Réponse  RFF 03/01/2007
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges fait l’objet d’un important programme de modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac... entre eux et aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira aux villes de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac... et aux 290.000 voyageurs attendus, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

En offrant des liaisons nombreuses et rapides avec Poitiers, le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges accompagne la volonté d’ouverture du Limousin vers la façade atlantique.
En effet, Poitiers tend à devenir un point particulier et prépondérant du futur réseau à grande vitesse de la façade atlantique, à partir duquel il sera possible soit d’aller vers Bordeaux et la frange atlantique du Sud-Ouest, soit vers la Rochelle ou bien encore vers les villes de la région Pays-de-Loire via Tours. Améliorer l’accessibilité à Poitiers permet donc d’améliorer l’accessibilité du Limousin aux villes directement et quotidiennement desservies depuis la capitale picto-charentaise.
Par ailleurs, les complémentarités avec le réseau TER faciliteront, sous réserve de correspondances adaptées, les relations avec des villes comme Royan, Saintes ou Rochefort.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte général différent (mise en service de la LGV Tours-Bordeaux), qui prend en compte le choix de la Région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Ile-de-France. En tout état de cause, le projet de LGV Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.

Le trafic de voyageurs attendu sur cette ligne, de l’ordre de 2,1 à 2,2 millions de voyageurs selon les options, fait qu’il est envisagé de mettre en service 10 TGV (dans les deux sens) permettant de relier Limoges à Paris en deux heures.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/01/2007
Monsieur,

Réseau ferré de France a examiné différentes possibilités pour la conception d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges en étudiant conjointement les possibilités de réutilisation des lignes ferroviaires existantes et la création d’une ligne nouvelle.
À ces deux approches ont été associés des critères communs aux projets de LGV :
• la présence d’espaces protégés ou sensibles : la conception d’une ligne doit assurer la meilleure insertion possible dans les milieux humain et naturel et préserver les zones à forte sensibilité environnementale ;
• la longueur totale du parcours : elle ne correspond pas forcément à la longueur de la ligne nouvelle à construire, dans la mesure où il peut y avoir réutilisation d’infrastructures existantes (ligne actuelle ou future LGV). Ce critère conditionne le temps de parcours ;
• la longueur de l’infrastructure à construire ou à aménager : le coût d’un projet est directement proportionnel à la longueur de ligne nouvelle à construire ou de ligne existante à aménager.
De plus, Réseau ferré de France a intégré la prise en compte de critères spécifiques au projet de LGV Poitiers-Limoges :
• effectuer le trajet Paris-Limoges dans un temps proche de 2 heures ;
• desservir les gares de Poitiers et de Limoges-Bénédictins afin de favoriser l’intermodalité ;
• raccorder la ligne nouvelle, aux entrées de Poitiers et Limoges, au réseau existant pour faciliter l’insertion du projet dans les espaces urbanisés.

C’est la combinaison de l’ensemble de ces éléments qui a permis au maître d’ouvrage de définir les 3 options de passage contrastées (comme celle de l'option sud, en Charente), présentées au débat public. Toutefois, ce nombre n’est pas limitatif et d’autres options restent possibles à l’intérieur de la zone d’étude.

Concernant la deuxième partie de votre question, notre établissement n’ayant pas compétence en matière de fiscalité et de définition du niveau d’imposition, nous ne pouvons vous répondre.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 20/12/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité de la Creuse. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur la ligne actuelle, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 18/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges offrirait aux habitants de Guéret, mais également à toute la partie sud-ouest du département :
• une augmentation des possibilités d’accéder à Paris et à l’Ile-de-France, venant en complémentarité de celles offertes à la Souterraine ;
• une amélioration de l’accessibilité à la façade atlantique, à Bordeaux et à l’Espagne.
Par ailleurs, ce projet offre aux habitants de Guéret la possibilité de bénéficier d’un niveau d’offre accru et de gains de temps par rapport à la situation actuelle. Ainsi, pour Guéret, en passant par Limoges, le gain par rapport à la Souterraine pourrait-être de l’ordre de 20 minutes :
• Guéret-Limoges : 1h ;
• correspondance à Limoges : 10 minutes environ ;
• Limoges-Paris : 2h (temps moyen de l’option Centre).

Au final, le temps de trajet, sous réserve de correspondance adaptée, pourrait être de l’ordre de 3h10, à comparer au temps actuel de 3h30 pour Guéret-Paris (car TER+ train) via la Souterraine.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 15/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité sur la ligne Paris-Châteauroux-Limoges. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur cet axe, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF de définir le service Grandes Lignes, dont le Téoz est un élément.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 15/12/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges fait l’objet d’un important programme de modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
La ligne Paris-Limoges-Toulouse restera l’une des lignes structurantes de notre réseau.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

Comme nous vous l’avons indiqué dans notre précédant courrier, le devenir des dessertes sur les lignes Limoges-Angoulême et Limoges-Bordeaux relève des Régions concernées ou de la SNCF. Nous avons détaillé l’exemple de la ligne TER Poitiers-Limoges pour montrer comment les réseaux TER et TGV peuvent régionalement développer des synergies ;
Pour répondre à votre question, il convient de noter que l’expérience montre que l’arrivée de la grande vitesse dans une ville, un département, une région, est pour l’ensemble des autorités organisatrices en matières de transport de voyageurs, l’occasion de réorganiser et développer les synergies avec le TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 04/12/2006
Madame, Monsieur,

Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence des Régions Limousin et Poitou-Charentes (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Poitiers-Limoges.
Concernant la ligne TER Poitiers-Limoges, celle-ci fait l’objet d’un programme de modernisation dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Cette modernisation permettra de gagner, à terme, jusqu’à 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) sur le temps de trajet actuel, il sera ainsi possible de faire Limoges-Poitiers en environ 1h30 avec des arrêts à Bellac, Le Dorat, Montmorillon et Lussac-les Châteaux. Cette opération permettra également de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (équivalent de 15 allers-retours envisagés à terme) Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac... aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ... des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 04/12/2006
Monsieur,

La ligne TER Poitiers-Limoges fait actuellement l’objet d’un programme de modernisation dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV. Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires.
Parallèlement, il convient de noter que l’arrivée de la grande vitesse dans une ville, un département, une région, est pour l’ensemble des autorités organisatrices l’occasion de réorganiser et développer les synergies avec le TGV, en matières de transport de voyageurs.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 20/12/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions Centre et Limousin (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur la ligne actuelle, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Concernant plus particulièrement la dernière partie de votre question sur l’infrastructure au droit de Toury, celle ci autorise déjà des circulations à 200 km/h.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Ainsi, dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, il est prévu que Cahors soit desservie par 2 allers et retours quotidiens mettant ainsi Cahors à moins de 4h15 de Paris. Par ailleurs, 9 allers-retours journaliers seraient possibles avec une correspondance à Brive.
Cette offre viendrait en complément de celle proposée dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse. Ainsi, les habitants de Cahors auront, pour se rendre à Paris, et selon leurs besoins, la possibilité soit de passer par Brive et Limoges soit par Montauban.
Concernant la desserte du Lot par la ligne actuelle Limoges-Brive-Montauban-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Limousin et Midi-Pyrénées (TER) d’en définir les dessertes futures.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 29/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Selon leurs besoins, les habitants de Guéret pourront soit prendre le train en gare de la Souterraine (3h30 actuellement) soit prendre un TGV en gare de Limoges (3h10 en situation de projet).
Concernant la question des dessertes futures de la gare de la Souterraine, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) notamment pour la desserte de La Souterraine, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.


Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 29/11/2006
Madame,

La desserte des gares entre Poitiers et Limoges s’inscrit dans le projet de modernisation de la ligne TER Poitiers-Limoges actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Concernant le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre ce projet pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 29/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse , si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Concernant le niveau de desserte sur la future ligne, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 2 allers-retours Paris-Limoges-Brive-Cahors qui pourraient, selon les options, être réalisés en 3h55 à 4h05 (meilleur temps de parcours). Ce temps est à mettre en relation avec le meilleur temps actuel de 5h06 et le temps prévu dans le cadre du projet POLT (4h30). Le dispositif serait complété par 9 allers-retours quotidiens en correspondance à Brive.
Concernant la mise en service de la ligne, celle-ci pourrait-être concomitante avec celle de la LGV Sud Europe Atlantique prévue en 2016.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Techniquement, la possibilité que vous évoquez est parfaitement concevable. Cependant dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, il n’a pas été envisagé de réaliser une ligne nouvelle entre Limoges et Brive. En effet, compte tenu de la topographie de la ligne, l’investissement à prévoir serait de l’ordre de 1,7 à 2,0 milliards d’€ pour les 100 km de ligne. Dans le contexte actuel, un tel investissement remettrait en cause la rentabilité économique du projet.
Pour cette raison, Réseau ferré de France a préféré faire en sorte que l’ensemble des 11 allers-retours quotidiens prévus au titre du projet desservent Brive qui serait ainsi, sans changement, à 2h50/3h00 (meilleur temps) de Paris selon les options de passage.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 11/12/2006
Monsieur,

Lorsque nous évoquons la desserte Tours-Blois-Orléans, ce qu’il nous semble important de retenir, ce n’est pas une comparaison entre une situation passée et une situation présente, mais le fait qu’il soit mis en place un service qui corresponde aux besoins des usagers. Ainsi, il convient de noter que les agglomérations intermédiaires comme Mer, Beaugency, Onzain bénéficient toujours à ce jour de liaisons directes avec Paris : à titre d’exemple Onzain, ville de 6000 habitants à 10 min (par le train) à l’ouest de Blois bénéficie de 10 dessertes quotidiennes (sans changement) avec la capitale. La mise en service du TGV Tours-Paris n’a donc pas fait disparaître la desserte des villes intermédiaires sur l’axe ligérien.
Concernant la partie de votre question relative au transfert de charge, seule la Région Centre, autorité organisatrice du transport régional, peut répondre.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 17/11/2006
Monsieur,

Dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, il n’est pas prévu de prolongement de TGV vers Périgueux, la ligne n’étant pas à ce jour électrifiée.

Toutefois, le projet de LGV Poitiers-Limoges est un projet qui améliore l’accessibilité de Périgueux et du nord de la Dordogne, au réseau TGV et à l’Ile-de-France. Ainsi, grâce à la complémentarité des réseaux TGV et TER, Périgueux et la nord de la Dordogne, bénéficieront d’un gain de temps de l’ordre de 1 heure, généré par la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges.

