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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

Thèmes précédents

Thème séléctionné : Axe nord/sud

Question de : PAUTRIEUX JOEL
Bonjour,

Une des raisons d'être de la liaison Grenoble-Sisteron est de faciliter les échanges entre les alpes du nord et les alpes du sud, et plus largement, étendu jusqu'à l'europe de l'est.
Dans ces conditions, comment envisagez vous la liaison entre l'A41 et l'A51 (Grenoble-Sisteron) ?

Réponse :
Monsieur,

Marseille, le 29 Juin 2005
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier électronique déposé le 6 Juin 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public.

Vous souhaitez connaître les modalités de la traversée de Grenoble dans l’hypothèse d’une mise en service de l’autoroute A51 entre Sisteron et Grenoble pour les flux de véhicules sur un axe Genève-Côte d’Azur.

La liaison entre l'A41 et l'A51 au droit de Grenoble est assurée par la Rocade Sud dont les principaux diffuseurs connaissent quotidiennement des phénomènes de congestion à l'heure de pointe du matin et à l'heure de pointe du soir. Cette congestion résulte d'un trafic essentiellement urbain à destination ou en provenance de l'agglomération grenobloise.

A l'horizon 2020, la mise en service de l'autoroute A51 entre Grenoble et Sisteron ne devrait toutefois avoir qu'une incidence très limitée sur le fonctionnement global de l'A41 et de la Rocade Sud car le trafic supplémentaire supporté par ces axes serait un trafic de transit d'un faible volume et n'ayant pas la même répartition journalière que le trafic urbain.

En effet, les tests de trafic effectués sur le modèle interurbain mis au point pour l'étude de la liaison Grenoble-Sisteron, nous permettent d'évaluer à l'horizon 2020 :
- à environ 800 véhicules par jour le trafic supplémentaire sur l'A41 qu'engendrerait la réalisation d'une autoroute l'A51 par l'Est de Gap par rapport à la situation au même horizon sans A51.
- à environ 1100 véhicules par jour le trafic supplémentaire sur l'A41 qu'engendrerait la réalisation d'une autoroute l'A51 par Lus.

Ces trafics supplémentaires "en transit au droit de Grenoble" représentent donc moins de 5% du trafic de transit attendu en 2020 sur l'A41. Leur incidence sur la Rocade Sud, qui supporte actuellement déjà plus de 90 000 véhicules par jour sur certaines sections, sera proportionnellement encore plus faible.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Sorrel Andre
Bonjour,

Quand l'A51 sera en service, elle deviendra un axe majeur entre Genève et la Côte d'Azur.
Aussi, comment se fera la traversée de Grenoble (connection entre l'autoroute A41 et A51) en sachant que la rocade sud (RN87) qui contourne Grenoble et qui est le passage obligé est actuellement saturée?

Merci d'avance pour votre réponse.

Cordialement.

Réponse :
Monsieur,
Marseille, le 7 Juillet 2005

Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée par e-mail sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Vous souhaitez connaître les modalités de la traversée de Grenoble dans l’hypothèse d’une mise en service de l’autoroute A51 entre Sisteron et Grenoble pour les flux de véhicules sur un axe Genève-Côte d’Azur.

La liaison entre l'A41 et l'A51 au droit de Grenoble est assurée par la Rocade Sud dont les principaux diffuseurs connaissent quotidiennement des phénomènes de congestion à l'heure de pointe du matin et à l'heure de pointe du soir. Cette congestion résulte d'un trafic essentiellement urbain à destination ou en provenance de l'agglomération grenobloise.

A l'horizon 2020, la mise en service de l'autoroute A51 entre Grenoble et Sisteron ne devrait toutefois avoir qu'une incidence très limitée sur le fonctionnement global de l'A41 et de la Rocade Sud car le trafic supplémentaire supporté par ces axes serait un trafic de transit d'un faible volume et n'ayant pas la même répartition journalière que le trafic urbain.

En effet, les tests de trafic effectués sur le modèle interurbain mis au point pour l'étude de la liaison Grenoble-Sisteron, nous permettent d'évaluer à l'horizon 2020 :
- à environ 800 véhicules par jour le trafic supplémentaire sur l'A41 qu'engendrerait la réalisation d'une autoroute l'A51 par l'Est de Gap par rapport à la situation au même horizon sans A51.
- à environ 1100 véhicules par jour le trafic supplémentaire sur l'A41 qu'engendrerait la réalisation d'une autoroute l'A51 par Lus.

Ces trafics supplémentaires "en transit au droit de Grenoble" représentent donc moins de 5% du trafic de transit attendu en 2020 sur l'A41. Leur incidence sur la Rocade Sud, qui supporte actuellement déjà plus de 90 000 véhicules par jour sur certaines sections, sera proportionnellement encore plus faible.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Signé le Directeur régional de l'équipement, Alain Budillon

Question de : ERNY Jean-Pierre
Bonjour,
Je ne comprends pas que l’on se pose encore aujourd’hui la question de l’intérêt de cette autoroute qui aurait dû être achevée depuis longtemps.
Non seulement il est urgent de réaliser cette liaison Grenoble - Sisteron, mais elle devrait être en outre prolongée vers le Sud par un axe Sisteron – Nice (ou Cannes), mais vers le Nord par un axe Annecy – Besançon et Remiremont !
Une liaison directe serait également souhaitable entre Bourgoin et l’A42 vers Bourg-en-Bresse.
Cela constituerait un véritable doublement de l’axe Nord – Sud de la vallée du Rhône saturée.
Attention, il faudra que parallèlement à l’achèvement du tronçon Grenoble – Sisteron, un véritable contournement de Grenoble soit réalisé, car ce n’est pas la voie rapide actuelle qui longe le Drac et l’ex-U2 qui pourront résorber le trafic ! Ce contournement devra être réalisé en plus de l’achèvement du boulevard de ceinture de Grenoble, donc le tunnel sous la Bastille.
Jean-Pierre Erny

