréquentation ; mais dans le même temps, les deux routes nationales devraient écouler un trafic de 14 000 véhicules/jour (soit environ 18 000 personnes), et resteraient donc très congestionnées.

§ Des aménagements beaucoup plus importants (avec notamment l’électrification de la ligne et son doublement entre Aix et Veynes, ainsi que la réalisation d’un tunnel sous le Montgenèvre) seraient nécessaires pour mettre en place des services de fret. On obtiendrait alors des trafics de l’ordre de 7 millions de tonnes par an sur la liaison Veynes – Grenoble et 2,2 à 3 millions de tonnes au Mongenèvre.

37 boulevard Périer13285 Marseille cedex 8téléphone :04.91.00.52.38télécopie :04.91.00.52.20
En résumé, la solution autoroutière permet d’éviter de se trouver en 2020 avec des routes nationales surchargées et, accessoirement, d’écouler un trafic poids lourds qui restera limité (on prévoit environ 5% de PL sur la liaison Grenoble – Sisteron), et dont le faible volume ne semble pas suffisant pour assurer la viabilité de services ferroviaires du type ferroutage nécessitant des investissements considérables. En revanche, une amélioration sensible des services ferroviaires de voyageurs paraît offrir des perspectives tout à fait intéressantes, même si elle ne constitue pas une alternative au projet de liaison autoroutière.

Veuillez agréer, monsieur, l’expression de ma considération distinguée
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Truchet Jean-Marc
Messieurs,
De passage à Sisteron, je viens de prendre connaissance de vos deux documents concernant l’amélioration de la liaison Grenoble - Sisteron.
Je les estime intéressants dans la mesure où ils exploitent plusieurs possibilités et/ou options.
Cependant, sans arrière pensée mercantile, je ne saurais trop vous conseiller de consulter mon site : la-plume-du-temps.
Il s’agit d’une auto-édition de livres datant de 1982 dans laquelle vous trouverez un titre qui, à travers le sujet traité, engage déjà le présent et notre avenir, à savoir : LES MODIFICATIONS CLIMATIQUES EN QUESTION…
Pour en revenir plus directement au projet dont il est question dans les prospectus, il me paraît nécessaire de ne plus raisonner en termes tenant du passé mais de ceux traduisant l’évolution du climat et dont les conséquences, y compris à court terme, sont désormais inéluctables, en particulier :
- Dans 10 ou 15 années qui viennent, quel sera le prix d’un déplacement en véhicule automobile ou en camion ?
- Combien de temps allons-nous pouvoir continuer sur le schéma actuel de consommation d’énergie d’origine fossile ?

Ainsi, de la réponse à ces deux questions découle une bonne partie de la réponse appropriée au projet.

L’on peut donc en déduire deux choses :
1. Développement du transport collectif et donc du train, y compris du ferroutage.
2. Economies financières et gain de temps par amélioration des voies existantes.

Naturellement, cela passe par un changement de comportement des mentalités et du comportement individuel et collectif, ce qui reste du rôle de l’Etat et de l’Education nationale.
Faute de cela et je ne suis pas le seul à le dire et à l’écrire, nous courrons tout droit vers de gros ennuis qui se traduiront par autant d’ennuis économiques.
Songeons qu’en France, la dépense des compagnies d’assurances en matière de catastrophes naturelles est passée de 200 M€ en 1987 à 1036 M€ en 2003 !.. A méditer…

En conclusion, si l’autoroute reste naturellement une solution séduisante, elle ne peut néanmoins que s’évaluer par rapport au moyen terme suivant ce qui précède et non en fonction des seuls critères économiques et politiques actuels.

C’est donc pourquoi, l’amélioration des liaisons ferroviaires, y compris avec la vallée du Rhône me paraît un passage obligé et des plus raisonnables.
Ceci concerne la liaison Veynes-Valence mais également Aix-Vallée du Rhône à créer ce qui permettrait, avec le minimum de bouleversements, une triangulation Lyon - Turin - Marseille, incluant Grenoble, par la voie des Alpes et non plus par la vallée du Rhône.

Ceci conduit également à réaménager les routes nationales actuelles, induisant économies financières et gain de temps substantiel dans la réalisation.
Enfin, l’argument tenant d’une nouvelle saturation de ces voies dans 20 ans, tombe de lui-même car nous pouvons déjà estimer aujourd’hui quelles seront les conséquences des modifications climatiques et les mesures draconiennes à prendre si nous ne voulons pas aller vers de TRES gros ennuis.

Pour information, je donne des conférences gratuites sur ce sujet (sous réserve de prendre en charge mes frais de déplacement).

Espérant avoir été constructif, je reste naturellement à votre écoute.

Très cordialement

Jean-Marc TRUCHET

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : Chaland Maria
Une autoroute de montagne à l’est de Gap une amélioration du transport ferroviaire.

Question de : Meysenq Claude
Je pense que le débat est faussé car :
- soit on souhaite sincèrement désenclaver les Hautes-alpes et la circulation nécessite seulement l’aménagement des RN 75 et surtout 85
- soit on veut participer au doublement de la vallée du Rhône et il faut effectivement une autoroute et donc les flux « rentable » par la vallée du Buëch.

Réponse :
Marseille le 20 Septembre
Monsieur Claude MEYSENQ,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée le 7 juillet 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.


S’agissant des questions de financement, comme pour tout projet de cette importance le tour de table financier définitif interviendra à l’issue des procédures administratives d’enquête publique et d’appel d’offre en vu de la mise en concession.



Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Francoul Alex
Le 04 juillet 2005
Messieurs,
N'étant pas sur de pouvoir me rendre aux réunions publiques, je vous prie de bien vouloir recueillir mon avis sur la liaison Grenoble sisteron.
L'aménagement de la liaison Grenoble Sisteron, réponde, pour moi, à quatres types de besoins :
ECONOMIQUES
A liaisons rapides pour le val de Durance aussi bien côté Marseille que Grenoble, pour créer un pôle économique
B désenclavement du 05, notamment par une liaison rapide au moins jusqu'à l'Est de Gap, et aussi desserte facilede toutes les agglomérations traversées
C faciliter les liaisons Européennes avec l'Italie pour les marchandises

TOURISTIQUES
A accès rapide aux stations des alpes du sud, et aux différents sites touristiques. Valorisation des pays de moyenne montagne comme le notre.
B diminution du nombre de poids lourds en transit sur les routes et dans les agglomérations.

