3.2.1
        
      
      
        
           Entre Paris et Mantes-la-Jolie…
        
      
      
        Sur cette section, les trains rapides sont contraints par 
      
      
        les trains lents, c’est-à-dire qu’ils roulent à des vitesses 
      
      
        inférieures à celles qui sont permises par l’infrastructure 
      
      
        afn de ne pas rattraper les trains franciliens.
      
      
        
          Il n’est donc pas possible d’accélérer les trains sur 
        
      
      
        
          cette section, 
        
      
      
        et seule une ligne nouvelle est suscep-
      
      
        tible de générer un gain de temps, en supprimant cette 
      
      
        contrainte qui coûte entre 3 et 6 minutes.
      
      
        
          3.2.2
        
      
      
        
           …et à l’ouest de Mantes-la-Jolie
        
      
      
        Il s’agit ici de comprendre ce qui est possible sur les lignes 
      
      
        actuelles sans investissement important. La réfexion est 
      
      
        basée sur une étude réalisée en 1998 par la SNCF. 
      
      
        Les gains envisagés résultent de relèvements de vitesse 
      
      
        au-delà de 160 km/h, qui nécessitent principalement 
      
      
        une modernisation de la voie et de la signalisation, ainsi 
      
      
        que la suppression des passages à niveau.
      
      
        En 1998, le recours à des trains pendulaires était en-
      
      
        visagé et se trouve évoqué dans l’étude mentionnée 
      
      
        précédemment. Cette technique a été étudiée sans 
      
      
        succès pour certaines dessertes (Paris – Toulouse, 
      
      
        Bretagne) et n’est pas utilisée en France à ce jour. 
      
      
        Seuls les gains avec matériel classique non-pendulaire 
      
      
        sont considérés dans la suite de ce chapitre.
      
      
        
          Entre Mantes-la-Jolie et Rouen Rive Droite,
        
      
      
         il est 
      
      
        possible de gagner du temps en relevant les vitesses à 
      
      
        200‑220 km/h sur une partie du parcours.
      
      
        Toutefois, accélérer les trains de voyageurs sur la ligne 
      
      
        actuelle poserait des problèmes de coexistence avec 
      
      
        les trains plus lents (TER ou marchandises) et condui-
      
      
        rait à diminuer la capacité de la ligne pour respecter les 
      
      
        règles de sécurité ferroviaires.
      
      
        3.2
      
      
        Comment agir
      
      
        sur les
      
      
         temps  
      
      
        de parcours?
      
      
        Une des attentes fortes des Normands 
      
      
        est la
      
      
         réduction des temps de 
      
      
        parcours.
      
      
         La faiblesse des gains de 
      
      
        temps de parcours qui pourraient être 
      
      
        obtenus par une amélioration des 
      
      
        lignes existantes justifie la nécessité du 
      
      
        recours à une infrastructure nouvelle 
      
      
        pour atteindre les objectifs visés.
      
      
        
          Entre Rouen et Le Havre, le gain potentiel est limité 
        
      
      
        
          par la nécessité de conserver deux arrêts intermé-
        
      
      
        
          diaires à Yvetot et Bréauté-Beuzeville,
        
      
      
         conformément 
      
      
        à la grille de desserte actuelle. Créer un train supplémen-
      
      
        taire sans arrêt est impossible en raison de la capacité 
      
      
        limitée de la gare de Rouen. Du fait de ces deux arrêts, les 
      
      
        gains seraient donc très faibles sur cette section.
      
      
        
          60 /
        
      
      
        
           Chapitre 3
        
      
      
        
           comment?
        
      
      
        
          > Impact des relèvements de vitesse  
        
      
      
        
          sur l’axe Mantes – Rouen Rive droite
        
      
      
        
           (direct)
        
      
      
        
          Source : Levée d’option pour l’amélioration de la vitesse de la ligne Mantes – Rouen, 
        
      
      
        
          SNCF 1998.
        
      
      
        Gain
      
      
        Coût d’investissement 
      
      
        infrastructures
      
      
        (actualisé juillet 2010)
      
      
        
          Relèvements de vitesse
        
      
      
        
          de 160 à 200 km/h
        
      
      
        5 minutes
      
      
         200 M¤
      
      
        
          Relèvements de vitesse 
        
      
      
        
          et shunt* des tunnels 
        
      
      
        
          existants
        
      
      
        7 minutes
      
      
         675 M¤
      
      
        
          > Impact des relèvements de vitesse sur l’axe Rouen 
        
      
      
        
          Rive droite – Le Havre 
        
      
      
        
          (avec deux arrêts intermédiaires)
        
      
      
        
          Source : Calcul RFF sur la base du document « Levée d’option pour l’amélioration  
        
      
      
        
          de la vitesse de la ligne Rouen – Le Havre, SNCF 1998 ».
        
      
      
        Rouen Rive Droite – Le Havre
      
      
        avec 2 arrêts intermédiaires
      
      
        Gain  
      
      
        avec matériel 
      
      
        classique
      
      
        Coût d’investissement 
      
      
        infrastructures
      
      
        (actualisé juillet 2010)
      
      
        
          Relèvements de vitesse
        
      
      
        
          de 160 à 200 km/h
        
      
      
        1 minute
      
      
         225 M¤
      
      
        En conclusion, l’amélioration des lignes existantes per-
      
      
        mettrait d’espérer que les temps de parcours se situent 
      
      
        entre 1h04 à 1h06 pour Paris – Rouen et entre 1h57 
      
      
        et 1h59 pour Paris – Le Havre (avec trois arrêts), pour 
      
      
        un coût de 425 à 900 millions d’euros (aux conditions 
      
      
        économiques 2010).