Situation au 26 octobre 2006	Meilleurs temps
Périgueux- Paris (via Limoges)	4h04
Périgueux - Paris (via Bordeaux)	4h33

Situation de projet (via Poitiers)	Temps envisageable
Périgueux - Limoges	0h57
Correspondance à Limoges	0h10
Limoges - Paris	2h00
Trajet total	3h07

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Dans l’état actuel du projet, les personnes qui souhaiteraient se rendre de Limoges à Bordeaux en TGV auraient à prendre une correspondance à Poitiers. Avec la mise en service de la LGV Sud Europe Atlantique et de la LGV Poitiers-Limoges, le temps de parcours entre Limoges et Bordeaux pourrait se décomposer de la façon suivante :
• Limoges Poitiers : 35 à 45 minutes selon l’option de passage ;
• correspondance à Poitiers : 10 minutes ;
• Poitiers-Bordeaux : 1h05 minutes.
Ainsi, le temps de parcours entre Limoges et Bordeaux via Poitiers sera compris entre 1h50 et 2h00 soit un gain de temps de l’ordre de 20 à 30 minutes par rapport à la situation actuelle (meilleur temps actuel de l’ordre de 2h20).
Cette possibilité offerte aux voyageurs ne retire rien de l’intérêt de la ligne Bordeaux-Périgueux-Limoges dont la définition des dessertes futures, relève, dans l’état actuel de la législation, de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Limousin et Aquitaine (TER).
Dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, il convient de souligner que la section Périgueux-Limoges de cette ligne est primordiale à la diffusion de la grande vitesse depuis la gare de Limoges vers Périgueux. Cette ligne permet en effet aux habitant de Périgueux mais également du nord de la Dordogne de venir prendre le TGV en gare de Limoges et de pouvoir ainsi se rendre à Paris en bénéficiant du gain de 50 mn à 1 heure que le projet permet sur les 4h05 ce trajet actuel.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges ne fait l’objet, à ce jour, que d’un trafic fret ponctuel et de proximité. L’important programme de modernisation réalisé actuellement sur la ligne et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008 fait que les trains de marchandises qui l’empruntent actuellement, pourront continuer de circuler sur cette ligne. Ainsi, la mise en service de la LGV Poitiers-Limoges n’aura aucune influence néfaste sur la circulation des trains de marchandises.
Dans l’état actuel du projet, il n’est donc pas envisagé une ligne nouvelle mixte permettant différents trafic (TGV, TER, fret).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 15/11/2006
Monsieur,

Si dans le cadre du projet de ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, la création d’une ligne nouvelle s’arrête à Limoges, les TGV desserviront les gares de Brive et de Cahors. Ces deux villes vont donc pouvoir bénéficier d’un gain de temps de l’ordre de 50 minutes à 1 heure sur leur temps de trajet actuel vers/depuis Paris et améliorer ainsi significativement leur attractivité et leur accessibilité.
Ainsi Réseau ferré de France a basé son offre autour de 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens (dont 1 sans arrêt à Poitiers) en 3h00 à 3h10 (selon les options) contre 3h52 en meilleur temps actuellement. Pour sa part, Cahors serait desservie par 2 allers/retours journaliers avec un temps de trajet de l’ordre 4h05, temps à comparer au meilleur temps actuel qui est de 4h55.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 08/11/2006
Monsieur,

Pour le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors. Le projet ne constitue donc pas un terminus à Limoges, bien au contraire. En effet, pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport : transports urbains ainsi que TER et cars départementaux vers Ussel, Périgueux, Rodez ou Aurillac. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau des gares de Limoges et de Brive pour rendre les correspondances les plus faciles possibles. A ce propos, il convient de retenir que les habitants de Corrèze ou du Lot qui prendront leur TGV en gare de Brive ou de Cahors n’auront à effectuer aucun changement de train pour se rendre à Paris.
Par ailleurs, il faut noter que la LGV Poitiers-Limoges sera connectée à la LGV Sud Europe Atlantique, ce qui permettra de relier le Limousin au réseau national et européen à grande vitesse. En effet, la LGV Sud Europe Atlantique offre aujourd’hui, à partir de Poitiers, des relations en TGV vers le Benelux. La mise en service de la LGV Est européenne en juin 2007 permettra des relations vers l’Allemagne et, à plus long terme, moyennant une correspondance à Poitiers, il sera possible de rejoindre l’Espagne via Bordeaux.

Pour ce qui est de la partie de votre question sur l’avenir des dessertes de la relation Bordeaux-Périgueux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Aquitaine et Limousin (TER) de les définir.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Les études ultérieures permettront de préciser progressivement le nombre définitif de TGV en fonction des évolutions du contexte socio-économique (coût de l’énergie, tarification, augmentation des besoins de déplacement...). Avec la mise en service de la LGV Poitiers-Limoges, le temps de parcours entre Limoges et Paris serait compris entre 1h50 et 2h10 selon les options de passage.
La ligne actuelle Poitiers-Limoges continuera d’exister et elle verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV. Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

.Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). Cette recherche se fera en relation avec la nécessité de procéder, à l’horizon de la mise en service du projet, au renouvellement du matériel Corail actuel. Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Enfin, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges prévoit effectivement une section centrale de l’ordre de 75 km à voie unique. La voie unique sur Poitiers Limoges pourra écouler 1 train par heure et par sens, soit pour une période de 15 heures d’exploitation quotidienne, une moyenne de 15 allers et 15 retours. Actuellement, le projet de LGV Poitiers-Limoges est basé sur 11 allers-retours par jour. Les simulations prévoient que cette ligne puisse, avec le matériel actuel, permettre de répondre à l’augmentation de la demande en déplacements des 30 prochaines années : soit 15 allers-retours quotidiens. Toutefois, Réseau ferré de France a également pris en compte la possibilité d’une double voie. A l’heure actuelle, cette solution n’est nullement écartée. En cas d’incident en pleine voie, les perturbations seront inévitables comme sur toute ligne à Grande Vitesse, Cependant, dans le cas de la LGV Poitiers- Limoges, étant donnée la faible longueur de linéaire entre les deux gares, un train en panne ne pourra se trouver à plus de 50/ 60 km de l’une des gares ou de l’une des portions à 2 voies. Après signalement de l’incident, une locomotive sera envoyée de l’une de ces deux gares afin de tracter le train. Le service serait interrompu pendant quelques heures, comme sur une LGV normale.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). Cette recherche se fera en relation avec la nécessité de procéder, à l’horizon de la mise en service du projet, au renouvellement du matériel Corail actuel.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

En vous demandant de bien vouloir excuser cette réponse tardive, nous vous, prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
La réalisation d’une LGV Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont récemment fait le choix de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national à grande vitesse par Bordeaux (LGV Bordeaux-Toulouse). Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris. Dans ce contexte, une LGV Paris-Limoges-Toulouse n’est plus d’actualité.
Réseau ferré de France propose donc, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France ;
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges ;
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique ;
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Concernant le projet de TGV pendulaire Paris-Limoges-Toulouse, dit « TGV POLT », le 18 décembre 2003, en comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a décidé de ne pas le poursuivre pour deux raisons :
• la circulation de trains pendulaires, qui ne concernait que 4 allers-retours quotidiens Paris-Limoges, n’aurait pas permis un gain de temps suffisamment important, notamment pour Châteauroux (8 minutes) et pour Limoges (16 minutes), en raison des bonnes caractéristiques générales de la ligne actuelle ;
• la gestion d’un parc spécifique et restreint de six rames pendulaires aurait entraîné des coûts d’exploitation et de maintenance trop lourds pour l’entreprise de transport et n’aurait pas permis un niveau suffisant de fiabilité.
En tout état de cause, le projet de LGV Poitiers-Limoges et le projet de TGV pendulaire sont deux projets différents, aux objectifs distincts, qui ne sont pas comparables.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant l’aménagement des lignes TER en Limousin, plusieurs actions sont engagées ou le seront dans les années à venir :
• la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges a démarré cet automne et la première phase devrait s’achever fin 2008 Cette ligne verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. La modernisation de la ligne actuelle entre Poitiers et Limoges offrira pour Montmorillon, Lussac-les-Châteaux, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV ;
• dans le cadre des opérations de maintenance prévues par Réseau ferré de France, 3,5 millions d’euros seront consacrés à des opérations sur la ligne Saint-Sulpice-Busseau/Creuse et, courant 2007-2008, ce seront 4 millions qui seront investis sur le Palais-Meymac.

Par ailleurs, dans le cadre des contrats de projets, des discussions sont actuellement en cours pour que le rebroussement de Saint-Sulpice-Laurière soit inscrit.
Indépendantes du projet de LGV Poitiers-Limoges, ces opérations en augmenteront l’efficacité car, grâce aux complémentarités des réseaux TGV et TER, elles permettront aux populations de Guéret, Ussel, Bellac... de bénéficier elles aussi des gains de temps générés par la grande vitesse.
Des discussions sont en cours entre l’Etat, la Région Auvergne et Réseau ferré de France sur la ligne Aurillac-Clermont-Ferrand pour le Contrat de Projet 2007-2013. A l’heure actuelle, il n’est pas possible de préjuger de la teneur exacte du projet qui serait retenu pour cette ligne.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous, prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

En se raccordant à la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique, la LGV Poitiers-Limoges permettra au Limousin d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Des liaisons directes seront proposées avec Paris (10 allers-retours-quotidiens) ou Roissy-Charles De Gaulle et Lille (1 aller-retour quotidien). Depuis Poitiers, des correspondances seront possibles avec la LGV Est européenne (Metz, Strasbourg…) et avec la LGV Sud Europe Atlantique (Bordeaux, Toulouse, Hendaye …).
Les correspondances offriront également un accès au réseau européen à grande vitesse, depuis Lille vers Londres (Eurostar), Bruxelles, ou Amsterdam (Thalys) et à terme des correspondances via Poitiers, vers Bilbao ou Madrid (Ligne Bordeaux-Frontière Espagnole) seront envisageables.

Dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, il est prévu une desserte quotidienne de Lille sans arrêt à Paris par un TGV dit Jonction, c'est-à-dire contournant l’agglomération parisienne.
L’hypothèse d’une liaison directe avec Strasbourg a été initialement envisagée mais l’analyse de trafic a mis en évidence que le taux d’occupation des TGV pour desservir l’Est serait sensiblement plus faible que celui des TGV qui desserviraient le Nord. Dans ces conditions, il a été décidé à ce niveau d’études de ne retenir qu’un seul TGV Jonction, en relation avec le nord de la France. Ceci ne préjuge pas de la possibilité de développer ultérieurement, une fois que le marché le justifiera, des relations vers Strasbourg, voire Luxembourg, par le biais de la LGV Est européenne.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Quant à la desserte de Limoges par une ligne nouvelle à grande vitesse passant par Vierzon et Châteauroux, elle a été analysée par Réseau ferré de France. Cette possibilité, considérée comme la première phase d’un projet permettant de mettre Limoges à 1h30 de Paris pour un investissement total de l’ordre de 4 milliards d’euros, consiste à utiliser pour partie la LGV Atlantique au sortir de Paris, puis à réaliser une ligne nouvelle jusqu’au sud d’Issoudun, en desservant Orléans et Vierzon par des gares nouvelles.
En première approche, Réseau ferré de France estime que cette solution impliquerait de réaliser une infrastructure nouvelle de 165 km environ, qui permettrait de desservir (sans arrêt) Châteauroux en 1h05 et Limoges en 2h05, pour un investissement de l’ordre de 2,2 à 2,4 milliards d’euros.
En plus du surcoût de plus de 1 milliard d’euros de cette 1ère phase par rapport au projet de LGV Poitiers-Limoges (1,15 Md € / 1,3 Md €), une telle réalisation :
• ne desservirait pas Poitiers et ne permettrait pas d’accompagner le mouvement d’ouverture du Limousin sur la façade atlantique ;
• obligerait à une réorganisation complète du système de transport des agglomérations d’Orléans et Vierzon, du fait de la réalisation de gares nouvelles ;
• imposerait de traverser des espaces très fragiles du point de vue écologique (vallée de la Loire, Sologne) ;
• ne permettrait pas de coupler des TGV, ce qui poserait de nouvelles interrogations en matière de gestion des trafics sur la LGV Atlantique.
Pour l’ensemble de ces raisons, et compte tenu du montant très élevé de l’investissement nécessaire, Réseau ferré de France a décidé de ne pas poursuivre l’étude d’une telle proposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Pour Réseau ferré de France, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre et l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Concernant les dessertes futures de la Souterraine, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF et des Régions Centre et Limousin de les définir. Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation de la LGV Poitiers-Limoges comme celle d’une LGV desservant Châteauroux impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations des régions Centre et Limousin desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Concernant l’avenir de la ligne classique, pour Réseau ferré de France, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre et l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation de la LGV Poitiers-Limoges comme celle d’une LGV desservant Châteauroux impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de la région Centre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse SNCF
En ce qui concerne l’effet de la mise en service de la LGV sur la tarification, il est trop tôt pour répondre précisément à cette question, mais il est possible d’apporter une réponse de principe.

