Page 46 - RFF_DMO_Entier

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Chapitre 2
Pourquoi le projet?
Densité des emplois dans la partie centrale de l’Ile-de-France
> La Normandie connectée directement
à La Défense et au quartier de Saint-Lazare
Elle améliore la compétitivité des entreprises
Le raccourcissement des temps de transport situe l’en-
treprise au cœur d’un bassin d’emploi beaucoup plus
large et multiplie ses chances de trouver les collabora-
teurs adaptés, notamment ceux qui disposent de com-
pétences spécialisées.
Par ailleurs, la possibilité d’efectuer un aller-retour dans
la demi-journée, pour une réunion de travail par exem-
ple, est un facteur de compétitivité. Cela devient pos-
sible avec un temps de parcours de l’ordre de 2 heures
pour les destinations proches des gares, mais un trajet
ferroviaire situé entre 1h00 et 1h30 renforce très sen-
siblement cette possibilité.
Elle rapproche les territoires
Au travers du rapprochement des individus, une accé-
lération des liaisons ferroviaires peut être un puissant
outil pour créer une dynamique territoriale nouvelle :
des territoires et des institutions aujourd’hui trop dis-
tants pour collaborer au quotidien se trouveront mis
en relation plus immédiate et pourront mettre leurs
projets en synergie, atteindre une visibilité et une taille
critique qu’ils n’ont pas en restant isolés. L’accélération
des déplacements est ainsi au cœur de la dynamique de
construction d’un axe Paris-Normandie intégré et de la
métropole des trois grandes villes normandes.
Elle facilite l’accès à l’emploi
Cet aspect est particulièrement présent dans le cas du
projet LNPN, car la vitesse nouvelle peut amener les
temps de parcours en-dessous de seuils susceptibles
de modifer en profondeur le champ des possibles pour
les individus.
C’est ainsi en premier lieu l’accès à l’emploi qui peut
être facilité par le raccourcissement des temps de
transport. Chaque individu a autour de lui un vivier
d’emplois limité par le temps et l’argent qu’il est prêt à
consentir pour aller à son travail. Ce « budget temps »
est enmoyenne de 34minutes en Ile-de-France (19mi-
nutes en province), mais près de 15% des Franciliens
mettent plus de 1 heure pour aller travailler et 5% plus
de 1 h 30.
Ce dernier temps semble situer la valeur au-delà de
laquelle des déplacements quotidiens en nombre signi-
fcatif ne sont plus possibles. Si l’on y retranche les temps
d’accès aux gares, il implique un temps de parcours
ferroviaire de 1 heure, voire de 1h15 si la gare de départ
est située en zone densément peuplée et si la zone d’ar-
rivée se situe au cœur d’une importante zone d’emplois.
C’est actuellement le cas entre Rouen et Paris.
Créer un réseau qui mette les diférentes villes desser-
vies à moins de 1h15 les unes des autres permet donc
aux individus d’élargir leurs possibilités de trouver un em-
ploi satisfaisant sans quitter leur lieu d’habitat. Il ofre aux
couples dont les deux membres travaillent une liberté
nouvelle dans le choix de l’emploi et du lieu d’habitat.
Dans cette perspective, il est important de garder
à l’esprit que la Normandie et l’ouest francilien ont la
particularité de pouvoir disposer d’un accès privilégié
aux deux principaux quartiers d’afaires centraux de
l’Ile-de-France.
La défense
saint-lazare