PS : pour information, je vous joins la remarque que j’avais mise sur le forum Internet d’une chaîne de télévision nationale le 23 Novembre 1999, à la suite du blocage de l’autoroute A7 :
autoroute Grenoble – Sisteron – Nice
Je suis avec intérêt ce qui est dit au cours de vos journaux télévisés sur le blocage de l'autoroute A7 et notamment sur la recherche des "responsables".
Une responsabilité que l'on n'a pas citée dans tous les débats est la saturation de cette autoroute avec un débit de l'ordre de 1200 poids lourds à l'heure, ce qui fait effectivement les 2000 à 2500 véhicules qui se sont retrouvés piégés dans les 2 heures qui ont été nécessaires pour prendre la décision de fermer l'autoroute.
Pourquoi cette autoroute est-elle saturée ?
Une des raisons importantes est le blocage de la construction d'une seconde voie importante Nord / Sud-Est qui manque à un grand pays qui se veut moderne comme la France.
Si l'autoroute Grenoble - Sisteron, avec son prolongement direct Sisteron - Nice vers l'Italie en direction de Gênes existait, il est certain en effet que cela permettrait une circulation plus fluide, donc une pollution plus faible d'une part, et des itinéraires plus courts pour beaucoup de trajets, donc encore une autre baisse de la pollution d'autre part !
L'autoroute Grenoble - Sisteron est bloquée par les verts, et Madame Voynet a défilé en tête du cortège contre les travaux de l'autoroute. On peut donc dire que le Ministre de l'Environnement porte directement sa part de responsabilité dans cette saturation et donc ce blocage de l'autoroute, dès qu'il y a un petit problème sur cet axe ! Elle porte donc, avec sa formation d'origine, les Verts, une responsabilité indirecte certes, mais réelle, dans la surpollution créée par les bouchons et les ralentissements dus à la saturation des axes autoroutiers, alors qu'elle se fait le porte-parole de la défense de la qualité de la vie et d'un environnement de vie agréable, chose que toute personne sensée souhaite évidemment !
Qui osera le dire ?
JP Erny / Grenoble
FIN

Pourrait-on m’éclairer sur les raisons de la lenteur de l’avancement d’un tel projet ?


Réponse :
Marseille, le 7 Juillet 2005
Monsieur,


J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier électronique déposé le 13 Juin 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public.

Merci pour votre contribution et l’expression de votre opinion. Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle alimentera la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public, au moment de tirer les conclusions de ce débat public, au début de l’année 2006.

Le projet de liaison entre Grenoble et Sisteron en débat aujourd’hui, entre dans une politique globale d’aménagement du territoire décidée lors des réunions du Comité Interministériel du Développement et de l’Aménagement du Territoire (CIADT). Lors de la dernière réunion du CIADT du 18 décembre 2003 le gouvernement a fait connaître l’ensemble des projets autoroutiers à étudier. Ces projets font ensuite l’objet de concertations selon la réglementation et en particulier la loi de Proximité du 27 février 2002. C’est dans ce cadre que le débat sur la liaison Grenoble – Sisteron a été lancé.

Les prévisions de trafic à l’horizon 2020 ont été faite dans le cadre d’un «réseau de référence» (pages 62 et 63 du dossier de débat) composé du réseau routier actuel complété par les projets dont la mise en service est prévue d’ici 2020. En revanche ce réseau ne prend pas en compte les projets du ressort des collectivités locales sauf ceux prévus dans le cadre des actuels contrats de plan État - Région.
Concernant les prolongements vers le nord et vers le sud de l’A51, deux projets ont été intégrés au réseau de référence :
§ l’A48 entre Ambérieu et Bourgoin ;
§ l’A510 entre Cadarache et St Maximin, qui relie l’A51 à l’A8, permettant des liaisons du type Grenoble – Nice sans passer par Aix en Provence.

En ce qui concerne la saturation de l’A7, les Ministres des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer, et de l’Ecologie et du Développement Durable ont saisi la Commission Nationale du débat Public le 27 Mai d’un dossier relatif aux perspectives d’écoulement du trafic dans la vallée du Rhône et sur l’arc languedocien.
Cependant les études de trafic menées dans le cadre du projet Grenoble-Sisteron montrent que les reports de trafics de l’autoroute A7 vers l’A51 seraient relativement limités. Ils seraient essentiellement constitués d’usagers pour qui l’axe alpin est l’itinéraire le plus direct et qui ne l’empruntaient pas à cause de ses mauvaises caractéristiques. Par exemple, de nombreuses personnes qui se rendent de Marseille à Grenoble préfèrent actuellement passer par l’autoroute A7, qui autorise un trajet plus rapide. Une fois achevée l’autoroute A51, ces usagers se reporteront sur ce nouvel axe plus direct.