ENVIRONNEMENTAUX
Garder à nos régions, notamment les vallées de la Durance et du Buech, les conditions qui les situent par mis les régions les moins pollués de France. Pas de couloir à camion.

FINANCIER
Rester dans la mesure; ne pas créer de Km d'autoroute là où une voie rapide suffit.
Pour répondre aux différentes questions, mes préférences sont les suivantes :
A aménegement de la RN 75 en voie rapide, avec desserte de toute les principales agglomérations traversées.
B un barreau autoroutier jusqu'à La Bâtie Neuve et pourquoi pas aux portes du Champsaur
C une liaison routière rapide aménagée Serre Gap
D une liaison ferroviaire pour les camions en transit, de l'Est de Gap jusque sous le Montgenèvre.

Dans ce cas de figure comme dans d'autres, l'important est d'avancer.
Je vous prie d'agréer, messieurs, l'expression de mes salutations distinguées.

Réponse :
Monsieur,

Marseille le 19 juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier en date du 4 Juillet 2005.

Je tiens à vous remercier pour votre riche contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle sera prise en compte dans le bilan global de la concertation que la Commission Particulière du Débat Public tirera de l’ensemble du débat.

Elle concourt ainsi à la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public qui se conclura par une décision du gouvernement au cours du premier trimestre 2006.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Signé par la chef de service Infrastucutre de Transport Dominique SUDRE MONTOYA

Question de : Meysenq Claude
J'ai assisté au débat de Laragne le 5 Juillet et je suis resté sur ma faim ( c'est le moins qu'on puisse dire ! ): en effet, si les prestations d'Alain Budillon et de Dominique Sudre ont été excellentes sur le plan technique, par contre, elles ont ignoré ( certainement à cause d'ordres "d'en haut" ) l'avenir réel que je vois ainsi:
1 - L'autoroute A51 est un outil d'aménagement et de désenclavement des H.A. : Trés bien et c'est évident que le tracé doit être l'est de Gap mais la réalisation n'est même pas envisageable car aucun financeur ( le débat l'a confirmé ), même avec des trafics, à mon avis surestimés.
2 - On revient donc obligatoirement à la solution "doublement" de l'A7: Trés bien et là, même sans participation de l'état, nous aurons des concessionnaires potentiels mais avec une seule solution, l'ouest de Gap car elle est plus naturelle, moins longue et surtout bien moins chère ( si l'on exclut le tronçon de la Batie Neuve )
Conclusions:
- Le désenclavement autoroutier des H.A. était une autoroute Rosans-Gap-Briançon-Italie et seulement celle là. A titre de minime consolation, l'état pourra nous accorder La Batie Neuve et la liaison Veynes-Gap mais c'est une aumône !!
-Si elle se réalise, l'autoroute passera donc par l'ouest : pour les verts, c'est une catastrophe, pour moi Asprien de naissance et de coeur, c'est une opportunité intéressante, dans un contexte favorabble ( I.T.E.R., Quasar, Parc des Baronnies...)

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : Casse martine
Bonjour,
Je suis native de Grenoble, travaille à Grenoble mais j'ai de la famille à Sisteron et Marseille. Je suis donc très attentive au sujet de la liaison Grenoble Sisteron.
J'ai pris connaissance des questions qui ont été posées sur la traversée de Grenoble et des réponses qui ont été apportées.
Affirmer que cette liaison n'augmenterait le trafic que d'un faible volume (800 à 1100 vehicules quand même) et à des heures différentes du trafic urbain me semble dangereux. En effet, cet axe important (nord-sud) verra s'installer des habitudes d'itinéraires que nous ne pouvons pas maitriser (ex: passage en Italie, en Europe de l'Est, itinéraires de vacances sur la Côte,etc...).
D'autre part, désenclaver une région revient à "l'ouvrir" au développement économique ce qui , si l'on peut s'en réjouir, ne ne reste pas sans conséquence sur les infrastructures.
Enfin, l'un des points qui me semble crucial tient dans la qualité de l'air que nous allons "récupérer" sur Grenoble.
Cette ville, bien qu'entourée de montagnes, est située dans une cuvette et l'air ne se renouvelle pas facilement.
Cette situation est particulièrement évidente en été où nous sommes souvent en pic de pollution.
Qu'en sera t'il demain? Quelle réponse apportons-nous à ce problème que nous ne pouvons pas occulter ni sous estimer car il s'agit d'une question de santé publique?
Pour toutes ces raisons, il ne me semble pas réaliste de prévoir un axe Grenoble-Sisteron (via Nord-Sud) sans contournement de Grenoble.

Je vous remercie de votre réponse

Question de : Casse martine
Bonjour,
Je suis native de Grenoble, travaille à Grenoble mais j'ai de la famille à Sisteron et Marseille. Je suis donc très attentive au sujet de la liaison Grenoble Sisteron.
J'ai pris connaissance des questions qui ont été posées sur la traversée de Grenoble et des réponses qui ont été apportées.
Affirmer que cette liaison n'augmenterait le trafic que d'un faible volume (800 à 1100 vehicules quand même) et à des heures différentes du trafic urbain me semble dangereux. En effet, cet axe important (nord-sud) verra s'installer des habitudes d'itinéraires que nous ne pouvons pas maitriser (ex: passage en Italie, en Europe de l'Est, itinéraires de vacances sur la Côte,etc...).
D'autre part, désenclaver une région revient à "l'ouvrir" au développement économique ce qui , si l'on peut s'en réjouir, ne ne reste pas sans conséquence sur les infrastructures.
Enfin, l'un des points qui me semble crucial tient dans la qualité de l'air que nous allons "récupérer" sur Grenoble.
Cette ville, bien qu'entourée de montagnes, est située dans une cuvette et l'air ne se renouvelle pas facilement.
Cette situation est particulièrement évidente en été où nous sommes souvent en pic de pollution.
Qu'en sera t'il demain? Quelle réponse apportons-nous à ce problème que nous ne pouvons pas occulter ni sous estimer car il s'agit d'une question de santé publique?
Pour toutes ces raisons, il ne me semble pas réaliste de prévoir un axe Grenoble-Sisteron (via Nord-Sud) sans contournement de Grenoble.