La SNCF établit le prix des billets avec un double souci : d’une part proposer un prix de billet qui convienne à ses clients, d’autre part préserver l’économie de la desserte.

L’utilisation de la ligne à grande vitesse et l'allongement du parcours, entraîneront pour le transporteur, toutes choses égales par ailleurs, un niveau de charges plus important. La SNCF offre, avec le TGV, un niveau de service et un confort supplémentaire et le prix du billet que doit acquitter le voyageur est fixé en fonction des coûts du transporteur. Parmi ces coûts, il y a ceux qui relèvent de l’exploitation proprement dite (itinéraire, charges de personnel, matériel utilisé, énergie ..) mais aussi du niveau de la redevance d’infrastructure que le transporteur doit verser à RFF, établie en fonction de critères tels que la catégorie et la vitesse de la ligne. La longueur du parcours (et notamment la longueur du parcours sur ligne à grande vitesse), le temps de parcours et la situation concurrentielle ont également une incidence sur le prix du billet.

Il est possible que le transporteur soit amené à repenser ses prix, mais il serait hasardeux aujourd’hui de se prononcer sur une éventuelle augmentation, la SNCF n’ayant pas encore connaissance du prix des péages qui seront appliqués à l’horizon de l’ouverture de la ligne.

La tarification est également déterminée par rapport à une gamme commerciale, qui propose des prix attractifs et personnalisés seront proposés en fonction du profil du client, de la fréquences de ses voyages mais également du train emprunté ainsi que du mode et du moment de la réservation,.

A l'horizon du projet avec des TGV sur Paris - Limoges, on peut penser que cette gamme tarifaire aura évolué. Les formules de fidélisation seront toujours disponibles. Les critères de réservation à l'avance continueront à exister et seront adaptés aux besoins de la clientèle.

En ce qui concerne l’avenir de la ligne classique, vous comprendrez qu’il est très difficile de répondre à votre question aujourd’hui, près de 10 ans avant la mise en service de la ligne, mais nous pouvons donner quelques orientations qui seraient à confirmer ultérieurement.

A l’horizon de la réalisation de la ligne LGV Poitiers-Limoges, le nombre de déplacements entre le Limousin et les autres régions augmentera sensiblement, comme cela a été constaté lors de l’ouverture des autres lignes à grande vitesse. La mobilité régionale devrait également augmenter.

Les voyageurs de Limoges et des villes situées plus au sud qui se rendent à Paris ou au-delà utiliseront, grâce aux gains de temps proposés par le projet de LGV Poitiers - Limoges, l’itinéraire via Poitiers. De ce fait, la demande de transport sur l’axe Paris – Châteauroux – Limoges diminuera fortement ce qui obligera le transporteur à adapter son offre qui sera élaborée en fonction des flux réels sur l’axe.

La SNCF peut néanmoins préciser que si aujourd’hui la desserte de ces villes est assurée majoritairement par des trains ‘longues distances’ et donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux de Limoges et au-delà, d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient ainsi mieux correspondre aux désirs de la clientèle car ils seraient ajustés à leurs besoins. Ceci pourrait être l’occasion de trouver de nouvelles opportunités dans l’articulation de l’offre ferroviaire avec les dessertes régionales et départementales organisées autour des trains les plus pertinents.

L’avenir de la desserte de ces villes sera probablement examiné en commun entre l’Etat, la SNCF et le ou les Conseils Régionaux, et d’autres collectivités lorsque le projet sera mieux défini, c’est à dire à un stade d’études plus avancé.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame, Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seraient prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il y aura donc 22 TGV qui desserviront Limoges chaque jour.

Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par le TER. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport ferroviaire au niveau de la gare de Limoges notamment en direction de Guéret.
En France, les régions sont les autorités organisatrices des transports ferroviaires régionaux (TER), en tant que telles, elles définissent et organisent les services des trains de transport régionaux. C’est donc au Conseil Régional du Limousin de déterminer comment il souhaite accompagner l’arrivée du TGV dans leur région.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Pour Réseau ferré de France, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour le Centre et l’Indre. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation de la LGV Poitiers-Limoges comme celui d’une LGV desservant Châteauroux impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations de la région Centre desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris, qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 24/10/2006
Madame,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seraient prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il y aura donc 22 TGV qui desserviront Brive chaque jour.

Concernant, la relation Tulle-Paris, comme actuellement, il sera nécessaire de changer à Brive pour prendre un TGV qui ira sur Paris, sans nécessiter de changement. Lors de la mise en service de la LGV Poitiers-Limoges, le temps de parcours pourrait se décomposer de la façon suivante :
• Paris-Brive : 3h00 ;
• correspondance à Brive : de l’ordre de 10 minutes ;
• Brive-Tulle : de l’ordre de 25 minutes sur la base des temps actuels.
Ainsi, le temps de parcours entre Paris et Tulle serait de l’ordre de 3h35 contre 4h30 aujourd’hui soit un gain de temps de près d’une heure.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille - Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Ainsi, 2 TGV par jour permettront de faire Cahors-Paris ou Cahors-Paris sans changer de train en 4h05 (meilleur temps). D’autres possibilités pourraient être envisagées en correspondance à Limoges mais dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Limousin et Midi-Pyrénées (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse

Il convient de noter que Cahors pourra également grâce à la future Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse accéder à Paris via Montauban.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Dans le cadre du projet tel qu’il est présenté au débat public, la desserte de Bordeaux à partir de Limoges sera possible en empruntant la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges avec une correspondance à Poitiers afin de rejoindre Bordeaux par la LGV Sud Europe Atlantique. La correspondance à Poitiers sera obligatoire car il n’est pas envisagé, à ce stade des études, de TGV directs entre Limoges et Bordeaux, le potentiel de trafic ne le justifiant pas.
La LGV Poitiers-Limoges permettra de relier Poitiers à Limoges en 35 à 45 minutes et la LGV Sud Europe Atlantique permettra de relier Poitiers à Bordeaux en 1h05 minutes environ, soit avec une correspondance de 10 minutes, un Limoges-Bordeaux en 1h50 à 2H00.
Concernant, l’option Sud, il n’est pas prévu à ce stade du projet un raccordement qui permette de relier directement Limoges à Bordeaux.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF et des Régions Centre et Limousin de les définir.
Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations des régions Centre et Limousin situées sur cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce dernier offre une desserte fine et performante sur la ligne classique Tours-Blois-Orléans-Paris, complémentaire à l’offre TGV entre Tours et Paris (LGV Atlantique).

En vous demandant de bien vouloir excuser cette réponse tardive, nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 24/10/2006
Monsieur,

Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la Région Limousin de définir l’offre TER sur les liaisons que vous évoquez. Toutefois, pour répondre à votre question, nous pouvons prendre l’exemple de la ligne TER actuelle Poitiers-Limoges qui verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à un programme de modernisation, actuellement en cours de réalisation. Ce dernier permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par le TER. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport ferroviaire au niveau de la gare de Limoges notamment en direction de Périgueux.
En France, les régions sont les autorités organisatrices des transports ferroviaires régionaux (TER), en tant que telles, elles définissent et organisent les services des trains de transport régionaux. C’est donc aux Conseil Régionaux du Limousin et d’Aquitaine de déterminer comment ils souhaitent accompagner l’arrivée du TGV dans leur région notamment dans le cadre des contrats de projets actuellement en cours d’élaboration.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a déjà réalisé des travaux qui ont permis des réductions de temps de parcours sur la ligne Ussel-Limoges (installation d’une commande centralisée, relèvements de vitesse de 80 à 90 km/h sur certains tronçons). Cependant, cette ligne présente un profil très sinueux qui ne permet pas d’envisager d’autres relèvements de vitesse conséquents sans investissement très lourd. Cependant, Réseau ferré de France investira en 2007-2009 près de 4 millions d’euros pour le renouvellement d’une partie de la ligne entre le Palais et Meymac.
Couplée à des matériels autorails financés par la Région Limousin plus performants qu’antérieurement, ceci a déjà permis de réduire les temps de parcours par rapport aux années 1970/1980.
Actuellement, le meilleur temps de parcours entre Ussel et Paris est de 4h58. Sur la base d’un temps de trajet en TER de Ussel à Limoges de 1h45 avec une correspondance de 10 minutes en gare de Limoges et un trajet Limoges-Paris de 2h00 en TGV, le temps d’un Ussel-Limoges serait, à la mise en service du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, de l’ordre de 3h55, soit un gain de l’ordre de 1 heure par rapport à la situation actuelle.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité.
Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF et des Régions concernées par cet axe (Régions Centre et Limousin et Midi-Pyrénées) de les définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, quelle qu’elle soit, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. La réalisation de la LGV Poitiers-Limoges impliquera donc la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des agglomérations des Régions Centre et Limousin desservies par cette ligne, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris- Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.

Toutefois, pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des villes entre Limoges et Toulouse, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) mais ceci ne veut pas dire qu’il sera nécessaire de passer par Poitiers pour regagner Toulouse.

En vous demandant de bien vouloir nous excuser pour cette réponse tardive, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris- Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.

Toutefois, pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des villes entre Limoges et Toulouse, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) mais ceci ne veut pas dire qu’il sera nécessaire de passer par Poitiers et Bordeaux pour regagner Toulouse.

En vous demandant de bien vouloir nous excuser pour cette réponse tardive, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/11/2006
Monsieur,

La desserte des gares situées sur la ligne Poitiers-Limoges, comme Lussac-les-Châteaux, Montmorillon ou Bellac, est assurée par les services TER des Régions Limousin et Poitou-Charentes. Ces gares verront leurs niveaux de desserte et de fréquentation améliorés significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permet une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit là d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers.
Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV qui n’altère en rien la capacité de Réseau ferré de France et des Régions Limousin et Poitou-Charentes à poursuivre la modernisation du réseau ferroviaire régional. En effet, Réseau ferré de France investira 4 millions d’euros sur la relation le Palais-Meymac en 2007-2008 puis, près de 3,5 millions d’euros sur la ligne Saint-Sulpice Laurière-Busseau/Creuse.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 26/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges prévoit la desserte des gares de Poitiers, Limoges-Bénédictins, Brive et Cahors, mais il n’est pas envisagé à ce jour de desservir des gares intermédiaires.
La desserte de villes comme Lussac-les-Châteaux, Montmorillon ou Bellac est assurée actuellement par les services TER. Celles-ci verront leurs niveaux de desserte et de fréquentation améliorés significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes pour la 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers. Il s’agit d’un projet à l’échelle régionale.
La modernisation de la ligne actuelle entre Poitiers et Limoges offrira pour Montmorillon, Lussac-les-Châteaux, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de LGV Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations indépendantes, complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire et offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.


Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement de l’ordre de 8 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, s’avère difficilement réalisable. De plus, Toulouse et la Région Midi-Pyrénées ont choisi récemment de se connecter à la LGV Sud Europe Atlantique, à Bordeaux, pour accéder à Paris. Ainsi, Toulouse ne sera plus, via Bordeaux, qu’à 3h10 de Paris et la quasi totalité des voyageurs empruntera alors cet itinéraire. Dans ce contexte, la réalisation d’une LGV Paris-Toulouse par Limoges n’est donc plus envisageable.
Réseau ferré de France propose, grâce à la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la LGV Sud Europe Atlantique. Cette solution permet de tirer parti des avantages apportés par cette infrastructure en cours de réalisation. Ce qui permet in fine de proposer un projet à un coût réaliste et finançable (entre 1,15 et 1,3 milliard d’€).
Ce projet permet ainsi à l’ensemble du Limousin :
• d’améliorer son accessibilité depuis Paris et l’Île-de-France,
• de renforcer les relations entre Poitiers et Limoges,
• d’accompagner l’ouverture sur la façade atlantique,
• d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Telles sont les raisons qui incitent Réseau ferré de France à privilégier la réalisation d’une LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

L’arrivée de la grande vitesse dans une gare est généralement l’occasion de repenser sa desserte.
La mise en place des rabattements en transports en commun vers les gares de Limoges et Brive et de correspondances efficaces avec les TGV relève principalement :
• des Conseils généraux de la Haute-Vienne et de la Corrèze pour les cars départementaux et une partie du réseau routier ;
• de la Région Limousin pour les TER (routiers et ferroviaires) ;
• de la SNCF pour les dessertes Grandes Lignes et Corails Intercités.
• de l’’Etat pour une partie des dessertes routières.
L’efficacité des rabattements et les possibilités d’intermodalité dépendent de plusieurs éléments (accessibilité aux gares, possibilités de stationnement, adéquation des horaires, proximité des points d’arrêts, signalétique…), dont la mise en place relève non seulement des autorités organisatrices, mais aussi plus largement d’une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés : Réseau ferré de France, SNCF, transporteurs, usagers…
L’expérience montre que l’arrivée du TGV est l’occasion pour l’ensemble de ces acteurs d’entreprendre des aménagements, parfois importants, notamment en matière d’accessibilité aux gares et de correspondances entre les différents modes de transport.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 23/11/2006
Monsieur,

Bien qu’il soit très difficile de répondre de façon précise à votre question, près de 10 ans avant la mise en service de la ligne, on peut donner quelques indications, qui seront à confirmer ultérieurement. A l’horizon de la réalisation de la ligne LGV Poitiers-Limoges, le nombre de déplacements entre le Limousin et les autres régions augmentera sensiblement, comme cela a été constaté lors de l’ouverture des autres lignes à grande vitesse. La mobilité régionale devrait également augmenter.
L’offre Grandes Lignes sur la ligne classique à l’horizon du projet de LGV sera proportionnée aux flux des villes de l’axe. Le positionnement des circulations qui desserviront, à cet horizon, les gares situées sur l’axe sera examiné en tenant compte des TGV qui emprunteront la ligne nouvelle Limoges-Poitiers et des synergies seront recherchées autorisant des déplacements comme par exemple La Souterraine – Poitiers, voire au-delà, par le biais de correspondances à Limoges.
La SNCF peut néanmoins préciser que si aujourd’hui la desserte des villes situées sur l’axe (comme Châteauroux, La Souterraine) est assurée majoritairement par des trains ‘longues distances’ et donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux Limoges et au-delà d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient ainsi mieux correspondre aux désirs de la clientèle car ils seraient ajustés à leurs besoins.

L’avenir de la desserte nationale de ces villes sera probablement examiné en commun entre l’Etat, la SNCF et le ou les Conseil Régionaux, et d’autres collectivités lorsque le projet sera mieux défini, c’est à dire à un stade d’études plus avancé.

Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  SNCF 13/11/2006
Madame,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Les études ultérieures permettront de préciser progressivement le nombre définitif de TGV en fonction des évolutions du contexte socio-économique (coût de l’énergie, tarification, augmentation des besoins de déplacement...).

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Pour Réseau ferré de France, la ligne Paris-Limoges-Toulouse constitue un axe ferroviaire important et nous avons a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et nous continuerons de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est de la desserte future de cette ligne, il est dans l’état actuel de la législation, de la compétence de la SNCF de définir l’offre Grandes Lignes et des Régions Centre, Limousin et Midi-Pyrénées d’organiser la desserte TER. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, pourrait induire des modifications dans les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. Cependant, quelle que soit la solution qui sera retenue, elle impliquera nécessairement la mise en place de nouveaux services pour la desserte des gares situées sur cette ligne. Il conviendra alors de définir les moyens à mettre en œuvre pour maintenir une desserte de qualité et répondre aux nouveaux besoins des usagers.
Concernant le développement du fret, l’axe Paris-Limoges-Toulouse n’est pas actuellement un itinéraire fret majeur en France. Toutefois, si le contexte socio-économique nécessitait un redéveloppement du transport de marchandise par fer , cette ligne comme de nombreuses autres pourrait voir circuler des trains de fret dans le mesure où cela s’avère économiquement pertinent.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges continuera d’exister et elle verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/12/2006
Madame,

Réseau ferré de France a déjà réalisé des travaux qui ont permis des réductions de temps de parcours sur la ligne Ussel-Limoges (installation d’une commande centralisée, relèvements de vitesse de 80 à 90 km/h sur certains tronçons). Par ailleurs, la Région Limousin a financé l’acquisition de matériels autorails performants. Mais cette ligne présente un profil très sinueux qui ne permet pas d’envisager d’autres relèvements de vitesse conséquents sans investissement très lourd.
De plus, Réseau ferré de France investira :
• en 2007, près de 4 millions d’euros pour le renouvellement d’une partie de la ligne entre le Palais et Meymac ;
• dans le cadre du programme de rénovation 2008-2009, près de 3,5 millions d’euros sur la partie limousine de la ligne Limoges-Guéret-Montluçon.
Concernant l’amélioration de petites lignes telles que Montluçon-Ussel, le niveau de trafic actuel, très faible, ne permet pas malheureusement pas d’envisager, à ce jour, une modernisation de cet axe.

A noter que, dans l’état actuel de la législation, il n’est pas de la compétence de Réseau ferré de France de définir le matériel roulant à exploiter ni le schéma de dessertes. La SNCF définit l’offre Grandes Lignes et Corails Intercités et les Régions décident des dessertes TER.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Pour Réseau ferré de France, la ligne Paris-Limoges-Toulouse constitue un axe ferroviaire important puisque nous avons déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et que nous continuerons de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est de la desserte future de cette ligne, il est, dans l’état actuel de la législation, de la compétence de la SNCF de définir l’offre Grandes Lignes et des Régions Centre, Limousin et Midi-Pyrénées d’organiser la desserte TER. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, pourrait induire des modifications dans les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse. Cependant, quelle que soit la solution qui sera retenue, elle impliquera nécessairement la mise en place de nouveaux services pour la desserte des gares des régions Centre, Limousin et Midi-Pyrénées situées sur cette ligne. Il conviendra alors de définir les moyens à mettre en œuvre pour maintenir une desserte de qualité et répondre aux nouveaux besoins des usagers.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

La gare Paris-Montparnasse, terminus historique des lignes du Grand Ouest et du Sud-Ouest, sera la gare parisienne terminus pour le projet de LGV Poitiers-Limoges.
Paris-Montparnasse accueille actuellement les TGV en provenance de l’ouest et du sud-ouest de la France, les trains Grandes Lignes de Basse-Normandie, les TER d’Eure-et-Loir, ainsi qu’une partie du trafic de l’Ile-de-France (ouest et sud-ouest). La gare Paris-Montparnasse n’est pas saturée aujourd’hui. D’ores-et-déjà, des études sont en cours pour éviter la saturation de cette gare à l’horizon de mise en service de la LGV Sud Europe Atlantique (2016).
La mise en service des futures LGV, notamment la LGV Sud Europe Atlantique et la LGV Bretagne-Pays de la Loire, entraînera un accroissement des circulations depuis et vers Paris-Montparnasse. La mise en œuvre du nouveau système de signalisation ERTMS permettra de gérer la circulation des trains sur la section Paris-Courtalain de la LGV Atlantique, section commune à la LGV Sud Europe Atlantique et à la LGV Bretagne Pays de la Loire. Par ailleurs, le couplage à Poitiers des rames TGV en provenance de Limoges et du sud-ouest permet d’éviter également tout risque de saturation de la LGV Sud Europe Atlantique.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 19/12/2006
Monsieur,

La réalisation dune Ligne à Grande Vitesse entre Poitiers et Limoges permettrait la circulation de TGV entre Brive et Paris.
Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Les habitants de Brive bénéficieraient, selon les options présentées, d’un gain de temps par rapport à la situation actuelle de l’ordre de 50 mn à 1h. Ainsi, Brive-Paris pourrait (avec un seul arrêt à Limoges) se faire selon les options entre 2h50 (option centre) et 3h00 (options sud et nord).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 16/10/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France n’a pas prévu de prolonger la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges au-delà de Limoges, mais l’ensemble des TGV desservira Brive-la-Gaillarde. Ainsi, l’agglomération briviste et le département de la Corrèze bénéficieront très largement des effets de la LGV Poitiers-Limoges.
Réseau ferré de France prévoit donc une desserte systématique de Brive, avec une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne. Le gain de temps sur la relation Brive-Paris sera de 50 mn à 1h par rapport à la situation actuelle (3h51).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 13/11/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à sa modernisation, actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

La SNCF a aujourd’hui mission de proposer et d’organiser le transport des voyageurs Grandes Lignes. A ce titre, et compte tenu des infrastructures qui seront mises à sa disposition, la SNCF pourra jouer son rôle de transporteur avec le souci de satisfaire la demande de transport tout en préservant l’économie des dessertes.
L’offre sur la ligne classique à l’horizon du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges existera toujours et sera adaptée aux besoins des villes de l’axe. La SNCF peut néanmoins préciser que, si aujourd’hui la desserte de ces villes est assurée majoritairement par les trains « longues distances » et est donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux depuis Limoges et au-delà d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient mieux correspondre aux besoins de déplacements des usagers.
La desserte de ces villes sera examinée conjointement par les différents partenaires au cours des phases ultérieures d’étude.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.


réponse SNCF

La SNCF a aujourd’hui mission de proposer et d’organiser le transport des voyageurs Grandes Lignes. A ce titre et compte tenu des infrastructures qui seront mises à sa disposition, la SNCF pourra jouer son rôle de transporteur avec le souci de satisfaire la demande de transport tout en préservant l’économie des dessertes.

L’offre sur la ligne classique à l’horizon du projet de LGV existera toujours et sera proportionnée aux flux des villes de l’axe. La SNCF peut néanmoins préciser que si aujourd’hui la desserte de ces villes est assurée majoritairement par des trains ‘longues distances’ et donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux Limoges et au-delà d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient ainsi mieux correspondre aux désirs de la clientèle car ils seraient ajustés à leurs besoins.

Avec la réalisation du projet de LGV Poitiers-Limoges, les voyageurs de Limoges et des villes situées plus au sud utiliseront l’itinéraire via Poitiers. De ce fait, il n’est pas envisagé de maintenir sur l’axe classique des trains allant au-delà de Limoges. Les trains qui desserviront les villes entre Paris et Limoges auront leur terminus à Limoges permettant des échanges entre ces villes et Limoges d’une part et les villes plus au sud d’autre part par le biais de correspondance à Limoges sur les TGV empruntant le nouvel itinéraire.

L’avenir de la desserte de ces villes sera probablement examiné en commun entre l’Etat, la SNCF et le ou les Conseil Régionaux, et d’autres collectivités lorsque le projet sera mieux défini, c’est à dire à un stade d’études plus avancé.

