Synthèse du dossier du maître d’ouvrage /
> Les temps de parcours
(avec une gare à Saint-Sever et sans arrêt à la défense)
Meilleur temps
Actuel
Meilleur temps
Scénario A
Meilleur temps
Scénario B
Meilleur temps
Scénario C
Paris - Évreux
54 min
42 min (gare actuelle)
33 min (nouvelle gare)
42 min (gare actuelle)
47 min (gare actuelle)
Paris – Bernay
1h21
51 min
54 min
1h08
Paris - Lisieux
1h39
0h58
1h03
1h04
Paris – Caen
1h47
1h13
1h16
1h19
Paris – Saint-Lô
2h55
2h05
2h08
2h11
Paris – Cherbourg
2h53
2h12
2h15
2h18
Paris – Vernon
44 min en pointe
39 min
39 min
39 min
Paris – rouen
1h08
45 min
47min
45 min
Paris – Yvetot
1h31
1h05
1h08
1h22
Paris – Bréauté-Beuzeville
1h46
1h19
1h22
1h36
Paris – le havre
2h02
1h 17
1h19
1h20
Paris – dieppe
2h05
1h45
1h48
1h45
rouen – le havre
51 min
29 min
29 min
32 min
rouen – Caen
1h32
45 min
1h07
47 min
rouen – Évreux
1h00 (car)
31 min
33 min
31 min
caen – le havre
2h33
1h26
1h51 en pointe
2h21 en creux
41 min
À Rouen, le développement des trafcs impose la création d’une
nouvelle gare.
Tous les trains desservant cette nouvelle gare, la
gare actuelle en rive droite resterait desservie par certains trains
régionaux. La région Haute-Normandie et le syndicat mixte pour
le schéma de cohérence territoriale de Rouen – Elbeuf, associés
à leurs partenaires, ont mené des études et une concertation de
2003 à 2009. Ce travail préalable permet de ne présenter au dé-
bat public de la ligne nouvelle Paris – Normandie que deux sites
pour l’implantation de la nouvelle gare :
Saint-Sever
et
Sotteville-
les-Rouen.
Le site de Saint Sever, plus central, avec un plus grand
potentiel pour l’implantation d’un quartier d’afaires et des perfor-
mances ferroviaires supérieures, paraît préférable malgré son coût
plus élevé d’environ 300 millions d’euros.
Le Havre
Dieppe
Paris
Amiens
Ligne nouvelle
Trafic forte densit
Ligne existante
Nouvelle gare
Gare à
Sotteville
Gare à
Saint-Sever
> Nouvelle gare de Rouen :
le site de Saint-Sever se démarque
Le développement des
trains régionaux
Le projet offre plusieurs effets bénéfques pour les déplacements régionaux :
›
Le
délestage des lignes existantes
permet des dessertes locales et régionales plus fréquentes ;
›
La
réorganisation du réseau
, et en particulier du nœud ferroviaire de Rouen, est envisagée avec
l’objectif d’améliorer sensiblement les correspondances ;
›
De
nouvelles liaisons
sont possibles, comme Rouen – Évreux (en 30minutes), ou Caen – Le Havre
dans le scénario C (40 minutes) ;
›
Des
déplacements quotidiens
deviennent possibles ou sont
facilités
entre des villes aujourd’hui
trop éloignées (Rouen – Caen en 45 minutes, Rouen – Le Havre en 30 minutes), ce qui élargit le
potentiel d’emplois accessibles à chacun.
En Normandie comme en Ile-de-France, une forte croissance des emplois dans les
activités de logistique et de transformation est possible. Cela suppose que l’ensem-
ble portuaire du Havre et de Rouen conserve son rang au niveau nord européen. Or les
porte-conteneurs, dont la capacité excède de plus en plus souvent 10000 conteneurs,
n’escalent que dans les très grands ports, autour desquels s’organisent les chaînes
logistiques et industrielles les plus effcaces.
Maintenir les ports attractifs pour les armateurs suppose donc d’agrandir leur aire de
diffusion et de collecte et de favoriser les regroupements d’activités logistiques sur
des zones qui répondent aux besoins des entreprises et permettent de concentrer les
fux à transporter. Dans cette approche, le transport ferroviaire (ainsi que le transport fuvial
lorsqu’il existe) aun rôleessentiel à jouer. Il devrapermettredes circulationsfables et rapides
des trains de fret, en nombre suffsant même aux heures de pointe pour les voyageurs. Les
autorités portuaires ont lourdement investi pour permettre les développements souhaités, et
ont évalué que le nombre de trains de fret devra passer de 58 aujourd’hui (en moyenne par
jour, dans les deux sens, dont 9 trains de conteneurs) à près de 75 en 2030 (dont 30 trains de
conteneurs allongés).
Le projet de ligne nouvelle, en libérant des capacités sur le réseau historique, associé à la
modernisation de la ligne Serqueux – Gisors, offre la garantie que tous les trains pourront
à terme circuler dans les conditions requises.
Le fret ferroviaire :
Un apport essentiel
au développement des ports
Synthèse du dossier du maître d’ouvrage /
>
Sur les trajets incluant Paris, il faut compter -3 minutes pour la gare nouvelle La Défense
et + 5 minutes environ pour Paris Saint-Lazare en cas d’arrêt à La Défense.