Compte tenu de ce qui précède, les études déjà menées sur les perspectives d’évolution du trafic sur l’A7 semblent montrer que les reports vers l’A51 ne compenseraient pas les risques de saturation de l’axe rhodanien.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Crivello Roland
Alors que l'autoroute de la vallée du Rhône est soivent surchargée, pourquoi cette tergiversation à propos de l'achèvement du tronçon entre le col du Fau et la Saulce, actuellement mal irrigué?
La portion d'autoroute de 150 km devant relier Sisteron à Grenoble a fait l'objet de nombreuses études depuis plusieurs années (...).
En effet, l'enjeu est important car les 60 km manquant aujourd"hui constituent le chainon manquant d'un deuxième axe nord-sud nécessaire au décongestionnementde l'autoroute de la vallée du Rhôneet au désenclavement du sud du massif alpin.
Veuillez agréer Monsieur le président l'assurance de mes sentiments repsectueux.

PS il y a quatre fois moins de morts sur les autoroutes que sur les nationales, notamment le RN75 et 85

Réponse :
Monsieur,
Marseille, le 7 Juillet 2005
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier du 6 Juin 2005 adressé à la Commission Particulière du Débat Public sur la liaison Grenoble- Sisteron .

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Comme vous l’évoquez dans votre lettre, les principaux objectifs de ce projet sont le désenclavement des Alpes du sud et l’amélioration des relations entre le nord et le sud des Alpes.
Vous avez également raison sur la sécurité : sur les routes nationales 75 et 85 le taux d’accident reste supérieur à la moyenne nationale, et, globalement, on constate que – pour un nombre donné de kilomètres parcourus – le nombre de tués sur autoroute est trois fois plus faible que sur les autres types de routes.

En revanche, la problématique de décongestion de la vallée du Rhône par l’A51 appelle quelques remarques. Les études de trafic que nous avons réalisé dans le cadre du projet Grenoble-Sisteron montrent que les reports de trafics de l’autoroute A7 vers l’A51 seraient relativement limités. Ils seraient essentiellement constitués d’usagers pour qui l’axe alpin est l’itinéraire le plus direct et qui ne l’empruntent pas actuellement à cause de ses mauvaises caractéristiques. Par exemple, de nombreuses personnes qui se rendent de Marseille à Grenoble préfèrent actuellement passer par l’autoroute A7, qui autorise un trajet plus rapide. Une fois l’autoroute A51 achevée, ces usagers se reporteront sur ce nouvel axe plus direct.
Compte tenu de ce qui précède, les études déjà menées sur les perspectives d’évolution du trafic sur l’A7 semblent montrer que les reports vers l’A51 ne compenseraient pas les risques de saturation de l’axe rhodanien.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Wiedenhoff Alain
Le débat ne porte que sur la liaison Grenoble Sisteron. Ce n’est qu’un maillon de la transalpine. Ce maillon doit prendre en considération les autres projets autoroutiers. Pourquoi cette exclusion du dossier technique ?

Réponse :
Marseille le 23 Août 2005
Monsieur,
Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question écrite déposée lors de la réunion du 9 juin à Grenoble, veuillez trouver les éléments suivants.
Si le débat actuellement en cours ne porte que sur la liaison Grenoble –Sisteron, les autres projets n'ont pas été oubliés pour autant.
Les prévisions de trafic à l'horizon 2020 ont été faites dans le cadre d'un « réseau de référence » (pages 62 et 63 du dossier de débat), composées du réseau routier actuel, et complétées par les projets dont la mise en service est prévue d'ici 2020.
Ont été intégrés au réseau, en particulier les projets qui prolongent l'A51 vers le nord et vers le sud :
Ø A48 entre Ambérieu et Bourgoin ;
Ø A510 entre Cadarache et St Maximin, qui relie l'A51 à l'A8, permettant des liaisons du type Grenoble - Nice sans passer par Aix-en-Provence.
En revanche, ce réseau ne prend pas en compte les projets du ressort des collectivités locales sauf ceux prévus dans le cadre des actuels contrats de plan État –Région.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Bouteille Yves
Quelle est la véritable finalité de l’A51, entre Sisteron et Grenoble ? Est-ce d’assurer une fluidité maximum du trafic routier entre deux régions, ou bien de desservir en zigzagant déci delà quelques points du territoire considérés comme prioritaires ?

Réponse :
Marseille le 27 jullet 2005
Monsieur,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question en date du 7 juin, veuillez trouver les éléments suivants.

Le projet de liaison Grenoble – Sisteron a deux finalités principales :

§ relier les Alpes du sud et les Alpes du nord, ce qui inclut les échanges entre les régions PACA et Rhône – Alpes ;

§ améliorer la desserte des Alpes du sud, c’est à dire permettre d’accéder dans de meilleures conditions aux Hautes Alpes et au Sud Isère, ainsi qu’à certains territoires de la Drôme (Diois) et des Alpes de Haute Provence (Ubaye).

Le projet devra donc être capable à la fois d’écouler dans de bonnes conditions des flux de longue distance et d’irriguer les territoires traversés grâce à des échangeurs plus nombreux que ce qu’on a l’habitude de rencontrer sur une autoroute de plaine.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : Branchet Michel
1- Comment les « décideurs » peuvent-ils être aussi peu visionnaire. Les questions des transferts est à voir sur le long terme ; et tous les analystes nous annoncent une catastrophe au niveau du coût du …. (pic de production dans vingt ans è ré enrichissement phénoménal compte tenu de la demande) Le lobby de transport routier continuera-t-il toujours à empêcher le vrai débat sur le ferroutage ?