Réponse  RFF 05/10/2006
Madame,

Le programme de modernisation de la ligne de TER actuelle entre Poitiers et Limoges permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme).
Le temps de parcours de la desserte Poitiers-Limoges pourra alors tendre vers 1h35.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

La gare Paris-Montparnasse, terminus historique des lignes du Grand Ouest et du Sud-Ouest, sera la gare parisienne terminus pour le projet de LGV Poitiers-Limoges.
Paris-Montparnasse accueille actuellement les TGV en provenance de l’ouest et du sud-ouest de la France, les trains Grandes Lignes de Basse-Normandie, les TER d’Eure-et-Loir, ainsi qu’une partie du trafic de l’Ile-de-France (ouest et sud-ouest). La gare Paris-Montparnasse n’est pas saturée aujourd’hui. D’ores et déjà, des études sont en cours pour éviter la saturation de cette gare à l’horizon de mise en service de la LGV Sud Europe Atlantique (2016).
La mise en service des futures LGV, notamment la LGV Sud Europe Atlantique et la LGV Bretagne-Pays de la Loire, entraînera un accroissement des circulations depuis et vers Paris-Montparnasse. La mise en œuvre du nouveau système de signalisation ERTMS permettra de gérer la circulation des trains sur la section Paris-Courtalain de la LGV Atlantique, section commune à la LGV Sud Europe Atlantique et à la LGV Bretagne Pays de la Loire. Par ailleurs, le couplage à Poitiers des rames TGV en provenance de Limoges et du sud-ouest permettent d’éviter également tout risque de saturation de la LGV Sud Europe Atlantique.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

RFF prévoit, avec l’option centrale, un trafic de l’ordre de 2,2 millions de voyageurs contre 2,1 millions pour les options Nord et Sud.
Le gain de 100 .000 voyageurs s’explique par les modèles de prévisions utilisés dans les études de trafic qui font un lien direct entre le temps de trajet et le nombre de voyageurs en partant du principe que plus le temps de trajet est court, plus les gens sont susceptibles de faire ce trajet.
L’option centrale du projet de Ligne à Grande vitesse Poitiers-Limoges permet un gain de temps de l’ordre de 10 minutes (1h50 en meilleur temps de trajet contre 2h00 pour les deux autres options). Cette différence est liée au fait que sur les options Nord et Sud, les TGV empruntent le réseau actuel sur une longueur beaucoup plus grande et, sur ces sections, leur vitesse est bridée par les possibilités techniques de la voie (160 km/h dans le meilleur des cas).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les prochaines années grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Ce projet offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges s’inscrit dans un contexte ferroviaire général qui prend en compte le choix de la région Midi-Pyrénées et de Toulouse de se connecter à l’axe Paris-Bordeaux pour accéder, par la grande vitesse, à l’Île-de-France.
Le projet de LGV Poitiers-Limoges qui permettrait à 10 TGV (dans les deux sens) de relier Limoges à Paris en deux heures(1), ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Réseau ferré de France a déjà investi, sur ses fonds propres, 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
(1) cas de l’option centre, avec arrêt à Poitiers

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 05/10/2006
Madame,

Montmorillon verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne TER Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Montmorillon, Lussac-les-Châteaux, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Parmi les spécificités du projet de ligne nouvelle Poitiers-Limoges, figurent les raccordements de la ligne nouvelle aux entrées de Poitiers et Limoges au réseau existant,. En effet, pour Réseau ferré de France, les zones d’habitations agglomérées, qu' elles soient en secteur rural (hameaux ou corps de fermes) ou urbain, constituent autant d’éléments à prendre en considération lors de la conception et la réalisation d’une ligne à grande vitesse. Lors des phases d’études ultérieures, Réseau ferré de France a décidé de privilégier, pour des raisons environnementales, l’insertion de la ligne nouvelle aux entrées des agglomérations de Poitiers et Limoges sur les lignes existantes, afin de ne pas à avoir à réaliser d’infrastructures nouvelles dans un tissu déjà fortement urbanisé.
Ainsi, dans le cas de l’option Sud, la ligne Angoulême-Limoges est la seule voie d’entrée dans Limoges. Cette section de ligne demandera par ailleurs des aménagements particuliers pour qu’elle puisse supporter ce type de trafic.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

RFF prévoit, avec l’option centrale, un trafic de l’ordre de 2,2 millions de voyageurs contre 2,1 millions pour les options Nord et Sud.
Le gain de 100 .000 voyageurs s’explique par les modèles de prévisions utilisés dans les études de trafic qui font un lien direct entre le temps de trajet et le nombre de voyageurs en partant du principe que plus le temps de trajet est court, plus les gens sont susceptibles de faire ce trajet.
L’option centrale du projet de Ligne à Grande vitesse Poitiers-Limoges permet un gain de temps de l’ordre de 10 minutes (1h50 en meilleur temps de trajet contre 2h00 pour les deux autres options). Cette différence est liée au fait que sur les options Nord et Sud, les TGV empruntent le réseau actuel sur une longueur beaucoup plus grande et, sur ces sections, leur vitesse est bridée par les possibilités techniques de la voie (160 km/h dans le meilleur des cas).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges prévoit effectivement une section centrale de l’ordre de 75 km à une voie.
La LGV Poitiers Limoges permettra la circulation de 1 train par heure et par sens, soit pour une période de 15 heures d’exploitation quotidienne, une moyenne de 15 allers et 15 retours. Actuellement, le projet de LGV Poitiers-Limoges est basé sur 11 allers-retours par jour. Les simulations prévoient que cette ligne puisse, avec le matériel actuel, permettre de répondre à l’augmentation de la demande en déplacements des 30 prochaines années : soit 15 allers-retours quotidiens. Durablement et de façon pérenne, il n’y aurait techniquement pas besoin de doubler sur toute sa longueur la voie de LGV entre Poitiers et Limoges car celle-ci ne sera pas saturée.
Dans un souci d’optimisation du projet et en cohérence avec les trafics prévus et les règles de sécurité en matière de transport ferroviaire, Réseau ferré de France propose de réaliser une section médiane à une voie d’environ 75 km.
Toutefois, Réseau ferré de France a également pris en compte la possibilité d’une double voie intégrale. A l’heure actuelle, cette solution n’est nullement écartée.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 02/11/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des villes du Centre, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). Cette recherche se fera en relation avec la nécessité de procéder, à l’horizon de la mise en service du projet, au renouvellement du matériel Corail actuel.
Par ailleurs, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

La Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges sera connectée à la LGV Sud Europe Atlantique et au réseau national et européen à Grande Vitesse.
Pour des raisons d’interopérabilité, un TGV Atlantique ne peut aller directement sur les réseaux étrangers mais, grâce aux correspondances notamment à Lille ou à Paris, il sera possible d’emprunter des Thalys et Eurostar.
D’une manière générale, la LGV Sud Europe Atlantique offre à partir de Poitiers :
• un accès à l’ensemble des métropoles nationales desservies par la grande vitesse ferroviaire. Le futur contournement ferroviaire de Paris permettra, sans quitter le réseau à grande vitesse et sans correspondance, d’accéder à Lille (LGV Nord) et au « hub » aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle (NB : les TGV intersecteurs le font déjà aujourd’hui, avec des liaisons Poitiers-Lille, mais ils roulent à vitesse réduite entre Massy et Valenton) ;
• des relations en TGV vers le Benelux et l’Allemagne ;
• à plus long terme, moyennant une correspondance à Poitiers, la possibilité de rejoindre l’Espagne via Bordeaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 05/10/2006
Madame,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les prochaines années grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Ce projet offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers et améliorera ainsi l’accessibilité de ces villes. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les prochaines années grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Ce projet offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les prochaines années grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Ce projet offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 05/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les prochaines années grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Ce projet offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 02/11/2006
Monsieur,

Une Ligne à Grande Vitesse est une ligne spécifique et dédiée du réseau ferré national, dont les caractéristiques techniques permettent aux Trains à Grande Vitesse (TGV) de rouler jusqu’à 320 km/h (Ligne à Grande Vitesse Est européenne). Seuls les TGV sont habilités à circuler à une telle vitesse. Dans le cadre des options présentées au débat public sur le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, seuls les TGV circuleront sur cette ligne..
A noter cependant que dans certains cas très particuliers, d’autres trains peuvent circuler sur Ligne à Grande Vitesse mais à des vitesses inférieures à 200 km/h mais cela réduit de manière importante la capacité de la ligne, complexifie la gestion des trafics et impose notamment le recours à une double signalisation (latérale et en cabine).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 27/11/2006
Monsieur,

Le projet Poitiers-Limoges va générer des déplacements entre Poitiers et Limoges comme vous le signalez mais également et surtout des déplacements entre la Haute Vienne et Paris, la Corrèze et Paris et également vers Roissy et Lille.
Ainsi, la décomposition des trafics de l’option centre est la suivantes :

Service	Trafics en situation de projet
	Volume (millions)	En %
Province - Paris	2,011	+24%
Province - Nord (+ Roissy)	0,050	+52%
Interrégionaux : Limoges-Poitiers+ Brive-Poitiers....	0,164	+164%
Total	2,225	+30%

Pour de plus amples détails, nous vous invitons à vous reportez à l’étude de trafic disponible sur le site internet de la Cpdp sur www.debatpublic-lgvpotierslimoges.org ou consultable dans ses locaux, à Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges fait aujourd’hui l’objet d’un important programme de modernisation qui améliorera significativement son niveau de desserte et sa fréquentation dans les années à venir.
Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet qui offrira à Montmorillon, Lussac-les-Châteaux, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges ne sera ni déclassée ni supprimée puisqu’elle verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à un important programme de modernisation, actuellement en cours de réalisation. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Montmorillon,, Lussac-les-Châteaux, Le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Madame,

Non seulement la ligne actuelle Poitiers-Limoges sera maintenue lors de la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges mais elle verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à un important programme de modernisation, actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers et offrira des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Montmorillon, Lussac-les-Châteaux, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 13/11/2006
Monsieur,

Actuellement, Brive bénéficie de 9 allers-retours quotidiens sans correspondance avec Paris et Limoges de 13 allers-retours.
Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Les études ultérieures permettront de préciser progressivement le nombre définitif de TGV en fonction des évolutions du contexte socio-économique (coût de l’énergie, tarification, augmentation des besoins de déplacement...).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 30/10/2006
Monsieur,

Dans le cadre du projet tel qu’il est présenté au débat public, la desserte de Bordeaux à partir de Limoges sera possible en empruntant la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges avec une correspondance à Poitiers afin de rejoindre Bordeaux par la LGV Sud Europe Atlantique. La correspondance à Poitiers sera obligatoire car il n’est pas envisagé, à ce stade des études, de TGV directs entre Limoges et Bordeaux, le potentiel de trafic ne le justifiant pas.
La LGV Poitiers-Limoges permettra de relier Poitiers à Limoges en 35 à 45 minutes et la LGV Sud Europe Atlantique permettra de relier Poitiers à Bordeaux en 1h05 environ, soit avec une correspondance de 10 minutes, un Limoges-Bordeaux en 1h50 à 2h.
Concernant l’option Sud, il n’est pas prévu à ce stade du projet un raccordement qui permette de relier directement Limoges à Bordeaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 20/11/2006
Monsieur,

Malgré le fait qu’aucun aménagement spécifique ne soit prévu dans le cadre du projet sur la ligne Limoges-Brive, Brive bénéficiera cependant d’un gain de temps de 1heure sur le trajet actuel et ne sera plus qu’à 2h50 de Paris.

Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris - Brive, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris- Brive et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte des villes de l’axe. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse , si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 17/11/2006
Madame, Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour la Creuse. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de définir les dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de l’Indre. La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Parallèlement, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

La SNCF confirme également son attachement à cette gare dont la suppression n’est pas envisagée, car les trafics y sont importants (environ 100 000 voyageurs par an y montent ou y descendent dans les deux sens confondus) et justifient pleinement son rôle. Par ailleurs, la SNCF est partenaire de projets comme le pôle d’échange intermodal de la Souterraine, ce qui confirme son engagement au service du public dans le département de la Creuse.

Vous abordez ensuite la desserte entre la Souterraine et Limoges. Il est très difficile d’y répondre près de 10 ans avant la mise en service de la ligne, mais on peut donner quelques indications, qui seront à confirmer ultérieurement. A l’horizon de la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges, le nombre de déplacements entre le Limousin et les autres régions augmentera sensiblement, comme cela a été constaté lors de l’ouverture des autres lignes à grande vitesse. La mobilité régionale devrait également augmenter.
L’offre Grandes Lignes sur la ligne classique à l’horizon du projet de LGV sera proportionnée aux flux des villes de l’axe. Le positionnement des circulations qui desserviront, à cet horizon, les gares de la Souterraine et de Limoges, sera examiné en tenant compte des TGV qui emprunteront la ligne nouvelle Limoges-Poitiers et des synergies seront recherchées autorisant des déplacements transversaux du genre la Souterraine – Poitiers, voire au-delà, par le biais de correspondances à Limoges.
La SNCF peut néanmoins préciser que si aujourd’hui la desserte des villes situées sur l’axe (comme Châteauroux, la Souterraine) est assurée majoritairement par des trains ‘longues distances et donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux depuis Limoges et au-delà d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient ainsi mieux correspondre aux désirs de la clientèle car ils seraient ajustés à leurs besoins.

L’avenir de la desserte nationale de ces villes sera probablement examiné en commun entre l’Etat, la SNCF et le ou les Conseil régionaux, et d’autres collectivités lorsque le projet sera mieux défini, c’est à dire à un stade d’études plus avancé.

Quant à la desserte TER, vous savez certainement que le Conseil régional du Limousin est l’autorité organisatrice des transports régionaux et que lui seul pourrait s’exprimer sur la consistance de l’offre à l’horizon de la mise en service de la ligne à grande vitesse.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 17/11/2006
Monsieur,

Dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors). Actuellement, la liaison Brive-Paris est assurée par 9 trains directs.
• 1 aller-retour quotidiennement sur la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Les meilleurs temps entre Paris et Brive, seraient selon les options, de 2h50 à 3h00 contre 3h50 actuellement.

Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Brive, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions (TER) de les définir. Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Brive et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Brive.

La mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur l’actuelle ligne, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.

Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La liaison TER entre Poitiers et Limoges ne sera pas supprimée. Au contraire, la ligne verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Montmorillon, Lussac-les-Châteaux, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La SNCF a aujourd’hui mission de proposer et d’organiser le transport des voyageurs Grandes Lignes. A ce titre, et compte tenu des infrastructures qui seront mises à sa disposition, la SNCF pourra jouer son rôle de transporteur avec le souci de satisfaire la demande de transport tout en préservant l’économie des dessertes.
L’offre sur la ligne classique à l’horizon du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges existera toujours et sera adaptée aux besoins des villes de l’axe. La SNCF peut néanmoins préciser que, si aujourd’hui la desserte de ces villes est assurée majoritairement par les trains « longues distances » et est donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux depuis Limoges et au-delà d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient mieux correspondre aux besoins de déplacements des usagers.
La desserte de ces villes sera examinée conjointement par les différents partenaires au cours des phases ultérieures d’étude.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

Montmorillon verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Montmorillon mais aussi Lussac-les-Châteaux, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

Montmorillon verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Montmorillon mais aussi Lussac-les-Châteaux, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La desserte de Brive fait partie intégrante de ce projet.
Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il sera possible de faire Brive-Poitiers en TGV sans changement à Limoges et ce 10 fois par jour dans les deux sens.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations, à la mise en service de la ligne, sur une offre TGV de 10 allers-retours Brive-Paris par jour et un Brive-Lille avec desserte de Roissy/ Charles de Gaulle.
En matière d’infrastructure, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse. Concernant plus particulièrement la section Brive-Limoges, les travaux de modernisation et de rénovation réalisés sont les suivants :
• équipement du tronçon Masseret-Brive avec des installations de contresens (13 M€) ;
• rénovation des 2 voies entre Masseret et Brive (65 M€).
Si besoin est, Réseau ferré de France, continuera d’œuvrer sur cette ligne dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006. Toutefois, il n’est pas prévu dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges d’entreprendre des travaux d’augmentation de vitesse entre Limoges et Brive

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

La mise en œuvre du nouveau système de signalisation ERTMS et le couplage à Poitiers des rames TGV en provenance de Limoges et du sud-ouest permettent d’éviter tout risque de saturation de la LGV Sud Europe Atlantique.
De même, ce nouveau système permettra de gérer la circulation des trains sur la section Paris-Courtalain de la LGV Atlantique, section commune à la LGV Sud Europe Atlantique et à la LGV Bretagne Pays de la Loire.
ERTMS (European Rail Traffic Management System) est un système de « commande » des trains, harmonisé au niveau européen, destiné à se substituer progressivement aux systèmes de signalisation existants dans les différents pays.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

Aucunes des options de passage présentées par Réseau ferré de France ne va supprimer la liaison TER actuelle entre Poitiers et Limoges.
La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, s des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

En se raccordant à la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique, la LGV Poitiers-Limoges permettra au Limousin d’accéder directement au réseau à grande vitesse national et européen.
Des liaisons directes seront proposées avec Paris (10 allers-retours-quotidiens) ou Roissy-Charles De Gaulle et Lille (1 aller-retour quotidien). Des correspondances seront possibles avec la LGV Est européenne (Metz, Strasbourg…) et depuis Poitiers avec la LGV Sud Europe Atlantique, avec des liaisons possibles vers Bordeaux, Toulouse, Hendaye …
Les correspondances offriront également un accès au réseau européen à grande vitesse, depuis Lille vers Londres (Eurostar), Bruxelles, ou Amsterdam (Thalys) et depuis Poitiers (LGV Bordeaux-Frontière Espagnole) vers Bilbao, Madrid…
Pour ce qui est des relations vers la Méditerranée, elles se feront via Paris pour les relations à grande vitesse ou via Toulouse pour ce qui est des relations par ligne classiques,
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Conformément aux recommandations du ministère en charge des transports, les prévisions de trafic de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers – Limoges ont été établies en appliquant un modèle de trafic multimodal. Ce type de modèle prend en compte l’ensemble des modes de transport alternatifs qui s’offrent aux usagers : le fer, la route et l’air.
Le modèle retenu pour la LGV Poitiers-Limoges est similaire à celui utilisé pour les prévisions de trafic des autres projets de LGV soumis à débat public (LGV Bordeaux-Toulouse, LGV PACA, etc.). Pour de plus amples informations nous vous invitons à consulter l’étude de trafic qui se trouve sur le site Internet de la Cpdp ou dans ses locaux.
Concernant, les niveaux de trafic, Réseau ferré de France prévoit, avec l’option Centre, un trafic de l’ordre de 2,2 millions de voyageurs contre 2,1 millions pour les options Nord et Sud. Cette différence de 100 000 voyageurs s’explique par le fait que l’option centre du projet de Ligne à Grande vitesse Poitiers-Limoges permet un gain de temps de l’ordre de 10 minutes (1h50 en meilleur temps de trajet contre 2h00 pour les deux autres options). En effet, les modèles de prévisions utilisés dans les études de trafic font un lien direct entre le temps de trajet et le nombre de voyageurs en partant du principe que plus le temps de trajet est court, plus les gens sont susceptibles de prendre le train. Par ailleurs, il convient de noter que les taux de progression sont conformes avec ceux qui sont observés sur d’autres projets de Ligne à Grande Vitesse.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 20/11/2006
Monsieur,

Le maintien de relations transversales est nécessaire à la relation Est-Ouest de notre territoire. Cependant, la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges n’a aucune incidence sur les parcours transversaux que vous évoquez.
Si Clermont-Ferrand se tourne de plus en plus vers Lyon et le couloir rhodanien, il convient cependant de préserver un certain nombre de relations entre la façade atlantique et l’Auvergne. La mise en service prochaine du shunt de Saint-Germain-des-Fossés permettra de gagner 10 minutes sur les relations Lyon-Bordeaux. Par ailleurs, Réseau ferré de France pourrait investir, dans le cadre du programme de rénovation 2008-2009, près de 3,5 millions d’euros sur la ligne Limoges-Guéret et des discussions sont actuellement en cours dans le cadre des futurs contrats de projets pour sa modernisation.
Pour ce qui est des autres relations mentionnées, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF de définir l’offre Grandes Lignes, et de celle des Régions Aquitaine, Limousin, Auvergne et Rhône-Alpes d’organiser la desserte TER entre Bordeaux et Clermont-Ferrand et entre Bordeaux et Lyon.
Quant aux liaisons entre Toulouse et Nantes, elles seront nettement plus performantes avec les LGV Bretagne - Pays de Loire (2013) et Sud Europe Atlantique (2016).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges améliorera significativement la desserte d’Ussel.
Actuellement, le meilleur temps de parcours entre Ussel et Paris est de 4h58. Sur la base d’un temps de trajet en TER de Ussel à Limoges de 1h45 avec une correspondance de 10 minutes en gare de Limoges et un trajet Limoges-Paris de 2h00 en TGV, le temps d’un Ussel-Limoges serait, à la mise en service du projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges, de l’ordre de 3h55 ; soit un gain de l’ordre de 1 heure par rapport à la situation actuelle.
Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et même Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par le TER et tous les autres moyens de transport en commun. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires du transport ferroviaire au niveau de la gare de Limoges pour faciliter les correspondances avec Ussel. En tant qu’autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux (TER), c’est au Conseil Régional du Limousin de déterminer comment il souhaite accompagner l’arrivée du TGV dans sa région.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse (LGV) desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte d’agglomérations comme la Souterraine, Saint-Sébastien ou Argenton/Creuse.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur la ligne Paris-Limoges, comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels.
Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006. Concernant plus particulièrement la définition des dessertes de cette ligne, cette dernière relève de la compétence de la SNCF et des Régions Centre et Limousin.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc envisagé 11 départs de TGV par jour de Brive, 10 à destination de Paris et 1 à destination de Lille.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité.
Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et concernant plus particulièrement la section Brive-Limoges, les travaux de modernisation et de rénovation étaient les suivants :
• équipement du tronçon Masseret-Brive avec des installations de contresens (13 M€) ;
• rénovation des 2 voies entre Masseret et Brive (65 M€).
Si besoin est, Réseau ferré de France, continuera d’œuvrer sur cette ligne dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006. Toutefois, il n’est pas prévu dans le cadre du projet de LGV Poitiers-Limoges d’entreprendre des travaux d’augmentation de vitesse entre Limoges et Brive

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 17/10/2006
Madame, Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à sa modernisation, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Concernant le niveau de desserte sur la future ligne, Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Les études ultérieures permettront de préciser progressivement le nombre définitif de TGV en fonction des évolutions du contexte socio-économique (coût de l’énergie, tarification, augmentation des besoins de déplacement...).