Je vous remercie de votre réponse

Question de : Bernard Reymond Pierre
1) Sur la carte de la page 16, on note l'absence d'Embrun et une importance surprenante donnée à Chorges, presque au niveau de Gap. N'y a-t-il pas là une erreur ? Dans le cas contraire, quelle est l'explication ?

2) En référence à la carte de la page 17, existe t-il réellement des trajets domicile-travail réguliers, quotidiens, entre Grenoble et Marseille et entre Grenoble et Toulon (pointillés noirs sur la carte) ? N'est-ce pas plutôt des trajets sur le parcours et non pas des trajets quotidiens entre Grenoble et Marseille ou Toulon ?

3) Pourquoi les scénarios "voie ferrée" n'envisagent pas sur le trajet Marseille - Briançon ou Turin, la réalisation d'une nouvelle voie ferrée entre Sisteron et La Bâtie Neuve le long de l'autoroute afin d'éviter le long détour par Veynes ? En effet, le trajet ferroviaire actuel reliant Sisteron (altitude 482 m) à La Bâtie Neuve (altitude 855 m) emprunte un parcours de 86,1 km et en "montagnes russes" (Veynes - 815 m, Gap - 744 m, La Bâtie Neuve - 855 m) alors que la voie qui serait aujourd'hui la plus directe et la plus rationnelle, en longeant l'autoroute jusqu'à La Bâtie Neuve ne ferait que 54 km, soit une économie de 32,1 km.

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : Degioanni Marc
1 - Je n'ai pas vu, dans le dossier, de chiffrage des émissions
polluantes pour aller de grenoble à sisteron suivant les
options...Pourquoi ?

2 - L'accroissement linéaire du traffic est une hypothèse qui me paraît
hasardeuse. Quelles sont les sources qui l'affirment ?

Merci

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur Marc DEGIOANNI,


Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron. Pour répondre à votre question adressée à la Commission Particulière du Débat Public en date du 2 août 2005, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous avez appelé mon attention sur les impacts des projets en terme d’émission de gaz à effet de serre et sur les prévisions de trafic.

Les analyses effectuées dans le cadre du dossier de liaison Grenoble Sisteron reposent sur une analyse globale des émissions de polluants et des consommations énergétiques, qui permet d'éclairer les choix à l'échelle des impacts régionaux et des enjeux planétaires (effet de serre).

Les impacts de proximité (exposition des populations riveraines) n'ont pas été pris en compte à ce stade d'étude pour la comparaison des deux grandes options. En effet, compte tenu du caractère relativement réduit (par rapport aux grosses agglomérations) des trafics attendus et du caractère diffus des zones bâties en bordure du tracé, les concentrations auxquelles seront soumis les riverains seront faibles. Cet aspect sera cependant abordé dans le cadre des études ultérieures (mise au point de la solution retenue dans l’avant projet sommaire).

L'étude porte sur une vaste aire géographique incluant le secteur Grenoble-Gap-Sisteron étendue aux axes primaires sur lesquels l'aménagement d’un projet autoroutier se traduirait par des variations sensibles du trafic (de l'ordre de 10% au moins).
La comparaison entre les émissions que l’on a aujourd’hui et celles que l’on aurait à l’échéance de 2025, si aucun projet n’est réalisé, montre les évolutions liées d'une part, aux aménagements programmés du réseau et d'autre part, à la croissance du trafic et à l'évolution du parc automobile.
Malgré une augmentation du kilométrage journalier parcouru sur l'ensemble de ce réseau, les émissions des principaux polluants étudiés (CO, NOx, COV, particules et SO2) sont en diminution. Cela est dû aux normes d'émission imposées aux véhicules neufs et au renouvellement progressif du parc automobile.

Par ailleurs, pour lutter contre le changement climatique, la France s’est engagée, en décembre 1997 à Kyoto, à réduire ses émissions globales de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 5% entre 2008 et 2012 par rapport à celles de 1990.
A l’intérieur de l’Union Européenne, la France doit stabiliser ses émissions, d’ici 2010, au niveau de celles de 1990.
Cet objectif de stabilisation est actuellement tenu, mais tout indique que pour les années à venir, une tendance à l’augmentation devrait de nouveau apparaître, notamment à cause du secteur des transports. Le secteur des transports constitue également un axe majeur de la stratégie nationale du développement durable avec principalement trois objectifs :
- Le progrès technologique : réduction des émissions des moteurs thermiques et développement des énergies alternatives
- Le renforcement des dispositions réglementaires sur les vitesses et le contrôle technique.
- Le développement de l’intermodalité, la revitalisation du fret ferroviaire, la promotion du transport maritime et fluvial, poursuite le développement du réseau à grande vitesse ferroviaire et des transports collectifs urbains.

Cette politique volontariste en matière de développement des transports alternatifs à la route (75% des investissements prévus d’ici 2012 dans le domaine des transports devraient être consacrés aux projets ferroviaires) doit permettre à l’échelle nationale de respecter les engagements de la France.

S’agissant de questions liées aux trafics et à leur prévisions, je vous invite également à lire le document complémentaire où sont indiqués les paramètres retenus pour la modélisation.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : SERRET Alain
bonjour
propriétaire d'une maison secondaire sur la maurienne et originaire de la tarentaise, je fais régulièrement tous les 15 jours les voyages aller et retour de la croix valmer à argentine
la liaison de ce tronçon routier me sera très bénéfique
je suis persuadée qu'économiquement on peut concilier avec l'environnement
je fais confiance au politique ainsi qu'au association afin qu'une solution soit rapidement trouvée pour relier ce tronçon
on y gagnera en économie, tourisme, environnement ....

Question de : MATHIEU Gérard
Grenoble Sisteron Autoroute
Merci de bien vouloir m'informer car je désire à distance participer sur ce débat.
Je suis LYONNAIS ET SERROIS plus exactement de Sigottier dans le 05 et l'autoroute dSisteron Grenoble est exactement ce qu'est le Loch Ness à l'Ecosse. Il y en a marre de n'écouter que les minorités qui ont une grande gueule ou VERTES et empêchant de tourner en rond; cE QUI DANS L'INSTANT NOUS PERMET DE POLLUER PLUS.Je vous rappelle que la route du col de Lus est la moins chère et la plus sécure (Exemple la Salle en Baumonts ou Séchiliennes) C'est vrai qu'en france on paye des études pour rien qui rapporte à je ne sais qui. (30 ans d'études et toujours rien) Pendant ce temps les camion polluen embarque des ponts(Exemple St Julien en bauchêne dans le 05 et 20 Km de bouchon en Mai 2005).
Des arguments pour le oui j'en ai à revendre...
Faites moi le savoir car mes amis Norvégiens, Danois, Hollandais, Allemands ....et j'en passe m'ont fait par de la stupidité deS 20% QUI EMMERDE LE MONDE CAR LA LOI DES 20/ 80 VOUS LA CONNAISSEZ.