2- Quel est l’intérêt réel d’une liaison autoroutière sachant qu’à terme seul le ferroutage pourra répondre intelligemment, économiquement et écologiquement au problème des transports et de déplacements (ne pas oublier que le pétrole est une denrée rare).

Réponse :
Monsieur,
Marseille le 20 juillet 2005
Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à vos questions déposées par e-mail sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Le ferroutage constitue effectivement une alternative au transport routier de marchandises, au même titre que le fret ferroviaire ou le cabotage maritime. Un débat doit d’ailleurs avoir lieu au premier semestre 2006 sur l’avenir des transports dans la vallée du Rhône et sur l’arc languedocien, débat au cours duquel seront examinées les possibilités offertes par tous les modes de transport.

Pour ce qui concerne les Alpes du sud, les possibilités d’amélioration de la desserte ferroviaire ont été étudiées (« Amélioration des déplacements dans les Alpes du sud – Étude multimodale d’orientation – Septembre 2003 » - Étude disponible sur le site Internet de la DRE PACA).
Les résultats de cette étude tendent à montrer que les services ferroviaires vers les Alpes du sud pourraient être sensiblement améliorés, mais que cela n’empêchera pas les conditions de circulation sur les principaux axes routiers de se dégrader.
Ces risques de saturation ne sont d’ailleurs pas liés aux transports de marchandises, qui resteront faibles sur ces axes puisque, dans l’hypothèse de la réalisation d’une liaison autoroutière entre Grenoble et Sisteron, le pourcentage de poids lourds se situerait entre 5 et 6% du trafic total. Il paraît donc difficile dans le cas des Alpes du sud, de voir dans le ferroutage une alternative à l’amélioration des axes routiers dont la vocation principale demeurera le transport de voyageurs.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Beaud Gisèle
Messieurs,
Habitante du Trièves et Grenoble, j'ai lu attentivement votre journal n°2 juin 2005., concernant la liaison Grenoble-sisteron.
On en parle en effet depui de longues années. Par Corps ou par Lus-la-Croix Haute? mais, à mo avis le grand problème n'est pas là, même s'il serait plus logique qu'elle passe par Corps pour désenclaver La Mure-Mens-Coprs et rejoindre plus facilement Briançon-l'Italie.
non, le grand problème réside dans la Traversée de Grenoble qui va voir son trafic routier se doubler ou plus. Or, notre ville est déjà saturée actuellement. Si rien n'est prévu pour la trafic arrivant des autoroutes Lyon-Valence et Genève-Haute Savoie-Savoie et voulant emprunter la liaison, leur évitant ainsi le contour Valence Aix en Provence, comment Grenoble pourra subir et gérer cet affaire? Je serais heureuse que cette question soit posée et examinée "publiquement". La déviation Nord Sud par les Alpes n'est pas une simple liaison partant de Grenoble!
A vous lire Merci
G. Beaud.

Question de : Roubaud  Emile
1- Plusieurs solutions sont possibles pour relier Grenoble à Sisteron. Mais quand on connaît les caractéristiques économiques de la Mathysine, du Champsaur et du Gapençais, zone où il fait « bon vivre » on est obligé de reconnaître que le tracé Est de Gap (malgré son coût sans doute plus élevé et les difficultés techniques des terrains traversés) est le plus favorable car plus générateur d’implantations d’activité et le plus pourvu de stations d’été et d’hiver.
Par contre le tracé Ouest Gap accélère le transit des véhicules (VP et PL) et n’est pas générateur de richesses économiques pour les Hautes-Alpes qui en ont bien besoin.
Le tracé Est de Gap est plus structurant et propre aussi indirectement au briançonnais et au Queyras, régions enclavé s’il en est.
En ce qui concerne les travaux on peut dire qu’actuellement il n’y a pas de problèmes techniques insolubles dans la construction (tunnels), il n’a que des problèmes financiers !
Il paraît donc logique et économiquement nécessaire de valoriser l’économie des pays de matheysine, Champsaur, Gapençais et de donner priorité au tracé Est.
Par ailleurs rien n’interdit d’améliorer le tracé de la RN 75 afin de faciliter l’écoulement des VP caravanes et camions légers vers le Sud depuis Grenoble et ses vallées.

2- Tracé Ouest ou Est de Gap ? Pour des spécialistes économiques le tracé Est est à l’évidence un générateur de développement économique (tissus PME et industries nouvelles à implanter dans un cadre plus agréable, qu’il s’agisse du Gapençais, du Champsaur, de la vallée de la Vence).
Le tracé Est ne traverse que de petites localités sans grand potentiel économique. C’est un projet qui accélère les déplacements de Grenoble vers la vallée de la basse Durance et de la Côte d’Azur sans provoquer un développement économique « on ne s’arrêtera pas ».

3- Les dossier évoque le renforcement et l’amélioration du réseau ferroviaire sud alpin. Cette situation résulte d’un développement industriel très faible par rapport aux Alpes du Nord (papeterie, électrochimie, électrométallurgie). Cependant les axes Aix- Grenoble et Aix-Briançon pourraient servir de voies de transport fret. En effet ces lignes ne sont pas exploitées la nuit. On pourrait très bien étudier la possibilité d’y faire transiter des convois de marchandises (malgré le faible arment de la voie et les rampes …………….) mais en exploitant dans cette période morte des trains cargo avec deux blocs en tête et deux blocs en queue à faible vitesse mais avec des moyens techniques modernes (radio, liaisons entre mécaniciens). Cela permettrait de dégager Vintimille et la vallée du Rhône : exploitations comme aux USA avec des trains lourds, lents, mais remorqués pas des locomotives puissantes, à la rigueur intercalées dans la rame.
La ligne Aix- Briançon est dotée d’une plate forme à double voie entre Veynes et Gap- Gap et Mont-Dauphin, je crois.
Cette exploitation de délestage des routes peut se faire à l’aide de locomotives diesel. Ceci n’exclue pas la possibilité d’équiper Gap- Briançon- Italie (tunnel sous l’Echelle). L’artère avec une électrification 25000 volts, ce qui représente 80 à 90 km.