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Madame, Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Concernant les circulations fret, il convient de noter que cette ligne est globalement très peu utilisée et n'offre pas à ce jour de perspectives de développement du trafic de marchandises.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux schéma de dessertes, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, Le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation actuellement en cours de réalisation, et dont la première phase sera mise en service pour la fin 2008.
Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes en 1ère phase) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là d’un projet régional qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges-Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.
Cette modernisation et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges constituent donc deux opérations complémentaires et non concurrentes.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 28/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation améliorées significativement dans les prochaines années grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Cette modernisation permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Ce projet offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat Bellac ou Nantiat, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 27/10/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des régions (TER) concernées par cet axe de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de la gare d’Argenton-sur-Creuse, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...). A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille – Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Pour assurer l’ensemble de cette offre, un parc de 14 rames TGV serait nécessaire, selon Réseau ferré de France et la SNCF.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, soit près de 290.000 voyageurs par an, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Madame,


La ligne actuelle Poitiers-Limoges verra son niveau de desserte et de fréquentation amélioré significativement dans les années à venir grâce à la modernisation de la ligne Poitiers-Limoges, actuellement en cours de réalisation. Ce programme de modernisation permettra de gagner, à terme, près de 25 minutes (11 minutes dans un premier temps) et de multiplier par 2, puis par 3, le nombre d’allers-retours quotidiens entre Poitiers et Limoges (15 allers-retours envisagés à terme). Ce projet permettra une desserte fine et dense du territoire en reliant les bassins de vie de Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac ou Nantiat aux capitales régionales que sont Limoges et Poitiers.
Il s’agit là, d’un projet à l’échelle régionale qui offrira à Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, le Dorat, Bellac et Nantiat, soit près de 290.000 voyageurs par an, des conditions d’accès optimum aux gares TGV de Limoges Bénédictins et Poitiers. Il y a là un parfait exemple de la complémentarité et des synergies possibles entre les réseaux TER et TGV.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Madame,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse et à la pérennité d’une desserte de qualité. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’euros au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF et des régions concernées par cet axe (région Centre, Limousin et Midi-Pyrénées) de les définir. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse desservant Limoges par Poitiers impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte de Châteauroux, afin d’offrir un service adapté aux nouveaux besoins des usagers. A ce titre, il convient de noter que la mise en service d’une Ligne à Grande Vitesse n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

La mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges aura vraisemblablement une incidence sur le trafic de la ligne Paris-Limoges-Toulouse, comme l’a eu la LGV Atlantique, par le gain de temps d’une heure par rapport à la situation antérieure, concernant la desserte de Toulouse, et comme l’auront les mises en service de la LGV Sud Europe Atlantique en 2016 (gain de 50 minutes) et de la section Bordeaux-Toulouse (gain d’une heure), permettant à terme de faire Toulouse-Paris en 3h10.
Concernant la politique des dessertes, il n’est pas de la compétence de Réseau ferré de France de la définir (dans l’état actuel de la législation). La SNCF définit l’offre Grandes Lignes sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse, et les Régions Centre et Limousin organisent la desserte TER entre Orléans et Limoges. Cependant, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, pourrait modifier les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse.
Quelle que soit la solution qui sera retenue, elle impliquera la mise en place de nouveaux services pour la desserte des gares des régions Centre et Limousin situées sur cette ligne. Il conviendra de maintenir une desserte de qualité et de répondre aux nouveaux besoins des usagers, à l’instar du service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre. Ce dernier offre une desserte fine et performante sur la ligne classique Tours-Blois-Orléans-Paris, complémentaire à l’offre TGV entre Tours et Paris (LGV Atlantique).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Madame,

Pour Réseau ferré de France (RFF), la ligne Paris-Limoges-Toulouse est un axe important et nous avons investi au cours des 3 dernières années, sur nos fonds propres, plus de 265 millions d’euros pour des opérations de modernisation de l’infrastructure, notamment le renouvellement de la voie et du ballast entre Orléans et Vierzon. Soyez donc assurée que RFF continuera à moderniser cette ligne.
Dans l’état actuel de la législation, la desserte future de la Souterraine relève de la compétence de la SNCF et des régions Centre et Limousin. Toutefois, RFF est conscient que la création d’une Ligne à Grande Vitesse desservant Limoges par Poitiers, aura des conséquences sur la desserte actuelle entre Paris et Limoges.
La mise en service d’une ligne à grande vitesse (LGV) n’implique néanmoins pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes, comme l’illustre le service Aqualys mis en œuvre par la région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
Quelle que soit le projet retenu, RFF est bien conscient qu’il conviendra de mettre en place une nouvelle desserte des villes de la région Centre desservies par la ligne Paris-Orléans-Limoges, afin d’offrir un service de qualité, adapté aux attentes des usagers, notamment en matière de temps de trajet. Cette desserte sera complémentaire du projet de LGV entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Madame,

La Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges aura une incidence sur la desserte de Guéret, dans la mesure où elle permettra de réaliser un trajet Guéret-Paris en environ 3h10 contre 3h30 actuellement, soit un gain de temps de l’ordre de 20 minutes sur cette relation.
Dans l’état actuel de la législation, il n’est pas de la compétence de Réseau ferré de France de définir les dessertes. La SNCF définit l’offre Grandes Lignes (desserte de la Souterraine) sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges-Toulouse, et la Région Limousin organise les dessertes TER (desserte de Guéret et d’Aubusson). Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges pourrait modifier les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse.
Quelle que soit la solution qui sera retenue, elle impliquera la mise en place de nouveaux services pour la desserte des gares des régions Centre et Limousin situées sur cette ligne. Il conviendra de maintenir une desserte de qualité et de répondre aux nouveaux besoins des usagers, à l’instar du service Aqualys mis en œuvre par la Région Centre. Ce dernier offre une desserte fine et performante sur la ligne classique Tours-Blois-Orléans-Paris, complémentaire à l’offre TGV entre Tours et Paris (LGV Atlantique).

Nous vous, prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera d’y investir dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.
Pour ce qui est des dessertes futures sur l’axe Paris-Châteauroux-Limoges, dans l’état actuel de la législation, il est de la compétence de la SNCF (Grandes Lignes) et des Régions Centre et Limousin (TER) de les définir.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges par Poitiers modifiera les services existants sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la mise en œuvre d’un service performant (fréquence, cadencement, confort, positionnement horaire...) sur ligne actuelle Paris-Limoges complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier, dès à présent, par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2016.
Par ailleurs, l’expérience montre que la mise en service d’une LGV, si ses effets sont bien anticipés, n’engendre pas un appauvrissement des dessertes sur les lignes existantes.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse de la SNCF :
Votre courrier, dont nous vous remercions, nous interroge sur l’organisation de la future desserte entre Limoges, Châteauroux et Paris à l’horizon de la mise en place de la future ligne TGV.

La SNCF a aujourd’hui mission de proposer et d’organiser le transport des voyageurs Grandes Lignes. A ce titre et compte tenu des infrastructures qui sont mises à sa disposition, la SNCF peut jouer son rôle de transporteur avec le souci de satisfaire la demande de transport tout en préservant l’économie des dessertes.
Il est très difficile aujourd’hui, de répondre à votre question, près de 10 ans avant la mise en service de la ligne, mais nous pouvons donner quelques orientations qui seraient à confirmer ultérieurement

L’offre sur la ligne classique à l’horizon du projet de LGV sera proportionnée aux flux des villes de l’axe. La SNCF peut néanmoins préciser que si aujourd’hui la desserte de ces villes est assurée majoritairement par des trains ‘longues distances’ et donc contrainte au niveau des positionnements horaires, elle disposera avec la réalisation de la LGV et du transfert des flux Limoges et au-delà d’une plus grande souplesse dans le positionnement horaire des trains. Les trains sur l’axe classique pourraient ainsi mieux correspondre aux désirs de la clientèle car ils seraient ajustés à leurs besoins.

L’avenir de la desserte de ces villes sera probablement examiné en commun entre l’Etat, la SNCF et le ou les Conseils Régionaux, et d’autres collectivités lorsque le projet sera mieux défini, c’est à dire à un stade d’études plus avancé.

Réponse  RFF 06/09/2006
Madame,

La réalisation d’une Ligne à Grande Vitesse Paris-Limoges-Toulouse impliquerait un investissement minimum de l’ordre de 7 milliards d’€, ce qui, dans le contexte économique actuel, ne s’avère pas finançable, (à titre de comparaison, le coût de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges se situe entre 1,15 et 1,3 Mds d’€).
C’est notamment pour cette raison que Toulouse et la région Midi-Pyrénées ont fait le choix d’être reliées au réseau à grande vitesse grâce à la future Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse. En effet, cette Ligne à Grande Vitesse se connectera à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique qui va relier Bordeaux à Paris. Ainsi Toulouse ne sera plus qu’à 3h10 de Paris. Une connexion rapide Paris-Limoges-Toulouse n’est donc plus d’actualité.
RFF propose de desservir le Limousin par la grande vitesse en le connectant lui aussi à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, profitant ainsi des infrastructures en cours de réalisation. Ce qui permet d’avoir un projet à un coût réaliste et finançable.
Dans le même temps, Réseau ferré de France a investi fortement sur la ligne Paris-Orléans-Limoges en affectant, sur ses fonds propres plus de 265 millions d’€ à des opérations de modernisation de l’infrastructure notamment entre Orléans et Vierzon. La section de ligne entre Paris et Châteauroux est, dès lors, l’une des plus performantes de France, avec des trains qui circulent déjà à 200 km/h sur 120 km, ce qui permet de mettre Châteauroux à moins de 2h00 de Paris.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 22/09/2006
Monsieur,

La gare Paris-Montparnasse, terminus historique des lignes du Grand Ouest et du Sud-Ouest, sera la gare parisienne terminus pour le projet de LGV Poitiers-Limoges.
Paris-Montparnasse accueille actuellement les TGV en provenance de l’ouest et du sud-ouest de la France, les trains Grandes Lignes de Basse-Normandie, les TER d’Eure-et-Loir, ainsi qu’une partie du trafic de l’Ile-de-France (ouest et sud-ouest). La gare Paris-Montparnasse n’est pas saturée aujourd’hui.
La mise en service des futures LGV, notamment la LGV Sud Europe Atlantique et la LGV Bretagne-Pays de la Loire, entraînera un accroissement des circulations à la gare Montparnasse et impliquera la nécessité d’un renforcement de la capacité d’accueil des trains en gare de Paris-Montparnasse. D’ores-et-déjà, des études sont en cours pour éviter la saturation de cette gare.
Dans le cadre du projet, il n’est pas envisagé de liaison avec la gare Austerlitz. Par contre concernant la desserte de l’aéroport Roissy - Charles de Gaulle, il est prévu que sur les 11 allers-retours quotidiens, il y ait 1 aller-retour Lille-Poitiers-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 06/09/2006
Monsieur,

La ligne classique Châteauroux-Paris reste bien évidemment l’itinéraire privilégié pour se rendre de Châteauroux à Paris et le projet de Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ne s’oppose en rien à la modernisation de la ligne Paris-Châteauroux-Limoges et à la pérennité d’une desserte de qualité pour Châteauroux. Pour sa part, Réseau ferré de France a déjà investi 265 millions d’€ au cours des trois dernières années sur cette ligne, et continuera de la moderniser dans le cadre du plan de renouvellement du réseau national arrêté par le ministre des Transports le 22 mai 2006.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