Stop aux minorités aggissantes.......

Question de : WARIN Matthieu
Ne sachant trop si le courrier qui suit relève de la contribution au débat ou des questions-réponses, je me permets de vous le faire parvenir sur le mail de contact…





Habitant (Roissard) et travaillant (attaché territorial) en Trièves depuis un peu plus de 3 ans, j’ai assisté à la réunion du Débat Public à Monestier de Clermont le 26 juillet 2005.



Avant même d’aborder le fond du débat, je me dois de revenir sur plusieurs aspects de forme particulièrement gênants pour la qualité de celui-ci…



- Nous étions, je crois, nombreux à penser que le débat abordait contradictoirement les avantages et inconvénients des 3 hypothèses d’amélioration de la liaison Grenoble-Sisteron. Or, il apparaît clairement que les services de l’Etat n’ont véritablement travaillé que sur une hypothèse. Que devient le débat si toutes les pistes de travail ne sont pas étudiées avec la même acuité ?

- Les membres de la Commission prennent garde de prévenir qu’ils sont là pour garantir le bon déroulement du débat, et non pour rendre un avis sur le fond. Dont acte. Mais qui doit-on alors essayer de convaincre dans ce type de réunion ? Faut-il vraiment croire que les services de l’Etat vont changer de point de vue devant la pertinence des arguments des tenants d’un travail autour des axes routiers et ferrés existants ?

- La réunion de Monestier de Clermont a donné le sentiment d’être équilibrée, dans la mesure où les interventions « pro » et « alter » solution autoroutière équivalaient en nombre. Il est pourtant nécessaire de signaler qu’à la parole d’habitants et d’élus locaux très majoritairement favorables à une relance des réflexions sur les axes routiers et ferrés existants, répondait un groupe de responsables économiques orchestré par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Grenoble et agissant en qualité de « lobby ». S’il est tout à fait légitime pour ce groupe de pression d’essayer de peser sur le débat, la stratégie affichée d’occupation de la salle et de la parole est en tous points détestable.



Sur le fond, la solution autoroutière « privilégiée » par les services de l’Etat semble entrer en totale contradiction avec les efforts déployés par le Trièves depuis de nombreuses années pour réfléchir à un développement maîtrisé. La démarche Agenda 21 en cours fait suite au formidable travail du Schéma Directeur et met à contribution l’intelligence collective des habitants du trièves pour imaginer des actions originales et innovantes qui permettent d’accentuer le dynamisme du territoire en respectant ce qui en fait la force : ses paysages et sa cohésion sociale. Le développement que nous promettent les services de l’Etat avec l’autoroute Grenoble-Gap est diamétralement opposé à cette recherche. Il est extrêmement déroutant de voir l’Etat prôner officiellement l’idée du développement durable et contraindre dans le même temps ses services à travailler sur la solution caricaturalement simpliste du « tout autoroute ».

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur Matthieu WARIN,


J’ai l’honneur d’accuser réception de votre e-mail adressé à la Commission Particulière du Débat Public en date du 21 août 2005.

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle sera prise en compte dans le bilan global de la concertation que la Commission Particulière du Débat Public tirera de l’ensemble du débat.

Elle concourt ainsi à la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public qui se conclura par une décision du gouvernement au cours du premier trimestre 2006.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : Fortune Eric
Assez de faux débats !

Ce débat sur l'a51 est en train de devenir un débat sur le pétrole et l'automobile en général, ce qui fausse bien évidemment le débat.
Les écolos et autres opposants veulent sacrifier l'avenir et le désenclavement des Alpes du sud au nom de la guerre de religion contre le pétrole et la voiture.
Cependant les gens sensés auront compris que infrastructures et pétrole sont dissociables, et que dans le futur, les routes et autoroutes seront toujours autant utilisées par des véhicules aux carburants alternatifs au pétrole, étant donné que les déplacements individuels sont indispensables et qu'il en va de la liberté de se déplacer.

Les écolos semblent se rejouir de la prochaine pénurie d'or noir , alors que celà risque de créer beaucoup de chômage, étant donné tous les emplois et activités liés au pétrole !

Et assez d'hypocrisie. En effet, le projet aménagement des RN , pour les écolos semblent avoir toutes les vertues possibles et les projets autoroutiers sont à éviter. De qui se moque t'on ?
Entre une route aménagée décemment et une autoroute , il n' y a pas tant de différence en terme d'impact et de pollution, seulement une autoroute assure le plus de fluidité et de sécurité possible.
De plus quand on voit le temps qu'il faut pour réaliser un chantier routier, on peut se poser des questions sur la pertinence de ce projet.
En effet, par exemple, il aura fallu 7ans de procédures et de travaux pour la déviation d'Embrun. Combien de temps mettront des chantiers aux reliefs complexes, caractérisant les N85 et 75 ?

Par ailleurs, la déviation de Monestier de Clermont semble etre un bon exemple du type d'aménagement qu'il pourrait y avoir sur les RN.
C'est à dire une déviation à 2voies saturée qui ne dévie que partiellement le village.
Cet aménagement fait à l'économie est bien évidemment insuffissant et insatisfaisant.
Est-ce celà que les populations désirent ?


De plus, il apparait bien plus complexe et long d'aménager 250 kms de routes nationales, avec toutes les gènes que celà va avoir sur la circulation que 80kms d'autoroutes.

Assez de débats et de concertations inutiles pour un projet dont l'utilité ne fait plus aucun doute. Le temps est précieux.

A l'évidence ce débat est faussé , car il fait le procés de la route et du déplacement individuel en général.
A quand de vrais débats ?

Question de : Fortune Eric
Le projet autoroutier n°4 par Gap et Veynes présenté dans la rubrique contributions par Mr Faure est fort interessant. Il combine les 2 tracés actuels avec tous leurs avantages respectifs.