4- Liaisons ferroviaires avec l’Italie : on évoque un tunnel ferroviaire sous le Mt Genèvre. Ne serait-il pas préférable sous le col de l’Echelle, beaucoup plus court et permettant de relier Briançon à Bardonnechia c’est-à-dire vers deux directions Modane et Turin. Ce projet a été étudié par les chemins de fer français. Projet de petite envergure mais permettant d’avoir accès au TGV en électrifiant la ligne Gap- Briançon (en 1er étape).

Question de : Bougard Marie-Laure
Bonjour,

Je n’ai pas pris la parole car je n’avais pas de question à poser qui soit porteur d’intérêt.



Ce mail me permet de « me faire plaisir » en m’exprimant discrètement . . .



Ce que je constate c’est que depuis 28 ans que je suis à Gap on parle de ce sujet, que certains politiques ont fait leur campagne électorale en se servant du sujet (alors même qu’avant ils s’y étaient opposés), que notre département est soumis aux mêmes contraintes que les autres (nuisances – environnement – besoin de se déplacer, etc . . . ) et qu’à ce jour rien n’est fait alors que la plupart des départements qui étaient dans le besoin circulent déjà sur « leurs infrastructures ».



Je suis soumise par ma profession à de très nombreux déplacements, j’ai tout essayé – train (souvent en panne) – avion à grenoble (mais moins de trafic aérien) – avion à marseille – route – tgv à aix en provence – avion à lyon dans certains cas. . . . ce n’est pas simple.



Lorsque je vois les infrastructures du BRENNER, sur l’île de MADERE, en ITALIE (GENOVA jusqu’à la frontière 110 tunnels et ponts . . .)et partout ailleurs dans le MONDE il y a véritablement quelque chose qui m’échappe.



Je suis choquée de l’hypocrisie de ceux qui sont contre l’autoroute et qui se déplacent PAR AUTOROUTE. Ils devraient être INTERDIT à ces personnes d’utiliser les autoroutes.



Cette attente est le fruit du conflit politique et des règlements de compte dont l’utilisateur fait les frais.



Un flux de circulation en continu est à mon avis moins nuisible – un tunnel qui traite l’air est à mon avis plus profitable que le reste



Quel dommage pour tout.

Ce n’est que mon point de vue évidemment.



Meilleures salutations

Réponse :
Madame Marie-Laure BOUGARD,

Marseille, le 29 Juin 2005

Je vous remercie pour votre contribution et l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle alimentera la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public, au moment de tirer les conclusions de ce débat public au début de l’année 2006.


Veuillez agréer, Madame, l’expression de ma considération distinguée
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon.

Question de : Schmid Henri
Messieurs,
J'ai lu avec intérêt le numéro du Journal du débat public.
Je me permet de vous adresser, sous ce pli, une copie de la lettre que j'avais adressé le 20 Février 2000 au journal La Provence qui avait bien voulu la publier.
Contrairement à certains, je n'ai pas changé d'avis sur la question : le bon sens exige que l'on choississe le tracé par la vallée du Buech!
Il me serait agréable que vous puissiez tenir compte de cet avis dans l'intérêt général comme celui des générations à venir.
Il convient également d'insister sur l'urgence du projet.
Recevez, Messieurs, l'expression de mes sentiments distinguées.

Lettre jointe :
Monsieur,
En tant qu'ancien maire de la commune de Peipin (1971 à 1989), il me serait agréable que vous puissiez publier les avis que je formule ci-après.
Contre toute logique, le Conseil régional vient de se prononcer, quant au tracé de l'autoroute A51, pour un contournement Est de Gap. Il suffit de regarder une carte routière pour se rendre compte que ce n'est pas le meilleur choix.
J'ai l'impression que l'on décide ainsi uniquement pour des raisons électorales.. Or, il nous faut un "express" et non un "toritllard"...
On oublie qu"il s'agit d'une liaison Aix-Grenoble" devant s'intégrer au réseau européen et destinée en partie, à dégager la vallée du Rhône. Et l'on va allègrement ajouter une quarantaien de kilomètres au tracé, renouvelant ainsi l'allongement causé plus au sud afin de satisfaire la ville de Pertuis. Ainsi durant des décennies, des milliers d'utilisateurs feront inutilement un bon nombre de kilomètres inutiles. Est-cela une saine économie?
La solution la meilleure, tant au point de vue technique, qu'économique, que rationnel, serait que cette autorute joigne Sisteron à Lus-La-Croix Haute par la vallée du Buech. Par ailleurs il faut poursuivre par une percée alpine en direction de Briançon, dans un premier temps jusqu'à Embrun, en attendant un tunnel vers l'Italie au Montgenèvre ou au col de l'Echelle.
Des personnalités courageuses, telles que le maire de Sisteron, Daniel Spagnou et le sénateur Tardy sont de cet avis.
D'autre part, il existe une autre nécessité urgente, c'est la réalisation du barreau autoroutier deservant Digne et ainsi l'Est de notre département excentré.
Si les réalisations visées plus haut concernaient le région de Dole, Madama Voynet ne les auraient certainement pas stoppées...
Je vous prie de croire, Monsieur, en mes meilleurs sentiments.

