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Chapitre 4
les bénéfices du projet
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Les efets environnementaux :
l’utilisation du train
plutôt que des véhicules personnels ou des transports
aériens génère moins de nuisances pour l’environne-
ment et les tiers. Des gains sont ainsi à attendre en ter-
mes de pollution de l’air, d’émission de gaz à efet de
serre, de sécurité, etc. Une fois monétarisés, ces gains
représentent 3 à 4% des bénéfces socio-économiques
de la LNPN.
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La décongestion des autres modes de transports :
la diminution des fux de voyageurs et de véhicules sur
les infrastructures, en particulier routières, profte aux
usagers restant sur ces infrastructures, car leurs condi-
tions de transport s’améliorent. L’efet de décongestion
des infrastructures routières représente plus de 5% des
bénéfces socio-économiques du projet.
Le relèvement de vitesse en Ile-de-France
de 160 km/h à 200 km/h
Les temps de parcours ont été calculés en base avec
une vitesse de 160 km/h en Ile-de-France. Une vitesse
de 200 km/h est toutefois possible (si le matériel utilisé
s’y prête). L’impact sur les temps de parcours est estimé
à 3minutes, cela représente 10% des gains de temps et
5% des avantages pour la collectivité.
Le développement du fret ferroviaire
Le bilan socio-économique du projet n’intègre pas de
valorisation des gains pour le transport de marchandi-
ses, il est cependant intéressant de montrer leur poids
dans l’analyse socio-économique.
Les capacités ferroviaires libérées pour les circulations
de trains de marchandises en Normandie présen-
tent en efet des avantages potentiels pour la collec-
tivité, notamment parce qu’elles s’inscrivent dans la
perspective de croissance de l’activité des ports mariti-
mes normands et dans une logique de développement
des modes de transport alternatifs à la route.
Un train de fret quotidien qui évite la circulation
de 40 poids lourds sur les routes entre Le Havre et
l’Ile-de-France représente un bénéfce socio-économi-
que pour la collectivité d’environ 80 millions d’euros
de VAN sur 50 ans.
Les avantages marchands
Les efets marchands contribuent à la rentabilité socio-
économique collective, soit positivement (les recettes
ferroviaires engendrées par la clientèle nouvelle, les
économies de fonctionnement des autres modes), soit
négativement (les pertes de recettes pour les conces-
sionnaires routiers). Globalement, ces efets créent
une valeur socio-économique positive. Ils représentent
10 % des avantages du projet.