Chapitre 3
Comment? /
59
3.1.2
La nécessité d’une ligne nouvelle
entre Paris et Mantes-la-Jolie
Entre Paris et Mantes-la-Jolie circulent actuellement
14 trains par heure et par sens en pointe. Le prolonge-
ment du RER E à l’ouest, en 2020, augmentera cette ca-
pacité de 2 trains par heure et sens. Ce chifre constitue
la limite ultime pour cette infrastructure, étant donné la
diversité des trains qui l’empruntent.
Les besoins normands et les réponses à apporter à cer-
taines problématiques franciliennes à moyen et long
termes impliqueront pourtant d’aller au-delà. La seule
solution est donc de créer des voies supplémentaires.
Quatre voies en continu entre Paris et Mantes-la-Jolie
sont nécessaires pour dissocier totalement les fux rapi-
des et lents, et ainsi accroître durablement la capacité et
améliorer la régularité.
Les travaux réalisés dans le cadre du prolongement du
RER E à l’ouest permettront de disposer de quatre voies
entre Paris Saint-Lazare et Nanterre.
Le contexte urbain sur de longues portions du tracé
actuel entre Nanterre et Mantes ne permettant pas
un doublement de la ligne sur place, seule une ligne
nouvelle initiée dans la zone de Nanterre permettra
d’atteindre les objectifs visés.
3.1.3
La reconfguration indispensable
du nœud de Rouen
La gare de Rouen Rive Droite est aujourd’hui proche de
la saturation en heure de pointe. Quelques trains régio-
naux supplémentaires peuvent être ajoutés, moyen-
nant des aménagements de la signalisation.
La limite ultime de capacité du nœud rouennais dans sa
confguration physique actuelle sera alors atteinte.
Par ailleurs, la situation géographique de la gare et de la
ligne à la traversée de Rouen (gare dans une tranchée
profonde, tunnels et ponts en milieu urbain) empêche
d’élargir sur place les emprises ferroviaires.
Il apparaît donc nécessaire de prévoir
une nouvelle gare
à situer au sud de la Seine, en rive gauche,
du fait des
contraintes topographiques de la rive droite, et de la
confguration des trafcs, plus importants vers le sud.