Réponse :
Monsieur,
Marseille, le 5 Juillet 2005

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre courrier du 10 Juin 2005 adressé à la Commission Particulière du Débat Public de la liaison Grenoble Sisteron.

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron et pour l’expression de votre opinion.

Votre démarche s’inscrit pleinement dans l’esprit du débat public, moment privilégié de démocratie et exercice d’intelligence collective. Elle alimentera la réflexion de l’Etat, garant de l’intérêt public, au moment de tirer les conclusions de ce débat public, au début de l’année 2006 .


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Signé par le Directeur régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : bourcet pierre-jean
La continuité entre l'Europe du nord par la suisse vers la méditerrannée s'arrête à Grenoble. Pourquoi ne pas assurer cette liaison importante pour les habitants du nord de l'europe?
Le tracé le plus direct et qui semble devoir s'imposer logiquement passe par Aspre sur Buech.

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur Jean-Pierre BOURCET,

Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.

Votre première question porte sur le rôle de la liaison A51 pour assurer les déplacements entre le nord de l’Europe du nord par la Suisse vers la méditerranée. Il s’agit en effet, d’un des objectifs fixés au projet de liaison routière entre Grenoble et Sisteron, barreau assurant la jonction de l’autoroute A51 entre la partie nord au delà du col du Fau et la partie sud à partir de Sisteron et La Saulce. Cet objectif est ainsi développé dans le dossier du débat :

GARANTIR LA PERMANENCED E L’ A X E NORD - SUDDans le quart sud-est de la France, les déplacements sur l'axe nord – sud comptent parmi les plus forts d'Europe.Ils concernent d'importants flux liés au tourisme en période estivale et, plus ponctuellement, pour se rendre aux sports d'hiver.Ils concernent également un fort trafic lié aux échanges entre Rhône-Alpes et Provence – Alpes.Côte - d'Azur. Enfin, l'axe nord – sud est surtoutle siège d'un important trafic de transit (60 % de l'ensemble des déplacements en 1999), national et européen. Aujourd'hui, ces déplacements se concentrent plus particulièrement sur les infrastructures de la vallée du Rhône et de l’Arc Méditerranéen. Cependant, l'axe alpin doit pouvoir échanger dans de bonnes conditions, la vallée du Rhône ne pouvant continuer à absorber seule les augmentations de trafics . Les Alpes du sud et les Alpes du nord constituent aujourd'hui deux territoires qui " se tournent le dos ", chaque zone orientant son développement vers la métropole voisine la plus pratique d'accès, Lyon au nord et Marseille au sud. De manière très pragmatique, l'objectif est donc ici de pouvoir relier plus rapidement, et de façon plus fiable, la région grenobloise et l'agglomération d'Aix-Marseille et au-delà la Côte d'Azur. Aussi, contribuer à l'améliorationdes liaisons routières nord – sud entre les Alpes du nord et les Alpes du sud constitue un des objectifs importants pour le développement du Gapençais.

Cet objectif n’est pas le seul développé par le maître d’ouvrage. Les autres objectifs sont les suivants :
- Permettre une meilleure desserte des Hautes-Alpes, de la vallée de l’Ubaye, du Haut Buech, du Diois et des Baronnies,
- Favoriser le développement économique durable des territoires traversés,
- Améliorer les conditions de circulation et de sécurité,
- Faciliter les liaisons avec l’Italie,
- Avec pour condition de préserver un environnement sensible.

Le débat permet au maître d’ouvrage d’entendre l’opinion de tous ceux qui souhaitent s’exprimer et de mettre en perspective les argumentations développées. Il permettra au gouvernement d’éclairer sa décision quand au choix de l’option.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement, Dominique Sudre Montoya

Question de : Kubenka Jörg
Quels sont les aménagements prévus de l'A 48 et 480 entre le péage de Voreppe et le rondeau? Si ma lecture des plans est bonne, le trafic dévié de la vallée rhodanienne par l'axe Dijon-Sisteron passera par l'agglomération grenobloise, déjà saturé à ce jour, notamment à l'heure de pointe.

Merci de m'apporter des réponses à ce problème qui sera encore plus aggravé.

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Madame, Monsieur Jörg KUBENKA,

Je vous prie de bien vouloir trouver, ci-après, la réponse de la Direction Départementale de l’Equipement de l’Isère en charge de ce dossier.

Contexte
Au droit de l’agglomération grenobloise, les voies rapides urbaines, dont l’autoroute A480 et la rocade sud de Grenoble, qui relient l’A51 au sud, respectivement au nord (Lyon) et à l’est de l’agglomération (Chambéry), accueillent un fort trafic, de l’ordre de 80 à 100 000 véhicules/jour en moyenne journalière annuelle (MJA) sur des infrastructures à 2x2 voies.

Du fait des contraintes topographiques, ces voies rapides urbaines concentrent l’essentiel de la circulation, d’autant plus que le « périphérique » n’est pas complet (absence d’un maillon au Nord de l’agglomération : projet dit tunnel sous la Bastille, ou rocade nord de Grenoble).
La part du trafic interne et d’échange avec l’agglomération est prépondérante, le transit ne représentant en moyenne que 5% du trafic total sur ces axes.