RFF prévoit, avec l’option centrale, un trafic de l’ordre de 2,2 millions de voyageurs contre 2,1 millions pour les options Nord et Sud.
Cette différence de 100 000 voyageurs s’explique par le fait que l’option centrale du projet de Ligne à Grande vitesse Poitiers-Limoges permet un gain de temps de l’ordre de 10 minutes (1h50 en meilleur temps de trajet contre 2h00 pour les deux autres options). En effet, les modèles de prévisions utilisés dans les études de trafic font un lien direct entre le temps de trajet et le nombre de voyageurs en partant du principe que plus le temps de trajet est court, plus les gens sont susceptibles de faire ce trajet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 03/11/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Les études ultérieures permettront de préciser progressivement le nombre définitif de TGV en fonction des évolutions du contexte socio-économique (coût de l’énergie, tarification, augmentation des besoins de déplacement...).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 22/09/2006
Monsieur,

RFF prévoit, avec l’option centrale, un trafic de l’ordre de 2,2 millions de voyageurs contre 2,1 millions pour les options Nord et Sud.
Cette différence de 100 000 voyageurs s’explique par le fait que l’option centrale du projet de Ligne à Grande vitesse Poitiers-Limoges permet un gain de temps de l’ordre de 10 minutes (1h50 en meilleur temps de trajet contre 2h00 pour les deux autres options). En effet, les modèles de prévisions utilisés dans les études de trafic font un lien direct entre le temps de trajet et le nombre de voyageurs en partant du principe que plus le temps de trajet est court, plus les gens sont susceptibles de faire ce trajet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille – Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges connaissent la plus grande diffusion possible et bénéficient notamment aux personnes venant ou allant à Uzerche, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport: TER, cars départementaux, transport urbain. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau de la gare de Limoges vers (ou depuis) Uzerche pour rendre les correspondances les plus faciles possibles.
Concernant le ferroviaire, il convient de noter qu’à ce jour, ce sont les régions en tant qu’autorités organisatrices des transports ferroviaires régionaux (TER) qui définissent et organisent les services des trains de transport régionaux. C’est donc au Conseil Régional du Limousin de déterminer comment il souhaite, dans les années à venir, accompagner l’arrivée du TGV en gare de Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 25/10/2006
Madame,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille – Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors.
Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Brive connaissent la plus grande diffusion possible et bénéficient notamment aux personnes venant ou allant à Aurillac, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport: TER, cars départementaux, transport urbain. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau de la gare de Brive vers (ou depuis) Aurillac pour rendre les correspondances les plus faciles possibles.
Concernant le ferroviaire, il convient de noter qu’à ce jour, ce sont les régions en tant qu’autorités organisatrices des transports ferroviaires régionaux (TER) qui définissent et organisent les services des trains de transport régionaux. C’est donc aux Conseils Régionaux d’Auvergne et du Limousin de déterminer comment ils souhaitent, dans les années à venir, accompagner l’arrivée du TGV en gare de Brive.

Nous vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 25/10/2006
Monsieur,

RFF a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la ligne :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors)
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille – Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Il est donc prévu que tous les TGV desservant Limoges desservent également Brive et que deux d’entre eux continuent sur Cahors.
Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges, Brive et Cahors bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par les autres réseaux de transport: TER, cars départementaux, transport urbain. Ceci suppose notamment de coordonner les fréquences et les horaires des différents types de transport au niveau des gares de Limoges, et de Brive pour rendre les correspondances les plus faciles possibles. A ce propos, il convient de retenir que les habitants de Corrèze ou du Lot qui prendront leur TGV en gare de Brive ou de Cahors n’auront à effectuer aucun changement de train pour se rendre à Paris.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse  RFF 26/09/2006
Monsieur,

Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges prévoit uniquement la desserte des gares de Poitiers, Limoges-Bénédictins, Brive et Cahors, et il n’est pas envisagé à ce jour de desservir d’autres gares, et ce, pour les raisons suivantes :
• le TGV a vocation à desservir les grandes villes ou les métropoles régionales et à valoriser leurs nombreuses possibilités de correspondances, notamment au niveau des pôles multimodaux. Ainsi, Limoges et Brive sont le centre d’étoiles ferroviaires qui permettent de nombreuses possibilités de complémentarité entre le TGV et les réseaux TER, de cars départementaux ou de bus urbains. Quant à la gare de Poitiers, elle aura vocation, avec la mise en service future de la LGV Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux, à devenir un carrefour ferroviaire du réseau à grande vitesse de la façade atlantique (correspondances TGV offertes vers Bordeaux, Limoges et la Rochelle) et un pôle d’échanges ;
• la multiplication du nombre d’arrêts induit un allongement du temps de parcours, ce qui en réduit d’autant l’intérêt pour l’usager. Ainsi, il est communément admis que la distance minimum entre deux arrêts doit être d’au moins d’une centaine de kilomètres.
Pour ces raisons, le projet actuel présenté au débat public ne prévoit pas de gare intermédiaire entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

L’estimation des trafics réalisée par Réseau ferré de France est conforme aux recommandations du ministère en charge des transports et réalisée de la même manière sur l’ensemble des projets de Réseau ferré de France. Synthétiquement, les prévisions de trafic de la LGV Poitiers-Limoges ont été établies en appliquant un modèle de trafic multimodal qui prend en compte l’ensemble des modes de transport alternatifs qui s’offrent aux usagers : le fer, la route et l’air. Pour de plus amples informations sur la manière dont sont établies les estimations de trafic, nous vous invitons à vous reportez à l’étude dite "Etudes des trafics" disponible sur le site internet de la Cpdp ou dans ses locaux, à Limoges.

La Haute-Corrèze a été pris en compte par l’intermédiaire des trafics à partir de Tulle et Ussel. En effet, les analyses conduites en matière de trafic ont porté sur l’ensemble des zones géographiques émettant ou recevant des voyageurs susceptibles d’emprunter la future liaison Limoges-Poitiers c'est-à-dire les déplacements entre, d’une part, les régions de Limoges, Brive-la-Gaillarde, Tulle, Ussel, Guéret, Cahors, Rodez, Aurillac, Périgueux et, d’autre part, celles de Poitiers, d’Ile-de-France et du reste de la France à l’exception du Centre, du Sud-Ouest et du Sud-Est.

Concernant le troisième point de votre question : pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges ou Brive bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible, le projet doit s’inscrire en synergie avec les services proposés par le TER. Ceci suppose notamment de coordonner, avec le Conseil Régional du Limousin qui est l’ autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux (TER), les fréquences et les horaires des différents types de transport ferroviaire au niveau des gares de Limoges et de Brive.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

RFF prévoit, avec l’option centrale, un trafic de l’ordre de 2,2 millions de voyageurs contre 2,1 millions pour les options Nord et Sud.
Cette différence de 100 000 voyageurs s’explique par le fait que l’option centrale du projet de Ligne à Grande vitesse Poitiers-Limoges permet un gain de temps de l’ordre de 10 minutesn (1h50 en meilleur temps de trajet contre 2h00 pour les deux autres options). En effet, les modèles de prévisions utilisés dans les études de trafic font un lien direct entre le temps de trajet et le nombre de voyageurs en partant du principe que plus le temps de trajet est court, plus les gens sont susceptibles de faire ce trajet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 22/09/2006
Monsieur,

Tous les TGV qui partiront de Brive pour Paris ou qui depuis Paris iront à Brive ne nécessiteront aucun changement.
En effet, RFF a basé ses estimations, à la mise en service de la ligne, sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive, dont 1 sans arrêt à Poitiers. Deux seront prolongés jusqu’à Cahors ;
• Un aller-retour Lille - Limoges- Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.
Ainsi vous pourrez aller directement de Brive à Paris en restant dans le même train.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

Réseau ferré de France a basé ses estimations sur une offre TGV de 11 allers-retours par jour à la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges :
• 10 allers-retours Paris-Limoges-Brive quotidiens, dont 1 sans arrêt à Poitiers (2 seront prolongés jusqu’à Cahors) ;
• 1 aller-retour assurera quotidiennement la relation Lille-Limoges-Brive, avec un arrêt à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et à Poitiers.

Les études ultérieures permettront de préciser progressivement le nombre définitif de TGV en fonction des évolutions du contexte socio-économique (coût de l’énergie, tarification, augmentation des besoins de déplacement...).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 07/09/2006
Monsieur,

Le projet de LGV Poitiers-Limoges prévoit uniquement la desserte des gares de Poitiers, Limoges-Bénédictins, Brive et Cahors, et il n’est pas envisagé à ce jour de desservir d’autres gares, et ce, pour les raisons suivantes :
• le TGV a vocation à desservir les grandes villes ou les métropoles régionales et à valoriser leurs nombreuses possibilités de correspondances, notamment au niveau des pôles multimodaux. Ainsi, Limoges et Brive sont le centre d’étoiles ferroviaires qui permettent de nombreuses possibilités de complémentarité entre le TGV et les réseaux TER, de cars ou de bus urbains. Quant à la gare de Poitiers, elle aura vocation, avec la mise en service future de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux, à devenir un carrefour ferroviaire du réseau à grande vitesse de la façade atlantique (correspondances TGV offertes vers Bordeaux, Limoges et la Rochelle) et un pôle d’échanges ;
• la multiplication du nombre d’arrêts induit un allongement du temps de parcours, ce qui en réduit d’autant l’intérêt pour l’usager. Ainsi, il est communément admis que la distance minimum entre deux arrêts doit être d’au moins une centaine de kilomètres.
Pour ces raisons, le projet actuel présenté au débat public ne prévoit pas de gare intermédiaire entre Poitiers et Limoges.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Au delà des gains de temps que pourra procurer ce nouvel itinéraire (près d’une demi-heure pour les habitants d’Aubusson), le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges permettra à la Creuse de bénéficier de nouvelles possibilités d’accéder à Paris. Il y aura, grâce aux 10 allers-retours envisagés sur Paris depuis Limoges, complémentarité avec l’offre depuis la Souterraine.
Toutefois, Réseau ferré de France est conscient que la création d’une LGV desservant Limoges, qu’elle passe par Poitiers ou Châteauroux, modifiera les services existants sur la ligne actuelle Paris-Limoges-Toulouse et impliquera la recherche de nouveaux dispositifs pour la desserte d’une agglomération comme la Souterraine.
Cependant, il convient de noter que la mise en service d’une LGV n’implique pas un appauvrissement systématique des dessertes sur les lignes existantes comme l’illustre la mise en œuvre du service Aqualys par la Région Centre sur les relations Tours-Blois-Orléans-Paris. Ce service propose actuellement une desserte fine des villes situées sur la ligne classique Tours-Orléans-Paris qui vient compléter l’offre TGV entre Tours et Paris.
La mise en œuvre d’un service performant et de qualité sur l’actuelle ligne Paris-Limoges-Toulouse, complémentaire de l’offre de la LGV Poitiers-Limoges, est à étudier dès à présent par l’ensemble des partenaires concernés, en relation avec la nécessité de procéder au renouvellement des matériels Corail et Téoz à l’horizon 2015.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Réponse  RFF 09/10/2006
Monsieur,

Pour que les gains de temps permis par l’arrivée du TGV à Limoges et à Brive bénéficient au plus grand nombre et connaissent la plus grande diffusion possible au travers du Limousin mais également au-delà, le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Poitiers-Limoges s’inscrit en synergie avec les services TER, notamment au niveau des étoiles ferroviaires de Brive et de Limoges. Ceci imposera, en partenariat avec le Conseil régional du Limousin, le Conseil général de la Haute-Vienne et avec la SNCF, de coordonner les fréquences et les horaires des TGV avec ceux des TER et des cars départementaux.
Concernant les horaires des TER et la mise en service du TGV en direction de l’aéroport Charles de Gaulle et de Lille, il conviendrait d’adresser votre question à la Région Limousin qui, en tant qu’autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux (TER), détermine et organise les services des trains de transport régionaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.