Page 44 - RFF_DMO_Entier

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Chapitre 2
Pourquoi le projet?
— La Normandie s’éloigne de Paris
au contraire des autres villes françaises
Les temps de parcours vers la Normandie, déjà trop
élevés en temps normal, ont tendance à s’allonger au
fl des années. La capacité réduite de la section Paris –
Mantes a contraint les trains vers la Normandie, y com-
pris les plus rapides vers Rouen, Le Havre, Caen ou
Cherbourg, à adapter leur vitesse en Ile-de-France, pour
trouver leur place entre des trains franciliens plus lents
et de plus en plus nombreux.
2.3
Réduire
les
temps
de parcours
pour
offrir de
nouvelles
potentialités
d’échanges
La médiocrité
des temps
de parcours actuels pénalise les
entreprises et l’emploi, et va
à l’encontre des objectifs de mobilité
durable puisqu’elle encourage
l’utilisation de la voiture, plus
compétitive de porte à porte.
Les objectifs de temps de parcours
de 1h15 pour Le Havre – Paris et
Caen – Paris permettent de situer
la Normandie en dessous de seuils
décisifs et pourraient modifier très
substantiellement son positionnement
dans le Bassin parisien.
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Chapitre 2
Pourquoi le projet ?
> Situation géographique et temps
de parcours ferroviaire depuis Paris
La grande vitesse a permis à de nombreuses villes
françaises de se rapprocher de Paris, au contraire
de la Normandie.
Par ailleurs, entre Rouen et Le Havre, la satisfaction des
besoins de desserte du plateau de Caux a justifé les
arrêts systématiques à Yvetot et Bréauté-Beuzeville,
augmentant ainsi le temps de parcours des quelques
trains qui ne marquaient qu’un seul arrêt (voire aucun
en 1970).
Ainsi, la relative proximité géographique des agglomé-
rations normandes ne se traduit pas par une bonne
accessibilité ferroviaire à la Région Capitale.