Déjà saturées aux heures de pointe, cette perspective ne peut que s’aggraver avec l’augmentation des déplacements liés au dynamisme économique.

Une organisation générale des déplacements multi-modale
Depuis 1980, l’agglomération grenobloise a donné une priorité forte aux transports collectifs pour les déplacements « locaux » : elle réalise actuellement la 3ème ligne de tramway (mise en servie 2006), ainsi que 2 projets d’interconnexion entre Tramway et réseau SNCF. Des projets de tramway périurbain reliant Grenoble aux pôles de proximité de l’agglomération (Voiron, Crolles) sont également à l’étude, permettant de soulager les autoroutes pénétrant dans l’agglomération.
Le plan de déplacements urbains de l’agglomération, adopté en 2000, prévoit la mise en place d’un plan de circulation «en marguerite» autour de la ville centre, en reportant le trafic automobile du centre-ville sur le ring bouclé par la rocade nord de Grenoble, augmentant ainsi l’attractivité des transports collectifs au centre.

L’aménagement de la capacité d’A480, sur lequel se brancherait la rocade nord, est nécessaire pour la mise en place du « plan marguerite », une augmentation de trafic de l’ordre de 20 000 veh/j en résultant (A480 joue en effet le double rôle de maillon du périphérique et d’axe radial pénétrant au centre de l’agglomération).





Cet aménagement d’A480 permettrait également de répondre à l’augmentation à moyen terme du trafic de transit sur A480, y compris après la mise en service d’A51, dans l’attente de la réalisation de la Tangentielle Nord Sud (Cf ci dessous).

Avancement des grands projets routiers de l’agglomération grenobloise – Questions relatives à la maîtrise d’ouvrage
· Rocade Nord de Grenoble et A480
Lors d’une réunion en date du 4 novembre 2004 avec les élus de l’agglomération grenobloise, le ministre a proposé que l’État concentre son engagement financier sur les aménagement de l’A480, proposant aux collectivités locales d’assurer la maîtrise d’ouvrage de la rocade nord de Grenoble (qui répond principalement à un enjeu d’intérêt local, de fonctionnement du « ring » grenoblois).

Sous l’égide d’un comité de pilotage regroupant les collectivités locales, la DDE de l’Isère conduit actuellement les études d’avant projet sommaire de la rocade nord de Grenoble (Cofinancées au XIIème CPER 2000-2006 à hauteur de 80MF, soit 12,2 M€, par l’État, la Région, le Département et l’Agglomération). L’objectif est de terminer ces études d’ici fin 2005, en vue d’une transmission à un futur maître d’ouvrage. Ce dernier, ainsi que le mode de financement de l’ouvrage (gratuit ? péage ?), reste à déterminer, en rendant peu possible une mise en service avant l’horizon 2013.

Concernant l’aménagement d’A480, le Ministre a souhaité que l’État engage dès 2005 les études d’Avant Projet Sommaire afin de disposer d’un projet prêt (Études et procédures) pour le prochain CPER

· Tangentielle Nord Sud de Grenoble
Le projet de Tangentielle Nord Sud était inscrit au Schéma de Services Collectifs : il d’agit d’un projet contournement de l’agglomération, avec un tunnel sous le Vercors dont la longueur varie entre 7 et 10 km. Coût de l’ordre de 1 000 M€ HT.
Maillon d’un axe parallèle à la vallée du Rhône, ce projet est étroitement lié à la réalisation de l’A51 au Sud et de l’A48 au Nord entre Ambérieu et Coiranne.
Les perspectives de financement de ce projet, qui serait concédé, sont peu crédibles avant l’horizon 2025.


Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Pour le Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : ARNAUD Patrice
Quand aurons nous enfin la continuité entre les Alpes du nord et les Alpes du sud, par un tracé direct passant par Aspres sur Buech?

Question de : BERNARD REYMOND Pierre
Monsieur, le Président,
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire connaître la longueur du tracé de chaque projet d'autoroute A51 Est et Ouest dans chaque département considéré comme concerné par le Débat Public.

Avec mes remerciements,
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération très distinguée et de mes sentiments les meilleurs.

Réponse :
Marseille le 19 Octobre 2005
Monsieur le Maire,


Je tiens à vous remercier pour votre contribution au débat de la liaison entre Grenoble et Sisteron.
Pour répondre à votre question adressée à la Commission Particulière du débat, veuillez trouver les éléments suivants.

Les linéaires concernés par le projet sont les suivants :

Option par Lus La Croix Haute : (option Col de Faye )

Itinéraire entre Grenoble et Sisteron : 128 km dont 80 km restant à construire auxquels il convient de rajouter la liaison La Saulce La Bâtie Neuve : soit 21 km supplémentaires restant à construire.
Sur ces 101 km restant à construire, la répartition par département est la suivante : environ 13km en Isère, 9 km dans la Drôme, le reste dans les Hautes Alpes.

Option par l’est de Gap :

Itinéraire entre Grenoble et Sisteron : 156 km dont 92 restant à construire (y compris la Saulce La Bâtie Neuve).

Sur ces 92 km, la répartition par département est environ la suivante : 35 km en Isère, 53 km dans les Hautes Alpes et environ 4 km dans les Alpes de Haute Provence, à la limite des Hautes Alpes.


Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération très distinguée.
Pourle Directeur Régional de l'Equipement Dominique Sudre Montoya

Question de : Bleuze Alain
Pourriez-vous m'adresser le tracé prévu, par Lus et par Gap sur une bonne carte, permettant de comprendre les enjeux, Gap, Triève, Vallée du Buech...

Merci et très cordialement

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage la DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : fortune eric
Pourquoi avoir achéver l'autoroute A75 et refuser l'achevement de l'A51 ?
un aménagement de la RN9 aurait suffit, puisqu'ici les écolos veulent un aménagement des RN.
La réponse est simple : la RN9 créait bien plus de pollution en bouchons .
l'A75 a fait réduire la pollution.

Si l'argument du réchauffement climatique était à prendre en compte, pourquoi crée-on encore des routes et autoroutes ?
la réponse est simple: les voitures propres.

Mais L'A51 et les Alpes du Sud, risquent être sacrifiés sur l'autel de la fausse écologie et du nimbysme.

Les écologistes veulent sacrifier aussi l'économie! Aux premières nouvelles, le tourisme vert (randos...ect) qu'ils pronent au détriment du tourisme de masse ne fait pas rentrer l'argent dans les caisses!

Réponse :
Question transmise au maître d'ouvrage la DRE PACA, en attente de la réponse.

Question de : PERRAUD Robert
Question : Suivant avec attention les divers projets prévus puis avortés, puis remis en question depuis des décennies sur la liaison Grenoble-Sisteron, comment se fait-il qu'il n'y ait jamais eu de tentative de réaliser une dizaine de tronçons alternés avec double voie dans un sens, une voie dans l'autre, , ce qui, pour un coùt de réalisation modeste, aurait évité nombre d'accidents dont beaucoup mortels et aurait assuré une relativement bonne fluidité sur le trajet Monestier - Sisteron, la première partie Grenoble-Monestier étant en autoroute------Merci de votre réponse----

Réponse :
Marseille le 12 Octobre 2005
Monsieur Robert PERRAUD,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée le 22 août 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.


Vous faites observer dans votre message que si des travaux avaient été réalisées sur les routes existantes depuis que le projet d’autoroute est à l’étude, de nombreux accidents auraient été évités et une relativement bonne fluidité serait assurée sur le trajet entre Monestier de Clermont et Sisteron.

En effet, les deux routes nationales 75 et 85 n’ont pas fait l’objet de travaux conséquents au cours des dernières années. Toutefois, il s’avère que les travaux d’aménagement sur la RN75 facilitent l’usage de l’infrastructure, avec pour conséquence, d’attirer du trafic nouveau. La fluidité observée après travaux diminue rapidement. Cette hypothèse, vérifiée très fréquemment sur le réseau routier national, permet de supposer que la diminution des accidents n’aurait pas été très importante, sauf à privilégier systématiquement les aménagements de sécurité sur les aménagements de capacité.
C’est une des raisons qui donne au projet d’autoroute son utilité qui nous semble être la meilleure solution permettant d’assurer fluidité et sécurité de l’itinéraire. Si le gouvernement décidait de ne pas réaliser de projet d’autoroute et dans la période précédant la mise en service, les travaux devraient être limités à des aménagements de sécurité.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Signé par le Directeur Régional de l'Equipement, Alain Budillon

Question de : PERRAUD Robert
Question : Suivant avec attention les divers projets prévus puis avortés, puis remis en question depuis des décennies sur la liaison Grenoble-Sisteron, comment se fait-il qu'il n'y ait jamais eu de tentative de réaliser une dizaine de tronçons alternés avec double voie dans un sens, une voie dans l'autre, , ce qui, pour un coùt de réalisation modeste, aurait évité nombre d'accidents dont beaucoup mortels et aurait assuré une relativement bonne fluidité sur le trajet Monestier - Sisteron, la première partie Grenoble-Monestier étant en autoroute------Merci de votre réponse----

Réponse :
Marseille le 12 Octobre 2005
Monsieur Robert PERRAUD,


Je vous remercie pour votre contribution au débat public Grenoble Sisteron.
Pour répondre à votre question déposée le 22 août 2005 sur le site de la Commission Particulière du Débat Public, veuillez trouver les éléments suivants.


Vous faites observer dans votre message que si des travaux avaient été réalisés sur les routes existantes depuis que le projet d’autoroute est à l’étude, de nombreux accidents auraient été évités et une relativement bonne fluidité serait assurée sur le trajet entre Monestier de Clermont et Sisteron.

En effet, les deux routes nationales 75 et 85 n’ont pas fait l’objet de travaux conséquents au cours des dernières années. Toutefois, il s’avère que les travaux d’aménagement sur la RN75 facilitent l’usage de l’infrastructure, avec pour conséquence, d’attirer du trafic nouveau. La fluidité observée après travaux diminue rapidement. Cette hypothèse, vérifiée très fréquemment sur le réseau routier national, permet de supposer que la diminution des accidents n’aurait pas été très importante, sauf à privilégier systématiquement les aménagements de sécurité sur les aménagements de capacité.
C’est une des raisons qui donne au projet d’autoroute son utilité qui nous semble être la meilleure solution permettant d’assurer fluidité et sécurité de l’itinéraire. Si le gouvernement décidait de ne pas réaliser de projet d’autoroute et dans la période précédant la mise en service, les travaux devraient être limités à des aménagements de sécurité.


Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Signé par le Directeur Régional de l'Equipement Alain Budillon