Cependant, des études ont elles été menées ?
Je penses qu'il serait pertinent de lancer des études sur cette solution afin de déterminer le cout et la faisabilité.

Ma question est la suivante : plutot que de passer par la vallée de l'Avance, un barreau autoroutier La Saulce-La Batie Neuve par le sud de Gap (par Neffes, Rambaud, la Batie-Vieille) est-il réalisable ?
Celui ci aurait un avantage de plus que celui par l'Avance, qu'est d'amèner l'autoroute directement au sud immédiat de Gap.

Et deuxièmement, par rapport à ce projet n°4 est-il possible de descendre l'autoroute de la Freissinouse à Neffes tout en gardant une pente acceptable ? La solution serait elle de réaliser le tracé en parrallèle avec la voie féree?

Merci

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur Eric FORTUNE,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée le 6 septembre 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

La solution de passage par Gap et Veynes que vous évoquez pose essentiellement un problème de fonctionnement. En effet, les usagers effectuant des trajets à moyenne/longue distance – par exemple une relation Aix En Provence– Grenoble – seraient fortement tentés de quitter l’autoroute à Sisteron – nord pour la reprendre à Aspres sur Buëch. Ils raccourciraient ainsi leur parcours d’un nombre non négligeable de kilomètres, tout en économisant sur le péage.
On se retrouverait alors avec un trafic important (qui n’a pas été évalué) sur la partie sud de la RN75, ce qui poserait notamment des problèmes au niveau des traversées d’agglomérations, en particulier Laragne et Serres.

Par ailleurs, pour des relations en continuité de la RN94, l’autoroute se trouverait assez éloignée de la rocade de Gap en projet, elle même peu adaptée, compte tenu de son environnement urbain, à accueillir du trafic. Du même coup, la desserte du Briançonnais – tant depuis le sud que le nord – poserait problème, et l’accès à la vallée de l’Ubaye depuis le nord ne serait pas améliorée non plus.

Concernant la solution que vous proposez de relier La Saulce et la Bâtie Neuve en passant, non pas par la vallée de l’Avance mais par le sud de Gap, à ma connaissance elle n’a pas été étudiée.
On peut cependant craindre qu’elle ne se situe, en de nombreux points à proximité immédiate de zones urbanisées ou en voie de l’être.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : Payen Jean-Pol
1. Techniquement pourquoi ne pas prévoir de traverser le Drac au niveau du barrage du Sautet (ouvrage court) et passer sous la commune de Corps ? puis en tunnel dans la zone la plus abrupte.
2. Pourquoi la région Bretagne bénéficie-t-elle d’un réseau 2x2 voies dense et gratuit avec pour les routes importantes un contournement systématique des communes ? Pourquoi ne bénéficie-t-on pas d’un tel avantage ?
3. Nous devons tous faire preuve de bon sens dans l’aménagement du territoire. Pourquoi ne pas considérer la N75 comme un itinéraire touristique exceptionnel et unique avec son balcon sur le Trièves et la vallée du Buëch. Cet itinéraire avec quelques aménagements est à préserver en l’état pour le réserver à l’économie touristique.
4. L’itinéraire par l’Est de gap offre une ouverture vers de nombreux sites touristiques (station de sports d’hiver, Savine, Embrun avec le lac de Serre-Ponçon) et permet le désenclavement de Gap vers le nord mais aussi vers les hautes vallées de la Durance en particulier lorsque le col du Lautaret est fermé et mal adapté au trafic des PL de plus de 26 t. Pourquoi remettre en question la sage décision du précédent ministre des transports ?
5. Le tracé d’une autoroute par l’Est de Gap permettrait dans une perspective plus ou moins lointaine de la raccorder au projet de liaison ferroviaire sous le col de Montgenèvre au niveau de la Bâtie Neuve. Il permettrait de soulager les autres passages alpins vers l’Italie. Les études ont-elles prises en considération une telle perspective ?
6. Pourquoi parlez vous de l’autoroute Grenoble-Sisteron et non du col du Fau-La Saulce ?
7. Techniquement pourquoi ne pas avoir longer les lacs formés par les barrages de Notre Dame de Commiers et du Montegnard, rives gauche, rive droite peu importe pour passer par St Sébastien

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage la DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : Martin Jean-Michel
Je fais partie de ceux pour qui, faire une contribution au débat, pourrait paraître présomptueux. En effet, je ne réside pas dans la région, en revanche, j'utilise la liaison actuelle environ 12 fois par an. "C'est un calvaire".
J'ai essayé de lire un maximum des informations et contributions qui figurent dans votre très riche dossier. (Je ne suis qu'un touriste et je n'ai pas tout lu... Mais ce que j'ai lu sur les échéances me parait effrayant quant aux délais de réalisation sans commune mesure avec ce que l'on réalise ailleurs en France et en Europe. Il n'est qu'à faire un tour chez les voisins italiens ! ! ! ! ! )
Pourtant j'ai une opinion sur la question comme je pense tous les Haut alpins, tous les Isérois, un grand nombre de Français et un grand nombre d'Européen "moyens".
Je suis pour l'autoroute par l'est de Gap.
Mes raisons sont :
Défense de l'environnement dans sa totalité (pas seulement les fleurs et les grenouilles mais aussi les femmes et les hommes de la région) :
La conception des autoroutes permet de réels progrès dans le traitement des eaux de ruissellement, dans l'aménagement de passages pour les animaux et les gaz d'échappement ne sont plus sous le nez des riverains.
La seconde raison est certainement le véritable désenclavement d'un département oublié, même pour le tourisme !!!!!!!! Mesurez ceux qui ont fait une fois le déplacement sans suite pour cause de "trop loin, trop long".
Je n'évoquerai pas les autres facteurs économiques d'autant plus évidents.(Je ne m'interroge plus sur l'aménagement des routes existantes que j'utiliserai pour éventuellement me rendre en excursion).
Je comprends par contre que certains s'interrogent sur la traversée de Grenoble qui me semble être un point plus préoccupant que le tracé. Il n'est guère possible de ne pas traiter l'autoroute sans traiter la traversée de Grenoble.
Par ailleurs, je me déplace assez fréquemment sur le réseau français et européen. Je prends l'exemple d'une autoroute de littorale, donc soit disant beaucoup moins onéreuse à la construction, entre Calais et Abbeville pour une distance comparable. Je ne me trompe pas en disant que les ouvrages d'art réalisés (autour de Boulogne par exemple) ne représentent pas des investissements largement moins onéreux que ce qui nous sont proposés.
Je pense que le fait de tergiverser depuis 30 ans et encore pour 30 ans fera que le coût va effectivement être multiplié par 10 ou 20.
Votre travail n'est-il pas, riche c'est vrai, mais peut-être relevant d'une autosatisfaction coûteuse pour le citoyen devant l'absence cruelle de perspectives des "politiques". Ce sont eux qui devraient s'avancer, ils décideront en se réfugiant derrière le paravent de la pseudo-démocratie.

