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2008
Inscription d’un alinéa spécifque
sur les relations entre Ile-de-France
et Normandie dans la loi Grenelle
Années
2000
Projet de Liaison Rapide
Normandie/Vallée de Seine
(lrnvs)-
Abandonné
1991
Inscription du projet
LGV Normandie au schéma
directeur des LGV-
Abandonné
Juillet
2009
Discours
du président
de la République
Autour d’une ligne nouvelle entre
l’Ile-de-France et la Normandie, le projet
dit LNPN propose un nouveau système
de transport qui bénéficiera à l’ensemble
des déplacements régionaux, dans
une volonté affirmée de dynamiser les
économies franciliennes et normandes.
Le projet de
ligne nouvelle
Paris –Normandie,
l’ambition
d’un
renouveau ferroviaire
au service de tous
Printemps
2009
Projet de la ligne nouvelle entre Paris
et Mantes-la-Jolie et de sections
nouvelles en Normandie présenté par le
secrétaire d’état chargé des Transports
/
avant-propos
ligne nouvelle paris – Normandie
Le projet de LGV est fnalement abandonné en raison
de sa faible performance économique et fnancière.
Il est remplacé dès 1994 par un projet moins ambitieux,
appelé Liaison Rapide Normandie Vallée de Seine
(LRNVS), qui recherche des solutions à la saturation de
la ligne Paris –Mantes-la-Jolie, ainsi qu’une amélioration
de la liaison Normandie – Roissy. Le projet se heurte
à des coûts élevés au regard de ses avantages et à des
difcultés techniques insurmontables (notamment la
desserte par des trains de grandes lignes des gares du
RER E de Haussmann et Magenta). Il aide néanmoins à
faire progresser la réfexion sur les solutions à apporter
à la saturation des lignes.
Parallèlement, depuis 2003, les acteurs locaux et la
région Haute-Normandie ont étudié la réalisation d’une
gare nouvelle à Rouen, avec l’objectif de développer les
dessertes ferroviaires et d’impulser un développement
économique.
Les événements s’accélèrent en 2009. En avril, le secré-
taire d’État aux Transports annonce la création d’une
ligne nouvelle entre Mantes-la-Jolie et Nanterre dédiée
aux trains normands directs, ainsi que le projet de sec-
tions nouvelles permettant une accélération vers la
Basse-Normandie.
Un projet attendu
Dès 1991, un projet de ligne à grande vitesse Normandie
est inscrit dans le schéma directeur national des in-
frastructures. Il présente un tronc commun de Paris
aux abords de Rouen, qui se scinde alors pour rejoindre
Rouen, puis Le Havre par la ligne actuelle, d’une part,
Bernay où il retrouve la ligne existante vers Caen et
Cherbourg à l’ouest, d’autre part.
Il s’agit d’appliquer à laNormandie la solutionqui connaît
alors le succès entre Paris et Lyon, mais le projet s’avère
peu adapté à la confguration du territoire, à la typologie
des voyageurs et aux volumes de trafc alors envisagés.
Sa conception ne tient pas compte d’un délestage des
lignes existantes au proft des transports locaux.