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Des infrastructures
qui datent du XIX
e
 siècle
En 2010, les trains normands empruntent
toujours le tracé originel des lignes histori-
ques reliant Paris au Havre par Rouen et Paris
à Cherbourg par Caen.
C’est au milieu du XIX
e
 siècle que furent réali-
sées ces lignes, parmi les premières à relier la
capitale et de grandes villes françaises.
La faible capacité de traction des locomotives
a alors imposé de limiter les pentes, au prix de
nombreux ouvrages d’art et d’un trajet relative-
ment sinueux.
Les installations ont été progressivement
modernisées : la ligne Paris – Rouen – Le Havre
à partir des années 1960, l’axe vers Caen et
Cherbourg plus récemment. Mais les carac-
téristiques de ces lignes imposent des limites
objectives aux améliorations envisageables sur
le réseau.
6 avril
2011
Décision
de la CNDP actant
de la tenue
d’un débat public
2 mars
2011
Saisine
de la commission nationale
du débat public (CNDP)
par RFF
3 octobre
2011
Lancement
du débat public
sur la ligne nouvelle
Paris –Normandie
2009
2010
élaboration
des études préalables
au débat public
Création d’un comité de pilotage en charge
de la supervision des études à la demande
du secrétariat d’état chargé des Transports.
Démarrage des études préalables au débat
public menées par Réseau Ferré de France
28 juillet
2009
› Projet Grumbach.
L’impulsion du projet a été renforcée en 2009 alors
que se développaient les réfexions autour du Grand Paris. Antoine Grumbach,
architecte associé à la réfexion, bâtit son projet sur l’idée que les grandes
métropoles ont toutes un accès à la mer et que la Région Capitale doit
renforcer le sien par ses débouchés maritimes normands.
avant-propos
ligne nouvelle paris – Normandie
/
Une impulsion décisive
avec le Grand Paris
La réflexion, ininterrompue depuis presque trente
ans, trouve enfin un cadre global et une impulsion
décisive avec la mobilisation de l’État sur le projet
du Grand Paris, d’où émerge la conviction que l’ave-
nir de la Région Capitale passe par une plus grande
ouverture sur le monde grâce aux ports de l’estuaire
de la Seine.
Le 16 juillet 2009, dans son discours relatif à la politi-
quemaritime de la France prononcé au Havre, le prési-
dent de la République définissait ainsi le projet de ligne
nouvelle Paris – Normandie :
« Il convient d’imaginer
à présent un transport rapide, un TGV, qui reliera Paris
au Havre par Mantes-la-Jolie et Rouen en une heure
et quart, et qui profitera également aux deux régions
Normandie. Cette liaison à grande vitesse sera l’un
des axes majeurs du Grand Paris. Nous l’ajouterons
donc au programme d’investissements ferroviaires du
Grenelle de l’Environnement
.
»
Le Grand Paris et le projet LNPN peuvent désormais
être pensés comme le double instrument de réalisa-
tion d’un projet de métropole européenne.
En Ile-de-France, ledébat publicmené à l’automne2010
sur le prolongement du RER E entre Haussmann Saint-
Lazare et Mantes-la-Jolie, dont la mise en service est
prévue en 2020, a également mis en évidence l’intérêt
que présenterait une ligne nouvelle pour améliorer
conjointement les transports normands et franciliens.