Ma question ne fera donc que relever du bon sens commun.
Pour quelles raisons, contrairement à l'ensemble du réseau autoroutier conçu en France, traite-t-on ce projet en essayant de culpabiliser les pauvres citoyens de cette région en développant une stratégie micro géopolitique alors que dans les autres cas, on a privilégié la stratégie macro géopolitique et on n'a pas pris autant de gants pour des réalisations beaucoup plus coûteuses et pas moins ou plus écologiques ??

Question de : SILVESTRE Jean-Louis
Originaire de Gap, je suis profondément attaché à ma ville, que je retrouve le plus souvent possible, et où je retournerai un jour.

Parfois, je me demande si ce n'est pas le fort nombrilisme de ses citoyens, et notamment de ses élus et de ses responsables socio-économiques et associatifs, qui m'ont conduit à mener ma vie professionnelle dans "le monde extérieur".

L'autoroute est un moyen de liaison de vastes communautés humaines entre elles.

Le microcosme gapençais n'existe pas à cette échelle.

L'enjeu de cette autoroute est d'améliorer les liaisons entre les millions d'habitants du nord de l'Europe et la Côte d'Azur.

Mieux vaut pour les Hautes-Alpes un très gros flux passant par le col de Lus la Croix Haute qu'un petit flux passant par Gap, Nombril du Monde.

Cette position vaut déjà à court terme, mais encore plus à moyen terme : la saturation de l'aire urbaine et autoroutière Aix-Marseille conduira inévitablement à développer des barreaux de type "Manosque/Toulon", voire, plus tard, "Digne/Nice", soit une fantastique ouverture vers le Sud pour le 05.

Comment un gapençais peut-il considérer le tracé "Est de Gap"comme d'utilité publique et internationale, quand il génère :
- une dépense supplémentaire de carburant, sur le plan économique, mais surtout écologique ;
- du temps perdu, en heures de vies humaines, voire en risque d'accidents supplémentaires.

Sur le développement économique du Gapençais, je note que les susdites élites ont su très vite expliquer que le tracé "Ouest de Gap" (Charance) devait être écarté, au nom de hautes considérations écolo-paysagères.

Il aurait pourtant constitué un gain de temps très favorable au "passage par Gap", et un formidable balcon de découverte de leur splendeur.

Mais cela aurait imposé quelques sacrifices pour les habitants de certaines villas du quartier de Charance…

Inadmissible!

Et quelles protestations auraient élevées les gapençais si, lors de la réalisation Sisteron/Aix, d'affreux technocrates associés à d'insupportables égoïstes avaient proposé un léger détour vers une petite ville très sympathique. Qui aurait accepté de consacrer, à chacun de ses voyages vers la capitale régionale, seulement deux fois dix minutes de son temps en faveur du développement de Digne? Comment demander deux foix quarante minutesaux futurs usagers de Grenoble/Sisteron?

Enfin, l'autoroute n'est pas le seul déterminant du développement économique : de nombreuses villes et zones rurales se développent sans lui, d'autres, même sur un carrefour d'autoroutes, stagnent.

En complément du passage par Lus :
- la prolongation de l'autoroute existant au delà de Chorges (la portion Avance/Chorges est facile à réaliser dans la foulée du grand chantier de l'Avance) ;
- 150 ans après l'arrivée du train dans les Hautes Alpes, il serait peut être temps de mettre en deux voies le tronçon Veynes Gap, voire Chorges/Aspres sur Buech. Combien de retards de train sur cet axe vital vers Paris et Marseille sont imputables chaque jour à des problèmes de croisements? Cela permettrait également une desserte cadencée et fiable sur cette liaison. Un RER pour les Hautes Alpes, avec desserte directe des établissements scolaires et du centre ville!
- l'amélioration du barreau Veynes-Gap, en partant le plus près possible de Serres faciliterait les liaisons travail/domicile de beaucoup de gens, et améliorerait la (difficile) desserte vers Orange qui est déjà très fréquentée par la dynamique région de Septimanie.

Et tournons nous vers l'épisode suivant : la liaison TGV Barcelone/Venise par le Val de Durance!

Ma conclusion est claire: en tant que gapençais, et en tant que citoyen du monde, je suis PARTISAN DU TRACE PAR LUS LA CROIX HAUTE.

Question de : Casadepax Philippe
Malgré l'importance "flagrante" du désenclavement des Hautes-Alpes et notamment du briançonnais, ne serait-il pas possible d'effectuer un tracé de l'autoroute à l'ouest de gap et de prévoir une voie rapide (4 voies à 110 km/h) à l'est ?
Egalement, plutôt que de ne prévoir qu'un tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre, ne pourrait-on concevoir un tunnel routier ce qui mettrait Briançon à moins d'une heure de Turin sans risque de neige particulier ?

Question de : Le Gardeur Michel
Ponts et tunnels :
Lors du précédent projet dit de l'"A 51", suite à une expertise européenne, il avait été question de diminuer les ponts et tunnels du trajet passant par l'est de Gap, à 2 x 1 voie, pour diminuer les coûts qui avaient été fortement revus à la hausse par les-dits experts, vue l'instabilité des terrains rencontrés.
Ceci serait-il toujours d'actualité pour le projet d'autoroute-est actuel ?
Même question pour le projet d'autoroute-ouest.

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage la DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : Barrey Guillaume
Bonjour,

J'habite Clelles et je travaille à Grenoble. Je fais le trajet tous les jours. Je fais aussi régulièrement le trajet Clelles-Serres. En dehors des week-end et de la période estivale, je trouve que la RN75 est suffisante.
De plus cette route n'est pas dangereuse en elle même (état correct, large...) (à part peut-être quelques zones localisées). Aussi je ne suis pas "a priori" pour les solutions autoroutes, qui ne servent réellement que quelques jours par an.

