Page 66 - RFF_DMO_Entier

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Chapitre 3
comment?
de rechercher l’évitement des enjeux les plus forts. Des
aménagements seront également défnis pour assurer la
préservation des qualités écologiques et fonctionnelles
des milieux et pour conserver les continuités écologiques.
Ces aménagements pourront concerner l’infrastructure
elle-même (tracé, profl de la voie, ouvrages d’art, ouvrages
hydrauliques, passages pour la faune…), ou bien l’accom-
pagner (aménagements paysagers, talus adaptés, gestion
écologique de berges de cours d’eau, de délaissés ou de
terrains compensatoires…).
Le franchissement de chaque cours d’eau et des écou-
lements concernés fera l’objet d’études hydrauliques
détaillées. La transparence hydraulique de l’infrastruc-
ture ferroviaire sera assurée pour garantir la circulation
naturelle des eaux et ne pas aggraver le risque d’inonda-
tion. La préservation de la qualité des eaux de surface et
souterraines sera assurée. Les captages d’alimentation
en eau potable et leurs périmètres de protection asso-
ciés seront traités avec une attention particulière.
La continuité des déplacements
Une infrastructure linéaire nouvelle est susceptible de
créer une coupure dans les territoires traversés et de
perturber les déplacements locaux. Lors des études
ultérieures, parallèlement à la défnition du tracé, les
rétablissements des communications seront étudiés et
défnis en concertation avec les usagers des territoires
et les gestionnaires des voies concernées.
L’activité agricole
La construction d’une nouvelle infrastructure ne se fait
pas sans prélèvement foncier. Le prélèvement moyen
total est de l’ordre de 8 à 10 hectares par kilomètre de
ligne construite, dont environ les deux tiers de terres
agricoles. La mise au point ultérieure du tracé précis
cherchera à réduire ce prélèvement et ses efets, en
agissant sur l’inscription de la future infrastructure dans
les milieux traversés et sur la géométrie de la ligne (son
profl en long et son tracé en plan).
Dans les phases suivantes du projet, la réparation des
incidences du projet sur l’activité et le foncier agrico-
les s’appuiera sur la démarche d’aménagement foncier
(ce que l’on appelait autrefois le remembrement), qui a
pour objet de préserver la structure et la pérennité éco-
nomique des exploitations agricoles concernées.
Les milieux naturels et les ressources en eau
La défnition du projet, dès les études préalables au
débat public, cherche à minimiser son impact sur l’envi-
ronnement, en élaborant des scénarios qui permettent
d’envisager des solutions de passage respectueuses des
milieux naturels et de la ressource en eau.
Au fur et à mesure de l’avancement du projet, la précision
accrue des données écologiques recueillies permettra
— Les impacts temporaires, liés au chantier
Pollution, poussières, odeurs, circulations d’engins de
chantier constituent autant de sources de gêne poten-
tielle pour les riverains quand le chantier se déroule à
proximité des habitations.
à ce stade, il n’est pas possible de détailler les modalités
de gestion de ce grand chantier, mais RFF s’engage à
mettre en œuvre toutes les mesures possibles qui per-
mettront de mieux prévenir, gérer et atténuer les nui-
sances engendrées par le chantier de construction, tant
sur le plan technique qu’organisationnel.
Elles concerneront, par exemple, les horaires de chan-
tier, les normes de bruit des engins, la gestion des circu-
lations et des accès au chantier, etc.
Une grande attention sera accordée à la gestion des eaux
pour éviter toute pollution et économiser la ressource.
Le chantier sera délimité pour garantir la préservation
des abords, qu’ils soient naturels, agricoles ou urbanisés.