Page 65 - RFF_DMO_Entier

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Conversation
à voix basse
Bruit de feuilles
dans les arbres
Très calme
Calme
Bruits
courants
Supportable, mais bruyant
Bruits très pénibles
Bibliothèque
Voiture
au ralenti
Conversation courante,
grands magasins
Quartier animé
(circulation importante)
Passage d’un TGV
®
à 300 km/h à 25m
Discothèque
Passage d’un train de fret
à 100 km/h à 25m
Marteau piqueur
Moteur d’avion
au décollage
20 30 40 50 60 70 80 90 100
110
DB [A]
120
Au fur et à mesure de la défnition du tracé seront inté-
grés à sa conception, autant qu’il sera nécessaire, des
murs anti-bruit, des buttes paysagères (appelées « mer-
lons ») le long de l’infrastructure, ou bien des dispositifs
d’isolation de façade.
Les vibrations générées par le contact roue-rail lors du
passage des trains se transmettent à la plateforme fer-
roviaire, puis se propagent à travers le sol.
La transmission des vibrations dans le sol dépend prin-
cipalement de la nature du terrain : plus la roche est
solide, plus la propagation s’étend. Cependant, sauf
conditions particulières qui sont alors traitées au cas par
cas, les vibrations produites au passage d’un train ne se
propagent pas plus loin que l’emprise de la voie ferrée.
quelles actions
pour une meilleure
insertion paysagère?
› La topographie
L’inscription de l’infrastructure est étroitement liée à la
topographie locale ; elle sera d’autant plus harmonieuse
qu’elle contrariera lemoins possible le relief existant. Lors-
que la ligne nouvelle ne pourra s’inscrire dans les lignes
naturelles du paysage, desmodelés paysagers permettront
d’harmoniser la morphologie de la ligne avec celle du relief
existant. L’utilisation des matériaux excédentaires, issus
de la construction de la plateforme, permet également
d’aménager des pentes douces réutilisables pour l’agricul-
ture, par exemple, ou bien d’élever des protections visuelles
au passage des zones habitées.
› Les plantations
Aux abords de la ligne, le long des talus, au niveau des
espaces délaissés, ou pour reconstituer des boisements
coupés par l’infrastructure, des essences locales peuvent
être plantées afn de restituer les ambiances initiales.
› L’insertion spécifque
des constructions particulières
Les ouvrages d’art, les bâtiments ou les équipements
particuliers, tels que les sous-stations électriques, feront
l’objet d’une étude spécifque architecturale et d’inser-
tion paysagère.
Le paysage
Le paysage est un élément prépondérant du cadre de
vie. En regard des qualités et des spécifcités paysagè-
res de l’aire d’étude du projet, Réseau Ferré de France
a réalisé, dès les études préalables au débat public, un
diagnostic paysager permettant d’identifer les enjeux
de l’aire d’étude.
Pour en préserver les caractéristiques et inscrire au
mieux l’infrastructure nouvelle dans les zones traver-
sées par le projet LNPN, Réseau Ferré de France conduira
ultérieurement une analyse approfondie du paysage
pour défnir un schéma directeur paysager. Il permet-
tra d’orienter la conception du projet et les mesures
à prendre pour insérer la ligne nouvelle au mieux dans le
paysage des zones concernées.
› 
le bruit aérodynamique :
il est provoqué par
le siffement de l’air sur le matériel roulant.
Au-delà de 320 km/h, le bruit aérodynamique
devient prépondérant ;
› 
le bruit de traction
(moteur et auxiliaires),
prépondérant en-dessous de 60 km/h, reste
masqué et négligeable pour les trains à grande
vitesse, sauf dans les zones de ralentissement
avant les points d’arrêt.
Chapitre 3
Comment? /
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