Mais cela n'est pas sans compter le comportement de nombreux automobilistes qui prennent cette route pour un circuit de course. En trois ans je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé a faire freinage d'urgence parce que je me suis trouvé nez-à-nez avec une voiture arrivant en face qui double un camion ou une voiture, dans un virage, sans aucune visibilité, au mépris le plus total des lignes blanches. Combien de fois je me suis fait talonner par un véhicule (voiture ou même camion), qui ne respecte ni limite de vitesse, ni distances de sécurité. Combien de fois j'ai été obligé de ralentir, voire de stopper, car un automobiliste arrivant en face, double un vélo ou un tracteur, alors qu'il n'a même pas pensé que quelqu'un pouvait arriver en face (et je ne parle pas de la distance entre les cyclo et les voiture qui les doubles qui ne sont pas respectée).

Est-ce qu'une amélioration de cette route RN75 empêchera les automobilistes de doubler quand on ne peut pas ? Malheureusement je pense que non. Faut-il renforcer les contrôles de vitesse ?
C'est pourquoi je pense qu'une autoroute a au moins le mérite d'avoir un talus central, et permet de mettre en sécurité les cyclos, et les véhicules lent (tracteurs nombreux dans le Trièves).
Quel sont les statistiques en nombre d'accidents et en gravité sur les routes par rapport aux autoroutes ? Je ne sais pas, vous pourrez peut-être me le dire. Ce que je sais c'est que je me sens plus en sécurité sur une autoroute, ou sur une nationale, si tous les fous fous du volant qui sont pressé sont sur l'autoroute - encore faut-il que le prix du péage ne les encourage pas à prendre la nationale.

Merci pour le débat public qui nous permet de nous exprimer.

Question de : FERRAND Bruno
Je remercie d’abord la Commission Particulière du Débat Public
et, tout particulièrement, son président, M. Daniel Ruez,
ainsi que M. Yves François, pour la qualité de l’Atelier public
sur la liaison Ambérieu-Sisteron (et donc la traversée de Grenoble)
qu’ils ont animé à Grenoble, le jeudi 29 septembre 2005,
tout en regrettant qu’il n’ait pas eu l’audience qu’il méritait
et qu’il soit intervenu relativement tardivement dans le Débat public.

Toutefois, n’ayant pas lu sur le site Internet de la CPDP
de compte-rendu de cet Atelier au cours duquel je suis brièvement
intervenu en tant que membre du Conseil Consultatif du Secteur 3 (CCS 3)
de Grenoble, je me permets de reposer les deux questions suivantes,
juste avant la réunion de clôture à Grenoble de ce 13 octobre :

1 – Qu’attend-on pour limiter à 70 km/h la vitesse sur la portion de l’A 480
qui borde (et sépare !) les communes de la région grenobloise,
notamment entre l’échangeur du Rondeau et celui des Martyrs ?
Le CCS 3 a déjà donné un avis en ce sens à la Ville de Grenoble
qui a émis le même vœu !
Cette réduction de vitesse s’inscrirait dans le cadre du projet
« Autoroutes apaisés »
et prendrait en compte les opérations de renouvellement urbain actuelles
et futures.
Ses multiples avantages par rapport au bruit, la pollution, la fluidité du trafic,
donc la sécurité des usagers, etc. , ne sont plus à décrire et ne se limitent pas aux pics de pollution, estivaux ou hivernaux …

2- A certains endroits, existent déjà des murs anti-bruits ou des murets …
mais leur efficacité est limitée dans le temps et l’espace.
La couverture partielle, voire totale, de l’A 480, qu’elle reste à 2x2 voies
ou qu’elle soit élargie à 2x3voies, est-elle envisagée ?
Certains élus isérois de haut rang l’ont laissé entendre,
alors que d’autres, aussi éminents, se sont déclarés ignorants
des projets de l’Equipement …


Merci par avance pour vos réponses,
Bruno Ferrand.
************

Question de : MICHEL Louis
Monsieur le Président,
je vous avais adressé un courriel , afin de participer au débat public concernant le projet de liaison Sisteron Grenoble. En relisant cet envoi , je m'aperçois que j'avais dû adresser un brouillon avec quelques idées géénrales, mais non reliées et dépouvrues de sens.
Veuillez trouver ci dessous ma lettre .

Projet de laison auto routière Grenoble /Sisteron par l'ouest
Monsieur le Président ,
je vous prie de trouver ci aprés quelques réflexions que m'apporte la lecture des questions réponses et contributions liées à ce débat public
On peut les sérier en deux catégories, me semble-t-il.
Celles qui, au travers de considérations écologiques, de rejet des nuisances diverses, pollution bruit, s'autoprotégeant dans leur carré des Alpes au milieu des petits oiseaux de la verdure et autres sites magnifiques, ne voudraient pas voir entamer ce capital, dont ils consentent tout de même à laisser profiter quelques touristes qui viennent alimenter l'économie de la région. Ces mêmes sont souvent grands consommateurs d'autoroute, de terrain d'aviation, de TGV , mais comme c'est ailleurs . ...Par où passent -t- ils donc, pour aller à Marseille, à Paris ou en Espagne , s'ils n' empruntent pas l'autoroute qui dénature les charmants petits villages de Bourgogne du Languedoc ou de Provence.?
Et puis, il y a ceux qui considèrent qu'une autoroute , c'est utile au désenclavement , au développement d'une région, à l'aménagement du territoire, C' est quelquefois dérangeant, comme le TGV et les avions. Mais si l'on veut partager le développement , il faut aussi savoir intégrer quelques contraintes .
Une liaison autoroutière me semble un bon élément de réponse aux attentes
Elle doit pendre en compte la desserte de Gap, et au delà du nord du département Mais surtout le sud qui semble la partie la moins développée , car situé en dehors des flux de tourisme surtout l'hiver . Quelques industries pourraient alors s'installer avec une liaison rapide vers les centres de consommation et de production du pays et de l'Europe.
Le tracé qui suit le Buech, avec une indispensable bretelle qui raccorde Gap qu’il faut relier de toute manière, me semble le moins onéreux, le plus rapide en temps de desserte et de réalisation.
Je vous remercie de votre écoute et vous demanderais de me faire parvenir une copie de croquis ou cartes même sommaires du tracé empruntant la vallée du Buech.
Dans cette attente, veuillez agréer l’expression de toute ma considération

Question de : ALLAGNAT LAURENCE
Tous les voyants sont au rouge : finances publiques, environnement, énergies fossiles,... Pourquoi s'obstine-t-on dans un tel projet (autoroute de montagne par l'est de Gap) ?
J'habite le Trièves, et pendant les vingt prochaines années, je vais voir défiler les engins, supporter les travaux, voir se modifier un paysage jusque là préservé de cette folie des hommes à vouloir toujours aller plus vite, désenclaver, délester, fluidifier... Pourquoi au fait ?
Ah oui ! Dans vingt ans, je pourrais regarder les vacanciers filer à toute allure sur leur lieu de villégiature, et les camions enfin libérés... et ... déménager.

