Page 45 - RFF_DMO_Entier

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Chapitre 2
Pourquoi le projet?
/ 45
— La diminution des temps de parcours
profte à tous
Chaque fois qu’une ligne nouvelle a été mise en ser-
vice, on a pu observer une augmentation substantielle
des trafcs ferroviaires ; des voyageurs qui utilisaient
d’autres moyens de transport se reportent sur le train
(« report modal »), d’autres se déplacent alors qu’ils ne
le faisaient pas auparavant.
La réduction des temps de parcours provoque difé-
rents efets :
Elle incite fortement à l’utilisation du train, de pré-
férence aux autres modes de transport.
L’intérêt pour la collectivité de ce transfert vers le train
est justifé par l’avantage signifcatif que possède le
Paris - rouen
Paris - le havre
1928
1h33
2h45
1938
1h23
1h58
1958
1h19
2h22
1970
1h03
1h45
1978
1h07
1h50
1998
1h07
1h52
2008
1h08
1h57
2010
1h08
2h02
> Paris – Le Havre :
une lente dégradation depuis les années 70
> Le train n’est pas assez rapide
pour concurrencer la voiture
Voiture
*
(hors embouteillages)
Train
*
(de gare à gare)
Paris - rouen
1h30
1h10
La Défense - Rouen
1h20
1h25
Paris - le havre
2h10
2h00
Paris - Caen
2h20
1h50
Rouen - Caen
1h20
1h30
* Temps arrondis
› Les parcours en voiture et en train sont quasi équivalents en durée,
mais la diférence se fait sur les temps d’accès aux gares.
Une seule solution : réduire la durée du trajet ferroviaire lui-même.
> Paris – Cherbourg : stagnation depuis les années 70
Paris - Caen Paris - Cherbourg
1928
3h36
5h50
1938
3h00
5h08
1958
2h24
5h09
Autorail rapide
1968
2h18
3h49
1970
1h48
2h49
Turbotrain
1978
1h58
3h14
1988
1h52
3h08
1993
2h07
3h25
1998
1h44
2h42
électrifcation
2011
1h47
2h46
train en matière de respect de l’environnement et de
sécurité. Vers la Normandie, le concurrent direct du
train est la voiture. Si de nombreux facteurs concourent
au choix du mode de transport, le temps de parcours
est un élément décisif de ce choix.
Dans la concurrence avec la voiture, le train est handi-
capé par la nécessité de parcours d’approche aux deux
gares extrêmes, qui ajoute du temps et de la complexité.
Par ailleurs, l’usage du train est générateur de temps
d’attente : on ne part pas exactement quand on veut.
Le temps de parcours de gare à gare devra donc être
substantiellement moindre que le parcours en voiture
pour être compétitif. Force est de constater que ce
n’est pas le cas aujourd’hui sur les relations concer-
nées par le projet.