Question de : DANGLES Gérard
Bonjour,
Je m'étonne qu'aucun projet ne fasse cohabiter les deux solutions autoroutières. Si on choisissait le projet de liaison passant par Lus et prévoyait un accès autoroutier ou nationale à 4 voies entre Gap et Aspres on obtiendrait un projet dont le coût ne serait certainement pas plus élevé que el projet Est et permettrait de ne pas pénaliser les usagers (de loin les plus nombreux) circulant sur l'axe Grenoble Méditerranée. De plus ces deux projets étant indépendant leur mise en oeuvre serait plus souple. Quant aux temps de déplacement ils seraient quasiment identiques sur l'axe Gap Grenoble en passant par Aspres plutôt que sur l'axe autoroutier Est.
Pourquoi cette solution n'a-t-elle pas été envisagée ?
Gérard dangles

Question de : MEGIS Gilles
Monsieur le Président,
Je sui Maire d'une petite commune des Alpes de Haute Provence située à une quarantaine de kilomètres de Manosque. comme de nombreux élus de ce département alpin, je suis très sensible à tout ce qui touche àson désenclavement et à son développement économique générateur de richesse, oh combien indispensables pour notre département pauvre ! Pour atteindre ces objectifs, il faut des voies de pénétration modernes et rapides, capables de drainer les flux touristiques (très importants depuis l'Europe du Nord vers notre région) et favoriser les échanges commerciaux et économiques. Ces arguments avaient été avancés il y a presque vingt ans lors de l'élaboration du projet A51. Une belle réalisation mais hélas non terminée. Aquoi sert d'avoir construit une autoroute depuis Aix en Provence jusqu'aux portes de Gap si celle-ci ne débouche pas sur Grenoble? Est-ce normal en ce début de XXI ème siècle, qu'il faille plusieurs heures de route pour joindre Sisteron et Grenoble par le Nationales 75 ou 85 ? La solution la plus appropriée semble être la liaison par l'Ouest de Gap. Je partage totalement les arguments avancés par Monsieur Claude Domeizel, Sénateur des Alpes de Haute Provence, favorable à ce tracé, comme il le précise dans son courrier du 8 Septembre 2005.
Notre zone géographique constitue l'axe de passage obligatoire entre l'Europe du Nord et l'Europe du Nord. La vallée du rhône avec l'A7 est quasiment saturée en période de pointe. Tout le monde se plaint des interminables "bouchons" qui la caractérisent. La liaison des deux tronçons de l'A51 permettrait ainsi de désengorger. Avec l'A75 qui vient d'être achevée, nous aurions ainsi des voies de communication dignes de ce nom.
Je fais remarquer au passage, que le fameux poitn noit de l'A75, la traversée de Millau, a été solutionné par la construction d'un magnifique pont, symbole des prouesses techniques françaises. Celui-ci a coûté très cher, sans que les autorités de décision aient fait traîner les débats, les choses sont allées très vite, pas comme chez vous...
Ce que je peux constater dans cette affaire, c'est qu'en France on aime bien les débats, créer des commissions, des sous-commissiosn, on se gargarise de belles paroles. Pendant ce temps nous n'avaçons plus, nous reculons toujours les problèmes afin de ménager les susceptibilités des uns et des autres en occultant l'essentiel : l'intérêt général.
Si depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, nos dirigeants avaient agi de la sorte, nous en serions encore à l'époque du Moyen Age...
Ce qui parait être la plus scandaleux, c'est que ce projet, comme beaucoup d'autres ailleurs, nous ayons englouti des fonds publics gigantesques pour des études qui n'ont pas débouchées. Réalisée, il y a 15 ans en arrière, la liaison de l'A51 aurait couté beaucoup moins cher, et de loin. quel gâchis!
Veuilez agréer Monsieur le Président, l'assurance de ma considération distinguée
Le MAire de Roumoules Gilles MEGIS.

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier en date du 28 septembre 2005.

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle sera prise en compte dans le bilan global de la concertation que la Commission Particulière du Débat Public tirera de l’ensemble du débat.

Elle concourt ainsi à la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public qui se conclura par une décision du gouvernement au cours du premier trimestre 2006.


Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération très distinguée.

Pour le Directeur Régional de l'EquipementDominique Sudre Montoya

Question de : Ravera 
Je ne suis pas venu pour écouter développer l'opinion de tel ou tel personne
jugé et parti. Depuis bientôt 2 décennies un tracé avait été tracé. Pourquoi
toujours changé si l'utilité publique est avérée. La logique doit être
respectée, indépendamment des coûts. Le trajet direct Gap est certainement
le plus logique, et pour se rapprocher de Briançon et de l'Italie. Gouverner
c'est Prévoir ?

Réponse :
Marseille le 20 Octobre 2005
Madame, Monsieur RAVERA


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question écrite déposée lors de la réunion de Mens, veuillez trouver les éléments suivants.

J’ai bien noté votre préférence pour le tracé passant par l’est de Gap. Le projet de liaison Grenoble – Sisteron est complexe. Selon qu’on privilégie la rapidité des liaisons nord – sud ou l’amélioration de la desserte du territoire des Alpes du sud, l’une ou l’autre option répond mieux aux objectifs.
À l’issue du débat et après avoir entendu l’ensemble des arguments, le ministre de l’équipement prendra une décision qui sera suivie du lancement d’études détaillées et d’une enquête publique.
Après déclaration d’utilité publique, le projet retenu pourra être mis en œuvre.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya