Réunions

Questions et réponses // Consulter les Questions / Réponses - Classement thématique

Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : En Picardie (Corail, TER)

Question n°2 posée sur le site Internet de : SEFIKA Maryse-  02100 SAINT-QUENTIN - le 14/04/2010
Ce projet axé sur Amiens ne risque-t-il pas d'isoler encore un peu plus l'Aisne?
Comment concevez-vous l'articulation avec la gare de Saint-Quentin pour le trafic voyageurs? Quel développement économique pour notre pôle d'emploi et nos entreprises? Je crains moins de trains Saint-Quentin-Paris et moins d'arrêt à TGV Haute-Picardie.

Réponse le  28/04/2010

L’une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s’appuyer sur le réseau ferré picard existant pour diffuser « l’effet grande vitesse » en valorisant les situations d’étoile ferroviaire d’Amiens et de Creil à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.


Le Compiégnois, le Noyonnais, le Chaunois et le Saint-Quentinois bénéficieront de cette diffusion grâce à la ligne Creil-Saint-Quentin. Ainsi, ces territoires (habitants, entreprises,…) profiteront d’un accès facilité au TGV, à Roissy et aux principales métropoles régionales avec des gains de temps à la clé et un voyage plus confortable par rapport à une correspondance à Paris.


 


Concernant les trains vers Paris, les statistiques montrent un accroissement de la fréquentation des trains vers Paris (axe Amiens / Saint-Quentin – Creil - Paris) depuis quelques années, après plusieurs années de stagnation. Toutefois, la part modale globale du train sur cet axe à diminué. Dans ce contexte, Roissy-Picardie n’est pas destiné à réduire l’offre de trains vers Paris, qui doit par ailleurs être améliorée compte-tenu des éléments précités.


 


Concernant la gare TGV Haute-Picardie, sa fréquentation continue de croître régulièrement depuis sa mise en service en 1994, pour atteindre les 430 000 voyages en 2008 (soit près de 1 200 par jour). Cette croissance très régulière devrait se poursuivre au cours des 10 prochaines années qui nous séparent de la mise en service de la liaison Roissy-Picardie.


 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s’accompagnera de la desserte directe de la gare d’Amiens aura un effet sur la gare TGV Haute-Picardie utilisée actuellement par 55% des habitants de la Somme prenant le TGV et 17% des habitants de l’Aisne. L’effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare en 2020.


 


Quoi qu’il en soit, après la mise en service de Roissy-Picardie, il conviendra d’observer dans le temps l’évolution de la fréquentation de la gare TGV Haute-Picardie avant toute décision d’adaptation de la desserte. Les services de TGV en gare d’Amiens et de Haute-Picardie devront être conçus de manière à être complémentaire (destinations, horaires…) et offrant globalement un meilleur accès au TGV.

Question n°3 posée sur le site Internet de : BOURGEOIS Chloé-  80700 PARVILLERS LE QUESNOY - le 15/04/2010
Bonjour,

Je m'interroge sur l'existence de la gare de TGV Haute Picardie.
1- Pourquoi créer une autre gare à 51 km de distance avec les même destinations ? La Gare de TGV Haute Picardie a l'avantage par rapport à Amiens d'être en plein cœur de la Picardie.
2 - Dans le cas où le projet aboutit, la gare de TGV Haute Picardie continuera-t-elle de fonctionner ?
3 - Si le projet aboutit, les horaires seront-ils adaptés à une situation de personnes qui vont travailler en Ile de France, véritable enjeux de dynamisme pour un territoire ?
Je précise à ce sujet que les horaires actuels de la gare de TGV Haute Picardie ne permettent pas au personnes de se rendre travailler à Paris et même à Lille ce que je trouve extrêmement dommage et ce qui explique sans doute le développement plus que modéré de cette ligne.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à mes questions,

Réponse le  26/04/2010


Sur la question 1 relative à l'opportunité du projet :


La Picardie ne bénéficie aujourd'hui sur son territoire que d'une seule gare accueillant des TGV, en l'occurrence la gare TGV Haute-Picardie aménagée entre Amiens et Saint-Quentin lors de la construction de la LGV Nord. Sa position est excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, ce qui réduit son attractivité. De plus, la gare Haute-Picardie n'est pas connectée au réseau ferroviaire régional. Ainsi, seuls 8% des habitants de l'Oise et 17% des habitants de l'Aisne qui prennent le TGV utilisent la gare TGV Haute-Picardie.


Le projet Roissy-Picardie permettrait l'arrivée dans l'actuelle gare d'Amiens (mais également de Creil) des trains à grande vitesse. Cela faciliterait l'accès au TGV pour les habitants de ces agglomérations, mais également à une large partie des Picards grâce au système de correspondance avec le réseau TER.


 


Sur la question 2 relative au devenir de la gare TGV Haute-Picardie :


La fréquentation de cette gare croît régulièrement depuis sa mise en service en 1994, pour atteindre les 430 000 voyages en 2008. Cette croissance devrait se poursuivre au cours des prochaines années qui nous séparent de la mise en service de la liaison Roissy-Picardie.


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h


 


Sur la question 3 relative aux horaires de services liés au projet Roissy-Picardie


La consistance des services qui seront mis en place relèvent des entreprises ferroviaires (en particulier de la SNCF pour le TGV) et des autorités organisatrices des transports (en particulier la Région Picardie pour le TER). L'objectif pour celles-ci sera de proposer une offre qui réponde le mieux au besoin de déplacement pour des motifs professionnels et de loisir. En particulier, les services pourraient prendre en compte les spécificités du pôle de Roissy en termes d'horaires de travail décalés.


 


Sur la question 4 relative aux dessertes et horaires actuels en gare TGV Haute-Picardie (réponse SNCF) 


La gare TGV Haute-Picardie (20 trains par jour et 42 villes reliées quotidiennement) n'a pas pour vocation de desservir Paris. D'autres trains assurent cette mission, à travers les TER et les Intercités. De ce fait, les TGV s'arrêtant en Haute-Picardie desservent l'aéroport Charles-de-Gaulle, mais sont surtout reliées au réseau de lignes à grande vitesse national permettant ainsi des dessertes rapides sur l'ensemble du territoire (Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes,...) en évitant une correspondance plus longue et moins confortable par Paris. C'est l'atout premier de cette gare, qui sera valable également pour les gares d'Amiens et de Creil avec la réalisation du projet Picardie - Roissy.


Les TGV desservant Lille et s'arrêtant en gare de Haute-Picardie sont des TGV dits « Province - Province ». Cela signifie qu'ils viennent de loin, et donc qu'ils ne peuvent pas être très matinaux. En effet, un TGV passant à 7h30 en Haute-Picardie devrait partir aux alentours de 5h de Lyon ou de Strasbourg par exemple, ce qui est un horaire peu convenable. Et faire partir un TGV de l'aéroport Charles-de-Gaulle pour la gare Haute-Picardie et Lille seulement ne permet pas de remplir correctement le train, les flux étant trop courts.


Les TGV qui desservent la gare de Haute-Picardie profitent alors du marché global des trains « Province - Province ». L'équation économique ne peut être respectée que parce qu'elle intègre une somme de flux très différents, ce qui permet de proposer des dessertes qui ne seraient pas viables séparément.




Question n°5 posée sur le site Internet de : GRAUX claude-  02100 SAINT QUENTIN - le 15/04/2010
J'aimerai savoir quel sera le bénéfice de cette nouvelle liaison pour les habitants de Saint Quentin ?

Réponse le  26/04/2010

L’Aisne est directement concernée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d’un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV.




Pour Saint-Quentin en particulier, Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes.



Roissy-Picardie constituera également une offre complémentaire aux TGV qui desservent la gare TGV Haute-Picardie. Les services de TER ou Corail Intercités en gare de Saint-Quentin + TGV en correspondance à Creil pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) des services de TGV en gare TGV Haute-Picardie.

Question n°8 posée sur le site Internet de : COMBAZ Martin-  60740 SAINT MAXIMIN - le 16/04/2010
Habitant St MAXIMIN dans l'Oise sur la ligne actuelle du Creil-Chantilly je me permets de vous poser la question suivante :
nous avons une ancienne Gare avec des Quais actuellement désaffectés qui bordent la ligne Creil-Chantilly : pourrait-on imaginer RE-OUVRIR cette gare ? comment déposer un dossier de RE-OUVERTURE ? d'autant plus que cette commune de + de 2700 habitants est un haut lieu de l'extraction de la pierre et qu'à ce titre la communauté de commune dite "PIERRE SUD OISE" réaménage des sites de visite de recherche et sportifs.

Réponse le  06/05/2010

L’ouverture ou la réouverture d’une gare sur un axe existant, avant d’être décidée, nécessite d’être étudiée très précisément, notamment sur les plans techniques (exploitation ferroviaire), économiques (fréquentation envisageable, coût des travaux) et environnementaux. A ce jour nous n’avons pas connaissance de projet de réouverture de Saint-Maximin.

Question n°19 posée par Carte T de : CHARMES Michel-  60134 VILLIERS SAINT SEPULCRE - le 20/04/2010
Est-il prévu un doublement des voies sur la ligne Beauvais-Creil ?

Réponse le  30/04/2010

La modernisation de la ligne Creil-Beauvais est le projet le plus important du CPER 2007- 2013 en Picardie (investissement de 63 M€). Il s’agit, grâce à des travaux sur la signalisation et au doublement de la voie sur certaines portions, de proposer jusqu’à 20 allers-retours par jour contre 14 actuellement et d’assurer ainsi de bonnes correspondances à Creil à l’horizon 2014. Même s’il n’est pas à exclure, un doublement des voies sur tout l’axe Creil-Beauvais ne peut s’envisager que dans un horizon lointain, en tout état de cause, après 2020 et si les trafics le justifient.

Question n°21 posée par Carte T de : EUVERTE Michel-  60340 SAINT LEU D'ESSERENT - le 20/04/2010
L'étude en cours prend-elle en considération les lignes secondaires (ex: Creil-Pontoise) et les liaisons de transports avec les villes et villages proches (ex: liaison Saint Leu d'Esserent - Chantilly, direct par bus, ou via Creil par train) ?

Réponse le  06/05/2010

L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré picard existant pour diffuser l'effet grande vitesse. Le projet valorise la situation des étoiles ferroviaires, notamment celle de Creil, à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.


 


Pour accompagner la mise en service du projet, des mesures d’accompagnement pourront être étudiées à l’échelle locale (organisation de rabattements en transports urbains, interurbains et en modes doux, création de parkings relais, etc.), sous l’égide des autorités compétentes (Région, départements, communes…).

Question n°22 posée par Carte T de : DUFRESNOY Christophe-  80120 RUE - le 20/04/2010
Le prolongement TGV est-il prévu d'Amiens vers Abbeville et Boulogne sur mer ?

Réponse le  29/04/2010

Le prolongement de TGV au-delà d'Amiens vers Abbeville et Boulogne est techniquement conditionné à l'électrification du tronçon Amiens - Rang du Fliers (1ère gare de la ligne, située dans la Région Nord Pas de Calais).


Des études préliminaires de cette électrification ont été réalisées entre 2004 et 2006. La poursuite des études opérationnelles pourrait débuter en 2010 avec le démarrage des études d'avant projet.


La réalisation de l'électrification de cet axe - dont le coût est estimé entre 180 et 200 M€ - est envisageable dans un horizon d'une dizaine d'années, délai compatible avec celui du projet Roissy Picardie. Le prolongement de certaines missions au-delà d'Amiens sera décidé par l'entreprise ferroviaire, en fonction de la clientèle potentielle dont celle à caractère touristique, non négligeable sur ce secteur.

Question n°29 posée par Carte T de : BRIERE Xavier-  60120 PAILLART - le 20/04/2010
Dans tous les cas, quel avenir pour les petites gares comme Breteuil embranchement ?

Réponse le  26/04/2010

L'un des atouts du projet Roissy-Picardie est de s'appuyer largement sur la valorisation du réseau ferroviaire qui dessert la Picardie. Les voyageurs pourront accéder au TGV en gare d'Amiens ou de Creil soit directement, soit grâce à une correspondance avec les services TER qui desservent les autres gares de la région.


Dans le cas de Breteuil-Embranchement, les voyageurs pourront emprunter un TER en provenance d'Amiens à destination de Creil ou Paris et bénéficier d'une correspondance avec le TGV qui desservira la gare de Creil.


D'une manière générale, la Région est intervenue lourdement sur les différentes composantes du transport ferroviaire régional :


 - la modernisation du matériel roulant pour plus 600 M€ depuis 2000 pour arriver à un taux de plus de 60% de matériel neuf,


- le financement de l'exploitation du service ferroviaire régional à hauteur de 140 M€ en 2009 et des renforcements d'offre de plus de 20% entre 2004 et 2008,


- la modernisation de 35 gares sur les 176 du réseau régional, 


- des tarifications attractives dont bénéficient 25000 étudiants, actifs et demandeurs d'emploi à hauteur de 15 M€ par an.


Ces interventions se sont traduites par une augmentation de la fréquentation de plus de 38% entre 2002 et 2008, pour transporter quotidiennement près de 40 000 voyageurs dans les trains régionaux.


Le réseau régional est donc totalement prêt pour assurer une diffusion optimale des retombées du TGV sur l'ensemble de la Picardie.

Question n°42 posée sur le site Internet de : BARRILLIOT Alain-  80090 AMIENS - le 22/04/2010
La ville d'Amiens est prête à mettre beaucoup d'argent dans le projet. Comment être sur que ce barreau ne profite pas qu'au bassin creillois.
La SNCF acceptera -t-elle de créer des TGV au départ d'Amiens alors que nous venons de perdre 50% de nos trains directs pour Paris.

Réponse le  03/05/2010

La consistance du service de trains à grande vitesse directs entre Amiens - Creil - Aéroport Charles-de-Gaulle TGV et les grandes métropoles régionales tel que présenté dans les documents du débat public découle directement des études de marché menées par RFF. Elles ont permis de mettre en évidence le potentiel de déplacements en trains à grande vitesse entre la Picardie et les autres régions. La SNCF a été consultée sur la pertinence de l'hypothèse de dessertes de 7 allers-retours par jour entre Amiens et les principales capitales régionales et l'a confirmé.


Il convient d'indiquer que les relations TGV province-province sans passer par Paris connaissent une croissance régulière des flux de voyageurs de l'ordre de 6 % depuis 2003. Les études indiquent que le trafic global de ces services devrait continuer de progresser à moyen et long terme et même accroître sa part dans le trafic grande vitesse national.


Pour Amiens, la possibilité d'être relié et accessible directement en TGV depuis de nombreuses capitales régionales, constituerait un atout fort pour l'attractivité, le rayonnement et le développement de la capitale de la Picardie, de ses entreprises, son université et ses centres de recherche. 


 


 


 

Question n°46 posée sur le site Internet de : ARRACHART Bernard-  80000 AMIENS - le 23/04/2010
Peut on relier le RER de Roissy à Creil ?

Réponse le  29/04/2010

Cette possibilité a été envisagée lors des premières études menées sur le projet.


Il en est ressorti que cette option était peu compatible avec l'objectif de circulation de trains à grande vitesse entre la Picardie et Roissy (et au-delà vers les grandes métropoles régionales) et rendait le projet plus complexe à réaliser. 


L'un des scénarios proposés dans le débat public aujourd’hui pour les besoins interrégionaux de déplacement est la mise en place, en complément de circulation de TGV, de navettes de type TER entre Creil et la gare Aéroport Charles-de-Gaulle TGV avec des arrêts intermédiaires à préciser, notamment en fonction de l’option de passage retenue pour la ligne nouvelle à créer.

Question n°49 posée sur le site Internet de : DELAMARRE Erick-  60460 PRÉCY SUR OISE - le 26/04/2010
Bonjour,
Le dossier porte sur la liaison à réaliser entre la Picardie et Roissy, très bien.
La plaquette de RFF présente ainsi 3 scenarii pour des travaux ferrés à réaliser, mais sur le seul tronçon à partir de Survilliers vers Roissy.
Qu'est-ce qui est prévu au nord de Survilliers ? notamment entre Orry la ville et Creil, tronçon qui présente aujourd'hui un goulot d'engorgement avec des passages et pont à 3 voies pour les 2 sens ?
Merci

Réponse le  04/05/2010


Outre les investissements nécessaires pour la réalisation de la partie en ligne nouvelle, des investissements sont prévus sur le réseau existant. Ils sont estimés entre 70 millions d’euros HT (scénario TGV) et 100 millions d’euros HT (scénario TGV + TER, nécessitant un aménagement de la gare CDG TGV). Dans cette enveloppe est notamment prévue la construction d’une 4e voie entre Orry-la-Ville et Chantilly.


A ce stade des études, il n’a pas été jugé nécessaire de prévoir la construction d’une 3e voie entre Chantilly et Creil. En effet, ce qui est en jeu n’est pas la capacité de la ligne à écouler le trafic (de ce point de vue-là deux voies sont suffisantes entre Chantilly et Creil compte-tenu du nombre de trains envisagés, et du fait qu'aucun n'a besoin de dépasser un autre), mais la possibilité d’effectuer des dépassements des trains omnibus par les trains directs à l’approche d’Orry-la-Ville. Ces dépassements, nécessaires dans les deux sens, sont plus faciles dans un système à quatre voies entre Orry et Chantilly.


L’hypothèse d’une troisième voie entre Chantilly et Creil n’est pas à exclure pour autant. Elle pourrait être utile en cas de situation dégradée du trafic.


Question n°50 posée sur le site Internet de : POURCHEZ Benjamin-  80800 GENTELLES - le 26/04/2010
Cette nouvelle ligne intéressante pour se rendre à Roissy ne va pas améliorer la desserte Amiens/Paris.
1/ A-t-on l'assurance que la desserte Amiens/Paris actuelle ne sera pas diminuée?

Réponse le  26/04/2010

Le principe général du projet « Roissy Picardie », comme celui de l’offre à Grande vitesse au niveau national, consiste à s’appuyer sur le réseau ferroviaire existant classique en proposant une offre de trajets à grande vitesse avec des trains irriguant la plus grande partie possible du territoire. Ainsi, la desserte au départ d’Amiens viendra conforter et compléter la desserte existante entre Amiens et Paris qui restera essentielle pour répondre aux besoins de déplacements entre la Picardie et Paris.


 


Le projet de desserte cadencée dont la mise en œuvre est programmée en décembre 2011, vise un volume d’offre au moins équivalent à l’actuelle. Cette nouvelle desserte constituera une base de référence que le projet « Roissy-Picardie » n’aura aucune raison de remettre en cause puisqu’elle répond à un besoin pérenne de déplacement vers l’Ile-de-France, qui plus est enregistre une augmentation régulière de fréquentation de l’ordre de 4 à 8% par an sur le tronçon « Creil-Paris Nord ». 


 


Il convient de rappeler les conclusions des études techniques préliminaires qui ont mis en évidence la capacité technique de l'axe Creil-Paris sur le tronçon "Creil-Survilliers" à accueillir les liaisons Amiens-Roissy et Creil-Roissy, telles qu'elles sont prévues dans le projet.



Question n°53 posée sur le site Internet de : POURCHEZ Benjamin-  80800 GENTELLES - le 26/04/2010
4/ L'accès à la gare d'Amiens est souvent difficile. Beaucoup d'Amiénois prennent donc le train à la Gare de Longueau, plus abordable. ==> Les TGV qui partiront d'Amiens feront-ils un arrêt à Longueau ?

Réponse le  04/05/2010

Il n'est pas prévu à ce stade d'arrêt à Longueau mais une telle hypothèse n'est pas à exclure, si le transporteur le décide.

Question n°72 posée par Carte T de : LEMAITRE Liliane-  60460 PRÉCY SUR OISE - le 27/04/2010
A quel endroit les habitant de la région de Chantilly exemple Précy sur Oise devront-ils aller?
Être informée des dates butoirs.

Réponse le  29/04/2010

1/ Les trains à grande vitesse qui seraient mis en place dans le cadre de la réalisation du projet Roissy-Picardie desserviront la gare de Creil. Ainsi, un habitant de Précy-sur-Oise pourra prendre le TGV en correspondance d'un train de la ligne Pontoise-Creil qui dessert Précy.


D'autre part, dans le scénario de services TGV + TER, il est prévu l'arrêt des TER Creil - Roissy en gare de Chantilly. Les habitant de Chantilly et de sa région pourront donc accéder simplement aux services qui seraient mis en place sur Roissy-Picardie.


2/ En fonction des enseignements du débat public, des études sur la recherche de tracés possibles au sein d'une option de passage pourraient être engagées. Cela correspondrait à l'engagement des études techniques et environnementales à un stade avant-projet. Ceci permet d'envisager une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique du projet en 2013 ou 2014. Une mise en service de la nouvelle ligne à horizon 2020 serait alors envisageable. Ces délais seront précisés et affinés dans les études ultérieures.

Question n°74 posée par Carte T de : DUBOIS Laure-  60300 SENLIS - le 27/04/2010
Qu'en est-il de la desserte de Senlis ? Actuellement il y a un arrêt à Senlis, vous n'en parlez plus.

Réponse le  04/05/2010

La liaison routière Creil Senlis Roissy qui a été mise en place par la Région Picardie en 2003 comporte actuellement 16 allers retours par jour en semaine et 10 les samedis, dimanches et fêtes.


Elle devrait probablement être ouverte aux usagers sur le tronçon Creil Senlis à partir de septembre 2010.


A l'horizon 2018-2020 de la mise en place du nouveau barreau ferroviare, cette desserte sera revue et réaménagée. Elle devrait alors comporter au minimum le maintien de la liaison inter urbaine entre Creil et Senlis et une desserte entre Senlis et Roissy.


La desserte entre Senlis et Creil sera alors fonction de la fréquentation constatée les années précédentes.

Question n°79 posée par Carte T de : TCHISSAMBOU Antoine-  60640 LE PLESSIS PATE D'OIE - le 27/04/2010
Mon lieu de travail c'est Roissy Charles de Gaulle, mon domicile est situé su l'axe Guiscard-Noyon-Compiègne-Paris. Est ce que dans le futur il y aura un train de cet axe jusqu'à Roissy. Pour l'instant je prends ma voiture.

Réponse le  04/05/2010

Région Picardie : Dans un premier temps, il sera possible d'utiliser les nouvelles dessertes ferroviaires "Creil Roissy" par le biais de correspondances en gare de Creil.


Sur l'axe Compiègne-Creil-Paris, le projet de desserte cadencée dont la mise en œuvre est programmée en décembre 2011, vise un volume d'offre au moins équivalent à l'actuelle. Cette nouvelle desserte constituera une base de référence que le projet Roissy-Picardie complètera avec les liaisons entre Creil et Roissy et des éventuels renforcements entre Saint Quentin, Compiègne et Creil.


En, effet, à l’échéance de la mise en œuvre du projet Roissy-Picardie, des dessertes directes depuis Compiègne ou Saint Quentin pourront être étudiées en fonction des données de fréquentation et des disponibilités en termes de sillons sur les axes Creil Compiègne et Creil Roissy.


 

Question n°82 posée par Carte T de : WOLFF Gabriel-  60350 HAUTEFONTAINE - le 27/04/2010
Roissy en TER et TGV c'est bien pour le nord de la plateforme. Mais qu'en est-il des salariés habitant le sud de l'Aisne et de l'Oise?

Réponse le  18/05/2010

Région Picardie : Grâce aux correspondances en gare de Creil et à la desserte TER Creil-Roissy (1/2 heure aux heures de pointe et à l’heure en heure creuse), la desserte d’une large partie de l’Oise et de la Somme sera assurée. De même, toute la partie nord-est de l’Aisne pourra accéder facilement aux TER Creil-Roissy en empruntant la ligne « Paris Compiègne Saint Quentin ».


 


Conscient que la liaison Roissy Picardie n’assurera pas l’accès de la totalité des territoires picards au réseau LGV, l’amélioration de l’accès du Sud Est de l’Oise et de l’Aisne à la grande vitesse est un des sujets traités dans le contrat de projet Etat Région 2007-2013. 


 


Plusieurs pistes d’amélioration de l’accès à la grande vitesse seront abordées dans ce cadre : amélioration des accès à Reims, à la gare TGV Haute Picardie, à Roissy et aux gares parisiennes. L’amélioration de l’accès à Roissy qui constitue l’une des composantes de ces réflexions est clairement prise en compte.


 


La Région est ouverte à ce que ces réflexions intègrent des problématiques franciliennes (nord-ouest de la Seine-et-Marne) si c’est souhaité.

Question n°90 posée par Carte T de : LEROY Michel-  60000 BEAUVAIS - le 28/04/2010
Que proposez vous pour Beauvais - Compiègne dont les liaisons restent très insuffisantes?

Réponse le  10/05/2010

La liaison routière Beauvais-Compiègne est une liaison inter-urbaine relevant de la compétence du Département de l’Oise. C’est, par conséquent le Conseil général de l’Oise qui en définit la consistance.


 


Pour votre information, cette liaison propose actuellement 6 Allers-Retours en semaine, 4 le samedi et 1 le dimanche.


 


Il s’agit d’un service existant depuis plusieurs années sans modification prévue. Vous pouvez consulter les horaires sur le site de Oise mobilité «  www.oise-mobilite.fr ».


 

Question n°103 posée par Carte T de : MONTIGNY Marc-  80300 ALBERT - le 28/04/2010
Habitant Albert je souhaite connaitre l'avenir de la gare "Haute Picardie".

Réponse le  06/05/2010

La fréquentation de cette gare croît régulièrement depuis sa mise en service en 1994, pour atteindre les 430 000 voyages en 2008. Cette croissance devrait se poursuivre au cours des prochaines années qui nous séparent de la mise en service de la liaison Roissy-Picardie.


 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s’accompagnera de la desserte directe de la gare d’Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L’effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


 


Après la mise en service de Roissy-Picardie, il conviendra d’observer dans le temps l’évolution de la fréquentation de la gare TGV Haute-Picardie avant toute décision d’adaptation de la desserte, qui relève des entreprises ferroviaires. Les services de TGV en gare d’Amiens et de Haute-Picardie pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) et donc d’offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°108 posée par Carte T de : DECOURCELLE Arnaud-  60460 BLAINCOURT LES PRECY - le 28/04/2010
Le projet TGV permettrait-il de desservir Amiens centre directement? Desservirait-il également la gare de Doullens?

Réponse le  06/05/2010

Le projet Roissy-Picardie permettra effectivement de relier la ligne classique Paris-Creil-Amiens au réseau à grande vitesse et de faire venir des TGV jusqu’à Amiens.


Le scénario de base du projet prévoit la mise en place quotidiennement de sept allers-retours TGV entre Amiens, Creil, la gare de Roissy TGV et au-delà vers les grandes villes françaises (Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Strasbourg, Nantes, Rennes, Bordeaux). Les voyages seraient plus confortables car cela éviterait une correspondance à Paris. Le projet permettrait également des gains de temps de l’ordre de 30 minutes sur ces dessertes.


La mise en service du projet est envisagée à l'horizon 2020 à l'issue d'un processus d'études, de concertation, d'étapes administratives (déclaration d'utilité publique notamment) et enfin de travaux.


La question d'une éventuelle remise en service de la ligne Amiens-Doullens ne fait pas partie du périmètre du projet Roissy-Picardie.


Question n°112 posée par Carte T de : GRAUX Claude-  02100 SAINT-QUENTIN - le 28/04/2010
Quel sera le bénéfice pour Saint-Quentin?

Réponse le  28/04/2010

L’Aisne est directement concernée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d’un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV.




Pour Saint-Quentin en particulier, Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes.



Roissy-Picardie constituera également une offre complémentaire aux TGV qui desservent la gare TGV Haute-Picardie. Les services de TER ou Corail Intercités en gare de Saint-Quentin + TGV en correspondance à Creil pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) des services de TGV en gare TGV Haute-Picardie.

Question n°116 posée par Carte T de : THORAL Robert-  60460 PRECY SUR OISE - le 29/04/2010
C'est un projet important. Est-il prévu des aménagements sur la ligne Pontoise-Creil en complément de ce projet?

Réponse le  28/05/2010

L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré picard existant pour diffuser l'effet grande vitesse. Le projet valorise la situation des étoiles ferroviaires, notamment celle de Creil, à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances TGV/TER efficaces.


En termes d’infrastructures ferroviaires, il n’a pas été prévu, à ce stade, d’aménagements particuliers sur la ligne Creil-Pontoise. Pour accompagner la mise en service du projet, des mesures d'accompagnement pourront toutefois être étudiées à l'échelle locale (organisation de rabattements en transports urbains, interurbains et en modes doux, création de parkings relais, etc.), sous l'égide des autorités compétentes (Région, départements, communes etc.).

Question n°127 posée par Carte T de : MILLET Fabienne-  80700 SAINT MARD - le 29/04/2010
La ligne TGV Haute Picardie sera t-elle mieux développée en termes d'horaires et de desserte de bus? Y aura-t-il des dessertes de TER dans les petites villes pour pouvoir accéder au TGV, exemple de Roye à la gare?

Réponse le  10/05/2010

Sur la desserte de la gare TGV Haute-Picardie


Le projet Roissy-Picardie consiste en la réalisation d'une ligne nouvelle de quelques kilomètres au nord de Roissy reliant la ligne classique Paris-Creil-Amiens à la ligne à grande vitesse d'interconnexion qui dessert la gare Aéroport Charles-de-Gaulle TGV.


Les trains à grande vitesse entre Amiens et les grandes métropoles régionales qui seraient mis en place emprunteraient donc la ligne classique Amiens-Creil-Paris, puis la ligne nouvelle pour se raccorder sur la LGV d'interconnexion au nord de Roissy. Ainsi, les trains n'emprunteront pas la LGV nord et ne desserviront donc pas la gare TGV Haute-Picardie.


La fréquentation de cette gare croît régulièrement depuis sa mise en service en 1994, pour atteindre les 430 000 voyages en 2008. Cette croissance devrait se poursuivre au cours des prochaines années qui nous séparent de la mise en service de la liaison Roissy-Picardie.


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h


Sur l'accès aux TGV à partir des "petites gares"


Sur le cas précis de Roye, le train ne dessert plus cette ville depuis de longue années et à notre connaissance aucun projet n'est actuellement étudié.


S'agissant plus globalement des gares qui irriguent le territoire, l'un des atouts du projet Roissy-Picardie est de s'appuyer largement sur la valorisation du réseau ferroviaire qui dessert la Picardie. Les voyageurs prenant le train dans les plus petites gares pourront accéder aux TGV ou aux TER à destination de Roissy en gares d'Amiens ou de Creil, soit directement, soit grâce à une correspondance avec les services TER qui desservent les autres gares de la région.

Question n°131 posée par Carte T de : CAILLIAV Alain-  80160 ORESMAUX - le 29/04/2010
Vos arguments pour le passage du TGV par Amiens sont à l'opposé de ceux qui ont permis de faire la gare TGV Haute Picardie, comment l'expliquer?
Que va devenir la gare TGV Haute Picardie construite à grands frais?
Comment garer les véhicules des voyageurs dans Amiens?

Réponse le  11/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. Ainsi, seuls 8% des habitants de l'Oise et 17% des habitants de l'Aisne qui prennent le TGV utilisent la gare TGV Haute-Picardie, contre 55% des habitants de la Somme. De plus, la gare TGV Haute-Picardie n'est pas reliée au réseau ferroviaire régional


La desserte directe des gares d'Amiens et de Creil par le TGV, que permettrait le projet Roissy-Picardie, constitue donc un enjeu important pour faciliter l'accès des habitants de Picardie à la grande vitesse régionale. La situation d'étoile ferroviaire d'Amiens et de Creil permettra une diffusion de "l'effet grande vitesse" sur une large partie de la région via le TER.


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°134 posée par Carte T de : MAILLARD Isamël-  02100 HARLY - le 29/04/2010
Si réalisation du barreau Creil-Roissy quelle desserte en terme de rapidité et confort pour la relation Saint Quentin-Compiègne-Creil (de manière à ce que l'Est de la Picardie bénéficie des même avantages que sa capitale)?

Réponse le  10/05/2010

Les deux scénarios de services ferroviaires que RFF soumet au débat public ne prévoient pas la circulation de TGV empruntant la liaison Roissy-Picardie sur la ligne Creil-Compiègne-Saint Quentin. Les habitants des agglomérations situées entre Creil, Compiègne et St-Quentin pourraient accéder au TGV par une correspondance en gare de Creil.


Le temps de trajet complet entre Compiègne et Roissy (correspondance incluse) serait compris entre 45 et 50 minutes. Pour un Saint-Quentin - Roissy, le temps de trajet serait compris entre 1h30 et 1h40 suivant le nombre d’arrêts entre Saint-Quentin et Creil.


En termes d'infrastructure, il serait techniquement possible de mettre en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi).


Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.

Question n°137 posée par Carte T de : BEUVIN - RUMEAU brigitte-  80140 MARTINNEVILLE - le 29/04/2010
Est-ce bien normal que pour effectuer un voyage Abbeville-Bordeaux je prenne le train à 7h07 à la gare TGV Haute Picardie? Ce qui sous entend partir d'Abbeville à 5h30 du matin? et il n'y en a pas d'autres dans la matinée !

Réponse le  20/05/2010

Réponse SNCF : Le nombre de fréquences d’une gare dépend de son attractivité et de sa capacité à remplir des trains.


 


En 2010, 20 trains desservent chaque jour la gare de TGV Haute-Picardie, à destination de 42 villes différentes. Il est ainsi possible d’aller directement à Bordeaux grâce à 2 trains (un le matin et un le soir), ce qui est aussi le cas pour Rennes et pour Nantes. 4 trains desservent Lyon, 3 Marseille et 1 Strasbourg. Tous ces trains sont répartis de manière assez uniforme sur l’ensemble de la journée, pour permettre notamment des correspondances lorsque les liaisons directes n’existent pas. La fréquence du matin pour Bordeaux fait ainsi partie des tous premiers trains desservant la gare TGV Haute-Picardie.


 


À titre de comparaison, 18 trains - pour 28 destinations possibles - desservent aujourd’hui quotidiennement la gare Lorraine TGV dont le trafic est légèrement supérieur à celui de la gare TGV Haute-Picardie. Dans les deux cas, ces TGV sont dits « Province – Province » et contournent Paris. Autre exemple, 12 TGV desservent quotidiennement la gare de Mâcon Loché TGV, pour 9 destinations possibles où seul le trajet vers Paris profite de la grande vitesse. La gare de Mâcon Loché a un trafic équivalent à celui de Lorraine TGV.


 


La desserte de la gare TGV Haute-Picardie est de ce point conforme à son attractivité. Arrêter davantage de trains circulant sur la LGV Nord pénaliserait la clientèle à bord de ces trains tout en empêchant la circulation d’autres trains. Le nombre de dessertes d’une gare correspond donc à un équilibre entre les besoins de cette gare et les conséquences que peuvent avoir les arrêts sur les autres trains, en terme de temps de parcours et de la capacité de la ligne à accueillir plus de trains.


 


Avec le projet Picardie – Roissy, c’est une nouvelle fréquence pour Bordeaux qui pourra être proposée au départ d’Amiens.


 


Néanmoins, il existe d’autres possibilités pour arriver entre midi et le début d’après-midi à Bordeaux, nécessitant un changement à Paris pour un temps de parcours légèrement meilleur (Abbeville : 6h38 – Paris Nord : 8h23 et Paris Montparnasse : 9h15 – Bordeaux : 12h25 // Abbeville : 8h38 – Paris Nord : 10h20 et Paris Montparnasse : 11h30 – Bordeaux :14h35).


 


Il faut savoir également que les trains « Province – Province » nécessitent davantage d’arrêts pour pouvoir se remplir que les trains à destination de Paris, ce qui permet d’offrir des fréquences et des destinations à des gares dont le marché seul ne pourrait pas le permettre, mais pénalise en contrepartie les temps de parcours. C’est pourquoi les temps de parcours avec une correspondance à Paris seront bien souvent meilleurs dans le cadre des trajets longs. L’intérêt des trains « Province – Province » réside dans le gain de la correspondance, bien souvent pénible, entre les gares parisiennes.

Question n°143 posée par Carte T de : LANGLOIS Geoffrey-  02410 SAINT GOBAIN - le 29/04/2010
Habitant St Gobain, pourrons nous aussi bénéficier de l'interconnexion CDG TGV via la gare de St Quentin? Quel est l'avenir de la gare TGV Haute Picardie?

Réponse le  10/05/2010

L’Aisne est directement concernée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d’un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV.







Pour Saint-Quentin en particulier, Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes.






Roissy-Picardie constituera également une offre complémentaire aux TGV qui desservent la gare TGV Haute-Picardie. Les services de TER ou Corail Intercités en gare de Saint-Quentin + TGV en correspondance à Creil pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) des services de TGV en gare TGV Haute-Picardie.

Question n°144 posée par Carte T de : ROUSSEL Nicolas-  80230 SAINT VALERY SUR SOMME - le 29/04/2010
Qu'en sera t-il de la fréquentation de la gare TGV Haute Picardie?

Réponse le  11/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie.  Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°145 posée par Carte T de : COTARD Mauricette-  80320 CHAULNES - le 29/04/2010
Y-aura-t-l des liaisons avec la gare TGV Haute Picardie?

Réponse le  07/05/2010

Le projet Roissy-Picardie consiste en la réalisation d'une ligne nouvelle de quelques kilomètres au nord de Roissy reliant la ligne classique Paris-Creil-Amiens à la ligne à grande vitesse d'interconnexion qui dessert la gare Aéroport Charles-de-Gaulle TGV.




Les trains à grande vitesse entre Amiens et les grandes métropoles régionales qui seraient mis en place emprunteraient donc la ligne classique Amiens-Creil-Paris, puis la ligne nouvelle pour se raccorder sur la LGV d'interconnexion au nord de Roissy. Ainsi, les trains n'emprunteraient pas la LGV nord et ne desserviraient donc pas la gare TGV Haute-Picardie.




Concernant la gare TGV Haute-Picardie, sa fréquentation continue de croître régulièrement depuis sa mise en service en 1994, pour atteindre les 430 000 voyages en 2008 (soit près de 1 200 par jour). Cette croissance très régulière devrait se poursuivre au cours des 10 prochaines années qui nous séparent de la mise en service de la liaison Roissy-Picardie.


 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s’accompagnera de la desserte directe de la gare d’Amiens aura un effet sur la gare TGV Haute-Picardie utilisée actuellement par 55% des habitants de la Somme prenant le TGV et 17% des habitants de l’Aisne. L’effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare en 2020.


Après la mise en service de Roissy-Picardie, il conviendra d'observer dans le temps l'évolution de la fréquentation de la gare TGV Haute-Picardie avant toute décision d'adaptation de la desserte, qui relève des entreprises ferroviaires. Les services de TGV en gare d'Amiens et de Haute-Picardie pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°150 posée par Carte T de : BILLARD Jack-  60730 ULLY-SAINT-GEORGES - le 29/04/2010
Avez-vous envisagé un prolongement jusque Beauvais?

Réponse le  10/05/2010

L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré picard existant pour diffuser l'effet grande vitesse. Le projet valorise la situation des étoiles ferroviaires, notamment celle de Creil, à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.




Le Beauvaisis, en particulier, sera desservi par la ligne Creil-Beauvais. La modernisation de la ligne Creil-Beauvais est le projet le plus important du CPER 2007- 2013 en Picardie (investissement de 63 MEuros). Il s'agit, grâce à des travaux sur la signalisation et au doublement de la voie sur certaines portions, de proposer jusqu'à 20 allers-retours par jour contre 14 actuellement et d'assurer ainsi de bonnes correspondances à Creil à l'horizon 2014.


Le prolongement de trains directs depuis Roissy jusqu’à Beauvais nécessiterait un doublement et une électrification de la voie. Cette option, même si elle n’est pas à exclure, ne peut s’envisager que dans un horizon lointain, en tout état de cause, après 2020 et si les trafics le justifient.

Question n°151 posée par Carte T de : CAUDRON Gérard-  02100 SAINT-QUENTIN - le 29/04/2010
A-t-on pensé aux Saint-Quentinois? (Saint-Quentin = 2e ville de Picardie!)

Réponse le  11/05/2010

L’Aisne est directement concernée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d’un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV.







Pour Saint-Quentin en particulier, Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes.


 


Roissy-Picardie constituera également une offre complémentaire aux TGV qui desservent la gare TGV Haute-Picardie. Les services de TER ou Corail Intercités en gare de Saint-Quentin + TGV en correspondance à Creil pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) des services de TGV en gare TGV Haute-Picardie que la SNCF ne prévoit pas de réduire.

Question n°155 posée par Carte T de : DUSSAULE Bernard-  60140 LIANCOURT - le 29/04/2010
Habitant Liancourt, comment prévoyez-vous les correspondances entre Liancourt-Rantigny et cette ligne TGV que vous prévoyez?
Par ailleurs, comment me rendre à Nantes ou Bordeaux dans le cas où la nouvelle ligne serait réalisée. Merci d'une réponse dans le journal!

Réponse le  11/05/2010

L'un des atouts du projet Roissy-Picardie est de s'appuyer largement sur la valorisation du réseau ferroviaire qui dessert la Picardie. Les voyageurs pourront accéder au TGV en gare d'Amiens ou de Creil soit directement, soit grâce à une correspondance avec les services TER qui desservent les autres gares de la région.


Dans le cas de Liancourt-Rantigny, les voyageurs pourront emprunter un TER en provenance d'Amiens à destination de Creil ou Paris et bénéficier d'une correspondance avec le TGV qui desservira la gare de Creil.


Sur la base des études de marché, il est notamment prévu à ce stade un aller-retour par jour entre Amiens-Creil et Nantes d'une part et Amiens-Creil et Bordeaux d'autre part.

Question n°165 posée par Carte T de : BALS Frédéric-  60560 ORRY LA VILLE - le 29/04/2010
Il n'est pas mentionné d'arrêt à la gare de Orry la ville-Coye pour les circulations, notamment TER de et vers l'aéroport. Est-ce prévu? Si non, pourquoi?

Réponse le  01/06/2010

Après concertation avec ses partenaires – en particulier la SNCF pour les grandes lignes et la Région Picardie en tant qu’autorité organisatrice des transports régionaux – et en fonction des conclusions de l’étude du marché des déplacements, RFF a proposé pour le débat public deux scénarii de services de transport. Ils se déclinent selon le type et le nombre de trains ainsi que selon la définition des arrêts.


 


Le premier scénario est basé sur une offre unique de trains à grande vitesse : Amiens vers les grandes métropoles régionales : 7 TGV A/R par jour avec desserte de Creil et de CDG-TGV (Roissy).




Le second scénario est basé sur une offre combinée de trains à grande vitesse et de trains régionaux Creil-Roissy en plus des 7 TGV A/R par jour. Deux trains régionaux par heure en heure de pointe, 1 train en heure creuse sont proposés, avec dans l’Oise, la desserte de Creil et de Chantilly. En Ile-de-France, un ou plusieurs arrêts (Survilliers-Fosses et/ou Louvres) sont possibles et ont été étudiés, en fonction de l’option de passage retenue. A ce stade, les études n’ont pas pris en compte d’autres arrêts des trains régionaux Creil-Roissy. La réflexion en matière de services en est toutefois à ses débuts. Ce sont les autorités organisatrices de transport compétentes (Région Picardie, STIF) qui fixeront au final les services, dont la politique d’arrêt, en fonction des besoins qui auront été exprimés, de la faisabilité technique et de l'intérêt économique des différentes hypothèses.

Question n°169 posée sur le site Internet de : MOUILLE laurent-  80800 LAMOTTE WARFUSEE - le 29/04/2010
Dans toutes vos présentations vous ne parlez pas de l'avenir de la gare TGV haute Picardie. Cela nous a couté assez cher mais malgré tout nous avons accès à pas mal de desserte en France et à Roissy.

Réponse le  07/05/2010

La fréquentation de la gare TGV Haute-Picardie croît régulièrement depuis sa mise en service en 1994, pour atteindre les 430 000 voyages en 2008. Cette croissance devrait se poursuivre au cours des prochaines années qui nous séparent de la mise en service de la liaison Roissy-Picardie.


 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s’accompagnera de la desserte directe de la gare d’Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L’effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


 


Après la mise en service de Roissy-Picardie, il conviendra d’observer dans le temps l’évolution de la fréquentation de la gare TGV Haute-Picardie avant toute décision d’adaptation de la desserte, qui relève des entreprises ferroviaires. Les services de TGV en gare d’Amiens et de Haute-Picardie pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) et donc d’offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°173 posée en Réunion publique de : CARELIN Christiane-  60180 NOGENT SUR OISE - le 30/04/2010
On parle des atouts de l'étoile ferroviaire creilloise: des gares ont été fermées, supprimées; des trains, des arrêts supprimés; des lignes ont été supprimées. Ma question: y aura t-il un redéploiement de cette "étoile" (reconstruction de lignes, réouverture de gare, d'arrêts...)?

Le TGV ne va t-il pas rouler au détriment des grandes lignes, des TER?

Réponse le  11/05/2010


Plusieurs projets concernent la valorisation de l'étoile ferroviaire de Creil.


La ligne Creil-Beauvais va faire l'objet, dans les années à venir, d'un important projet de modernisation. Il s'agit, grâce à des travaux sur la signalisation et au doublement de la voie sur certaines portions de proposer jusqu'à 20 allers-retours par jour contre une quinzaine actuellement. La réalisation sera effective en 2013.


Pour la ligne Creil-Paris, il s'agit d'étudier des mesures qui permettraient d'augmenter la régularité et la capacité de la ligne. Beaucoup de paramètres doivent encore être étudiés à ce jour mais le triplement des voies entre Creil et Chantilly ou le quadruplement des voies entre Orry et Chantilly font partie des mesures étudiées.


En gare de Creil, des aménagements seront également nécessaires sur les voies afin de supprimer les goulets d'étranglement en entrée et sortie de gare.


Parallèlement, dans le cadre de son projet de territoire, l'agglomération de Creil développe un vaste projet de renouvellement urbain dont l'aménagement du cœur d'agglomération de la gare, sur 150 hectares, constitue l'un des piliers. L'ambition consiste à transformer les quartiers situés autour de la gare de Creil et des importantes emprises ferroviaires pour créer un pôle urbain à même de répondre aux enjeux liés au logement, à l'emploi, aux commerces et services mais également à l'intermodalité des transports. La définition de ce projet fait l'objet d'un partenariat entre l'ensemble des collectivités territoriales concernées, la SNCF et RFF.


D'une manière générale, Roissy-Picardie concourt à améliorer l'offre globale entre la Picardie et Ile-de-France en proposant une liaison directe vers un pôle de transport et d'emploi situé en dehors de Paris-intra-muros - Roissy, pour lequel les besoins sont nombreux et croissants. Le projet conduit à détourner des flux de voyageurs des gares parisiennes, ce qui contribue à améliorer la qualité de service sur les trains vers Paris et dans les gares concernées.


Sur l'axe Amiens-Creil-Paris, le projet de desserte cadencée dont la mise en œuvre est programmée en décembre 2011, vise un volume d'offre au moins équivalent à l'actuelle. Cette nouvelle desserte constituera une base de référence que le projet « Roissy-Picardie » complètera.


Question n°179 posée par Carte T de : Pestel Germain-  60134 Viller Saint Sépulcre - le 30/04/2010
Ça fait 15 ans que j'entends dire que la ligne SNCF Beauvais à Creil aurait été aménagée et électrifiée pour faire la relation au départ de Creil pour Roissy. Cette ligne on ne s'en occupe pas beaucoup, il devait y avoir des travaux, elle est à l'abandon complet.

Réponse le  11/05/2010

Avec un investissement de 63 MEuros, la modernisation de la ligne Creil-Beauvais est le projet le plus important du CPER 2007- 2013 (Contrat de projets Etat-Région) en Picardie. Il s'agit, grâce à des travaux sur la signalisation et au doublement de la voie sur certaines portions, de proposer jusqu'à 20 allers-retours par jour contre 14 actuellement et d'assurer ainsi de bonnes correspondances à Creil à l'horizon 2014.


Le prolongement de trains directs depuis Roissy jusqu'à Beauvais nécessiterait un doublement et une électrification de la voie. Cette option, même si elle n'est pas à exclure, ne peut s'envisager que dans un horizon lointain, en tout état de cause, après 2020 et si les trafics le justifient.

Question n°180 posée par Carte T de : GRAVE Bruno-  60600 FITZ JAMES - le 03/05/2010
Des arrêts sont-ils prévus pour les gares de Clermont de l'Oise et Saint Just en Chaussée?

Réponse le  11/05/2010

S'agissant des gares de Clermont de l'Oise et Saint-Just en Chaussée, et plus globalement des plus petites gares qui irriguent le territoire, l'un des atouts du projet Roissy-Picardie est de s'appuyer largement sur la valorisation du réseau ferroviaire qui dessert la Picardie.


Les voyageurs prenant le train dans les plus petites gares pourront accéder aux TGV ou aux TER à destination de Roissy en gares d'Amiens ou de Creil, soit directement, soit grâce à une correspondance avec les services TER qui desservent les autres gares de la région.

Question n°186 posée par Carte T de : CESCHINI Dominique-  60150 THOUROTTE - le 03/05/2010
Y aura-t-il des liaisons entre Compiègne et Roissy CDG?

Réponse le  10/05/2010

Les deux scénarios de services ferroviaires que RFF soumet au débat public ne prévoient pas la circulation de trains (TGV ou TER) directs empruntant la liaison Roissy-Picardie entre Compiègne et Roissy.


Les habitants des agglomérations situées entre Creil, Compiègne et St-Quentin pourraient accéder au TGV ou au TER par une correspondance bien adaptée en gare de Creil. Le temps de trajet complet entre Compiègne et Roissy (correspondance incluse) serait compris entre 45 et 50 minutes.


En termes d'infrastructure, il serait techniquement possible de mettre en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.  

Question n°192 posée par Carte T de : DEMILLY Nadiège-  02800 FRESSANCOURT - le 03/05/2010
Toujours oubliée: l'Aisne. A quand un projet où la Picardie telle qu'elle est dans son ensemble et non pas seulement à Amiens. Il serait aussi intéressant de nous relier à Roissy. Merci

Réponse le  01/06/2010


L'Aisne est directement concernée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV.


 


Pour Saint-Quentin en particulier, Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes.




Roissy-Picardie constituera également une offre complémentaire aux TGV qui desservent la gare TGV Haute-Picardie. Les services de TER ou Corail Intercités en gare de Saint-Quentin + TGV en correspondance à Creil pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires...) des services de TGV en gare TGV Haute-Picardie.


 


Par ailleurs, le contrat de projets (nouvelle appellation des contrats de plan) 2007-2013 de Picardie prévoit la réalisation d'études relatives à l'amélioration de l'accès ferroviaire de l'Aisne (axe Paris-Soissons-Laon en particulier) à Roissy et de manière générale à la grande vitesse. Plus largement et au-delà de l'Aisne, cette étude pourrait prendre en compte l'accès à Roissy depuis les différents territoires desservis par la ligne Paris-Laon, y compris dans l'Oise voire dans la Seine-et-Marne.


Question n°211 posée sur le site Internet de : DELAMARRE Erick-  60460 PRÉCY SUR OISE - le 09/05/2010
Bonjour,
Est-ce que les travaux prévoient la question de la mise en accessibilité des gares desservies ? Celles que je connais, Creil et Chantilly, sont absolument déplorables à cet égard, et l'arrêt de TGV inaccessibles en 2020 serait fort regrettable.

Réponse le  01/06/2010

Au stade actuel du projet sont étudiées les grandes caractéristiques du projet, afin d'être en mesure de débattre de son opportunité et, le cas échéant, des principales variantes proposées. Dans ce contexte, les aménagements nécessaires dans les gares existantes pour améliorer l'accueil des voyageurs ne sont pas encore définis avec précision. Néanmoins, l'ensemble des aménagements de cette nature - qui ne relèvent pas tous de la maîtrise d'ouvrage de RFF - seront bien entendu étudiés en détail dans les phases ultérieures, en partenariat avec les acteurs concernés, et conformément aux réglementations en vigueur. 

Question n°212 posée par Carte T de : Lepilliez Dominique-  80800 Vaux sur Somme - le 07/05/2010
La liaison TGV Roissy-Picardie existe déjà! (gare Haute Picardie). Il s'agit de la liaison Roissy-Amiens.
La réalisation de ce projet n'a t-il pas pour but de supprimer tout ou partie des arrêts existants à la gare TGV Haute Picardie?

Réponse le  18/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie.  Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°214 posée par Carte T de : Mercolini Claire-  60400 Mondescourt - le 07/05/2010
Je suis tout à fait pour ce projet. Ma seule question est : envisagez-vous un passage par Noyon ou Compiègne? D'après le trajet non. Mais quel serait le délai d'attente entre le train de Noyon le matin comme le soir entre Creil et Roissy.
Merci je suis très concernée par le sujet.

Réponse le  18/05/2010

Les deux scénarios de services ferroviaires que RFF soumet au débat public ne prévoient pas la circulation de trains (TGV ou TER) directs empruntant la liaison Roissy-Picardie entre Compiègne et Roissy.


Les habitants des agglomérations situées entre Creil, Compiègne et St-Quentin (donc Noyon) pourraient accéder à Roissy par une correspondance bien adaptée en gare de Creil (environ 10' de correspondance). Le temps de trajet complet entre Compiègne et Roissy (correspondance incluse) serait compris entre 45 et 50 minutes (+15' pour Noyon).


Pour la Région, autorité organisatrice des TER, l'adaptation et l'évolution que l'on peut imaginer consisteraient à renforcer les dessertes TER entre Saint Quentin, Compiègne et Creil afin de faciliter et d'améliorer les correspondances en gare de Creil avec les TER Creil-Roissy.

Question n°217 posée par Carte T de : Lalot Gérard-  80000 Amiens - le 07/05/2010
Si construction de cette liaison Roissy-Picardie, le TGV serait-il accessible en gare d'Amiens (80)?

Réponse le  19/05/2010

Le projet Roissy-Picardie permettrait justement de relier la ligne classique Paris-Creil-Amiens au réseau à grande vitesse et de faire venir des TGV jusqu’à Amiens.


Le scénario de base du projet prévoit la mise en place quotidiennement de sept allers-retours TGV entre Amiens, Creil, la gare de Roissy TGV et au-delà vers les grandes villes françaises (Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Strasbourg, Nantes, Rennes, Bordeaux). Les voyages seraient plus confortables car cela éviterait une correspondance à Paris. Le projet permettrait également des gains de temps de l’ordre de 30 minutes sur ces dessertes.


La mise en service du projet est envisagée à l'horizon 2020 à l'issue d'un processus d'études, de concertation, d'étapes administratives (déclaration d'utilité publique notamment) et enfin de travaux.

Question n°226 posée par Carte T de : Maturel Daniel et Claudine-  02700 Tergnier - le 07/05/2010
Quelle(s) possibilité(s) d'aller à Roissy pour les Saint Quentinois?

Réponse le  19/05/2010

L'un des atouts du projet Roissy-Picardie est de s'appuyer largement sur la valorisation du réseau ferroviaire qui dessert la Picardie. Les systèmes de correspondances adaptées qui pourront être mis en place dans les carrefours ferroviaires que sont Amiens et Creil permettront une diffusion des bénéfices du TGV sur une large partie de la Picardie.


Les habitants de St-Quentin pourraient accéder au TGV ou au TER par une correspondance bien adaptée en gare de Creil. Le temps de trajet complet entre St-Quentin et Roissy (correspondance incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


En termes d'infrastructure, il serait techniquement possible de mettre en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.

Question n°229 posée par Carte T de : Zboronska Jean Claude-  80120 RUE - le 07/05/2010
A la mise en service de la liaison, quels seront les impacts sur la desserte de la gare TGV Haute Picardie?

Réponse le  11/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°230 posée par Carte T de : PIANCENNE-LEPERE Françoise-  93120 LA COURNEUVE - le 10/05/2010
Pouvez vous me dire à quoi sert la gare TGV Haute Picardie située à Ablaincourt-Pressoir puisqu'il n'est pas possible de prendre le TGV qui descend sur Paris et que de ce fait, il n'est pas possible de venir habiter à Vrély parce que je travaille en banlieue parisienne et qu'il n'y a pas de moyen de locomotion sauf à faire 30 km pour aller prendre le train à Amiens alors que cette gare est seulement à 8 km de Vrély.

Réponse le  19/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional.


S'agissant de la desserte de Paris-Nord à partir de la gare TGV Haute-Picardie, l'expérience d'un aller-retour quotidien a été tentée au milieu des années 90, mais fut rapidement abandonnée à cause d'une trop faible fréquentation.

Question n°231 posée par Carte T de : Lefebvre Christophe-  02100 Saint Quentin - le 07/05/2010
Est ce que ce projet occasionnera des changements pour la gare TGV Haute Picardie (fréquence des trains au départ...)? Cette gare se trouvant à mi chemin entre Amiens et Saint Quentin sera de fait délaissée par les Amiénois et donc moins fréquentée.

Réponse le  11/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°245 posée sur le site Internet de : LIENARD daniel-  02430 GAUCHY - le 15/04/2010
Bonjour, Pourquoi avoir donné le nom de Roissy-Picardie pour cette ligne, Amiens n'est pas la Picardie à elle seule, pourquoi ne pas l'avoir baptisée tout simplement Roissy-Amiens, cela aurait été plus sérieux. Par ailleurs, pourquoi avoir créé la gare Haute Picardie si elle perd encore plus de voyageurs, cela, à terme, desservira encore moins bien le Saint-Quentinois? Construisez plutôt le 3eme aéroport, ce qui rendra Roissy et les aéroports mondiaux encore plus accessibles.

Réponse le  11/05/2010

L’une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s’appuyer sur le réseau ferré qui dessert la Picardie pour diffuser « l’effet grande vitesse » en valorisant les situations d’étoile ferroviaire d’Amiens et de Creil à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.






Ainsi, outre Creil et Amiens qui seront desservis par des TGV, le Compiégnois, le Noyonnais, le Chaunois, le Saint-Quentinois ou encore le Beauvaisis bénéficieront du projet grâce aux correspondances adaptées avec le réseau TER. Ces territoires (habitants, entreprises,…) profiteront d’un accès facilité au TGV, à Roissy et aux principales métropoles régionales avec des gains de temps à la clé et un voyage plus confortable par rapport à une correspondance à Paris. C'est la raison pour laquelle l'intitulé du projet "Roissy-Picardie" nous paraît bien restituer le sens du projet.






Sur la gare TGV Haute-Picardie



 


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais.





La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.





Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie.  Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.




Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°249 posée sur le site Internet de : PLUCHARD bernard-  02430 GAUCHY - le 18/04/2010
Et Saint-Quentin, nous allons être délaissés au profil d'Amiens. Avant les TGV nous avions les trains internationaux, maintenant nous n'avons plus rien. Si cela continue, nous n'aurons plus de trains du tout. Je signale qu'avant, nous avions le Paris Varsovie, Mr Sarkozy aurait pu y aller en train. Merci d'avance si vous me répondez.

Réponse le  03/06/2010

L'Aisne (et Saint-Quentin en particulier) est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil. 


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


Par ailleurs, les dessertes qui pourraient être mises en place avec Roissy-Picardie n'auront pas d'incidence sur la desserte entre Saint-Quentin-Compiègne, Creil et Paris. Pour la Région, autorité organisatrice des TER, l'adaptation et l'évolution que l'on peut imaginer consisteraient à renforcer les dessertes TER entre Saint Quentin, Compiègne et Creil afin de faciliter et d'améliorer les correspondances en gare de Creil avec les TER Creil-Roissy.

Question n°258 posée par Carte T de : HAMELIN JACQUES-  80132 YONVAL - le 12/05/2010
Oui pour le TGV à Amiens mais sera t-il possible une liaison à Abbeville?

Réponse le  01/06/2010

L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré picard existant pour diffuser l'effet grande vitesse, concrètement en valorisant la situation des étoiles ferroviaires (Amiens, Creil), à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.


Le prolongement éventuel de TGV au-delà d'Amiens vers Abbeville et Boulogne est techniquement conditionné à l'électrification du tronçon Amiens - Rang du Fliers (1ère gare de la ligne, située dans la Région Nord-Pas-de-Calais).  Des études préliminaires de cette électrification ont été réalisées entre 2004 et 2006. La poursuite des études opérationnelles pourrait débuter en 2010 avec le démarrage des études d'avant projet. La réalisation de l'électrification de cet axe - dont le coût est estimé entre 180 et 200 ME - est envisageable dans un horizon d'une dizaine d'années, délai compatible avec celui du projet Roissy Picardie. Le prolongement de certaines missions au-delà d'Amiens sera décidé par l'entreprise ferroviaire, en fonction de la clientèle potentielle dont celle à caractère touristique, non négligeable sur ce secteur.

Question n°259 posée par Carte T de : BROUET JEAN-MICHEL-  02300 CHAUNY - le 12/05/2010
Je souhaite savoir si les TGV au départ d'Amiens s'arrêteront à la gare TGV Haute Picardie où ce ne sera pas du tout l'itinéraire de ces lignes?

Réponse le  20/05/2010

Le projet Roissy-Picardie consiste en la réalisation d'une ligne nouvelle de quelques kilomètres au nord de Roissy reliant la ligne classique Paris-Creil-Amiens à la ligne à grande vitesse d'interconnexion qui dessert la gare Aéroport Charles-de-Gaulle TGV.


Les trains à grande vitesse entre Amiens et les grandes métropoles régionales qui seraient mis en place emprunteraient donc la ligne classique Amiens-Creil-Paris, puis la ligne nouvelle pour se raccorder sur la LGV d'interconnexion au nord de Roissy. Ainsi, les trains n'emprunteraient pas la LGV nord et ne desserviraient donc pas la gare TGV Haute-Picardie.


Sur la gare TGV Haute-Picardie


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) : Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h / Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h


Sur l'accès aux services Roissy-Picardie depuis l'axe Creil-Chauny/Tergnier-Saint-Quentin


Les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV par des correspondances adaptés en gare de Creil.

Question n°261 posée par Carte T de : WAREST ALAIN-  02430 GAUCHY - le 12/05/2010
Est-ce-que le nord de l'Aisne ne sera pas oublié surtout St Quentin et Hirson?

Réponse le  03/06/2010

L'Aisne (et Saint-Quentin en particulier) est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil. 


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


Par ailleurs, les dessertes qui pourraient être mises en place avec Roissy-Picardie n'auront pas d'incidence sur la desserte entre Saint-Quentin-Compiègne, Creil et Paris. Pour la Région, autorité organisatrice des TER, l'adaptation et l'évolution que l'on peut imaginer consisteraient à renforcer les dessertes TER entre Saint Quentin, Compiègne et Creil afin de faciliter et d'améliorer les correspondances en gare de Creil avec les TER Creil-Roissy.

Question n°271 posée sur le site Internet de : ENGELHARD Jean-Michel-  60000 BEAUVAIS - le 12/05/2010
Bonjour, J'ai bien reçu la brochure que vous avez édité concernant le projet. Naturellement, on ne peut être qu'en accord avec un tel projet. Malheureusement, à la lecture de la plaquette, on découvre un projet non pas Picardie - Roissy mais quasi-exclusivement Amiens - Roissy. Habitant Beauvais, ville on ne peut plus mal desservie (1h10 en moyenne pour Paris alors qu'il ne faut que 45 mn depuis Clermont pour une distance identique), j'ai eu la stupéfaction de constater que vous n'envisagez qu'une augmentation de la fréquence des trains Amiens - Creil, mais rien concernant Beauvais - Creil. Envisagez vous une Picardie à deux vitesses à l'avenir ? Grand utilisateur du train, je ne peux émettre qu'un regret concernant les dates choisies pour le débat public (un mardi pour Beauvais) qui interdisent aux personnes qui, comme moi, travaillent en déplacement de participer à ce débat essentiel pour conserver une vitalité à notre région. Cordialement.

Réponse le  03/06/2010

Réponse RFF:


L’une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s’appuyer sur le réseau ferré qui dessert la Picardie pour diffuser « l’effet grande vitesse » en valorisant les situations d’étoile ferroviaire d’Amiens et de Creil à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.






Ainsi, outre Creil et Amiens qui seront desservis par des TGV, le Beauvaisis mais également le Compiégnois, le Saint-Quentinois bénéficieront du projet grâce aux correspondances adaptées avec le réseau TER. Ces territoires (habitants, entreprises,…) profiteront d’un accès facilité au TGV, à Roissy et aux principales métropoles régionales avec des gains de temps à la clé et un voyage plus confortable par rapport à une correspondance à Paris. C'est la raison pour laquelle l'intitulé du projet "Roissy-Picardie" nous paraît bien restituer le sens du projet.



Par exemple, pour un voyage Beauvais-Lyon, le temps de trajet serait de 3h10 avec le projet et la correspondance par Creil, contre 4h actuellement avec le passage par Paris.








En parallèle, les correspondances à Creil seront facilitées grâce au projet de modernisation de la ligne Beauvais-Creil. Avec un investissement de 63 M€, la modernisation de la ligne Creil-Beauvais est le projet le plus important du CPER 2007- 2013 (Contrat de projets Etat-Région) en Picardie. Il s'agit, grâce à des travaux sur la signalisation et au doublement de la voie sur certaines portions, de proposer jusqu'à 20 allers-retours par jour contre 14 actuellement et d'assurer ainsi de bonnes correspondances à Creil à l'horizon 2014.





Réponse CPDP:


Enfin, la commission a bien compris votre regret concernant les dates des réunions : il est malheureusement impossible d'organiser les réunions en fin de semaine, parce qu'elles font appel à un assez grand nombre de personnes (personnels de la commision, du maître d'ouvrage, des prestataires). D'autre part il n'est pas sur qu'une partie du public ne prefère pas insérer les réunions dans son activité de semaine.

Question n°273 posée sur le site Internet de : DELAMARRE Erick-  60460 PRÉCY SUR OISE - le 13/05/2010
Impact sur les liaisons TER (Paris-Creil) : la réponse à la question 49 tend à démontrer que l'impact sur les liaisons vers Paris n'est pas pleinement pris en compte.
Prévoir une 4e voie entre Orry et Chantilly va dans le bon sens. Mais ne pas poursuivre cette extension entre Chantilly et Creil va bien entrainer une dégradation de la qualité de service. Chantilly sera relié à Orry par 4 voies et à Creil par 2 voies. La gare va se transformer en entonnoir, car elle n'est pas un noeud ferroviaire comme Creil.
Pourquoi ne pas intégrer comme une certitude le passage à 3 voire 4 voies, entre Chantilly et Creil, au lieu d'indiquer que "ce n'est pas exclus".
Que faut-il faire pour projet de liaison Picardie-Roissy ne se transforme pas en galère pour les ouvriers et employés qui vont continuer à aller travailler à Paris et pas à Roissy ? (rappelons que plusieurs milliers de creillois se rendent chaque jour à Paris...).
Question : qu'est-ce qui empêche de prendre en compte cette extension impérative, dont la nécessité est apparue il y a des années, dans le périmètre du projet ?

Réponse le  15/06/2010

L’intérêt d’un système à 4 voies entre Orry et Chantilly (inclus) réside dans la possibilité offerte aux trains directs de dépasser les trains avec arrêts sur cette section (en l’occurrence, Chantilly et Orry). Ce sont les arrêts des trains qui consomment de la capacité. Entre Chantilly et Creil, les trains ont des sillons relativement homogènes (sans arrêt) et les deux voies permettent aisément d’écouler le trafic prévu à l’horizon du projet. A titre de comparaison, la section Pierrefitte- Saint-Denis (93) permet avec deux voies d’écouler l’ensemble du trafic Paris / nord-Europe (TGV Paris-Lille, Eurostar, Thalys…) cumulé avec celui de l’axe Creil-Paris (TER, Corail).


L’élargissement éventuel entre Chantilly et Creil ne peut être présenté comme une certitude car les fondements de son utilité, en l’occurrence un fort accroissement du trafic rendant les deux voies insuffisantes, ne sont pas considérés à ce jour comme un évènement certain.

Question n°276 posée sur le site Internet de : STURMA Maxime-  60100 CREIL - le 14/05/2010
La ligne Picardie ne risque-t-elle pas de faire de l'ombre à la gare TGV Haute-Picardie? Ce projet ne condamne-t-il pas à l'abandon cette gare?

Réponse le  20/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°281 posée par Carte T de : DELACROIX JEAN-MARIE-  02100 SAINT-QUENTIN - le 18/05/2010
La gare TGV Haute Picardie a l'avantage de desservir toute la Picardie comme l'ont voulu les aménageurs du territoire. Au moment où les picards attendent de cette gare une augmentation du nombre de destinations directes (ex: Strasbourg, Nancy, Bordeaux...) le projet ne va t-il pas favoriser une nouvelle concurrence amiénoise au seul profit de la capitale picarde?

Réponse le  03/06/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais.


Toutefois, contrairement à ce qui est indiqué dans la question, sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards limite son rayonnement régional. Seuls 23% des Picards qui prennent le TGV utilisent la gare TGV Haute-Picardie (55 % des habitants de la Somme, 17 % de ceux de l'Aisne et 8% de ceux de l'Oise).


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°284 posée par Carte T de : BOBICHON JEAN-PIERRE-  80800 CAYEUX EN SANTERRE - le 18/05/2010
Quid de la gare de Haute Picardie qui à mon sens n'est pas suffisamment utilisée?
Quid des liaisons transversales qui ne sont pas très rentabilisées et qui sont par manque de fréquences, des moyens de transports ne répondant pas aux réels besoin de la population?

Réponse le  03/06/2010

Sur la gare TGV Haute-Picardie


La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais.


Toutefois, sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards limite son rayonnement régional. Seuls 23% des Picards qui prennent le TGV utilisent la gare TGV Haute-Picardie (55 % des habitants de la Somme, 17 % de ceux de l'Aisne et 8% de ceux de l'Oise).


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 


Sur les liaisons transversales


La question doit porter sur la ligne Amiens-Laon. Celle-ci fait l'objet d'une modernisation importante. Les travaux sur la signalisation entrepris dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2000-2006 ont permis fin 2007 à la Région Picardie d'augmenter l’offre de 25 % (soit cinq trains supplémentaires par jour). Entre 2002 et 2008, la fréquentation de la ligne a crû de 45%, preuve que les améliorations apportées à l'infrastructure et au service répondent au besoin de plus en plus de personnes.



Les efforts entrepris par l'Etat, RFF et la Région se poursuivent sur le contrat de projets 2007-2013 avec la modernisation des installations offertes aux clients de l’axe Amiens Laon. Le budget de l'opération (sur le périmètre RFF) est de 29,5 M€. Les travaux débuteront en 2010 et permettront de rendre les gares accessibles aux personnes à mobilité réduite et amélioreront dans le même temps le confort de l’ensemble des usagers.


Question n°294 posée par Carte T de : BARRAS-MALLET SABINE-  80470 SAINT SAUVEUR - le 18/05/2010
Afin que l'usager travailleur ou voyageur puisse bénéficier de ce grand nouveau mode de transport moderne, il est nécessaire de connaitre si le TGV s'arrêtera à Longueau, seule gare à même d'accueillir dans des conditions convenables les usagers et de procéder à la modernisation intérieure de la gare, notamment des escaliers adaptés à la véhiculation des bagages.

Réponse le  16/06/2010

Il n'est pas prévu à ce stade d'arrêt à Longueau mais une telle hypothèse n'est pas à exclure, si le transporteur le décide.

Question n°297 posée par Carte T de : MADEJ LUC-  60400 CRISOLLES - le 19/05/2010
Ce projet ne va t-il pas avoir pour conséquences la baisse du nombre de train en gare TGV de Haute Picardie et par conséquence une forme d'obligation à prendre le TGV à CDG?

Réponse le  19/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie.  Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°300 posée par Carte T de : PONCHON SERGE-  02100 SAINT-QUENTIN - le 19/05/2010
Habitant St Quentin, nous gagnons Roissy aéroport par la gare de TGV Picardie (gare des Betteraves!!!) Qu'avons à y gagner? Est ce que cette gare existera toujours?
L'option nord me semble la meilleure quoique plus chère.

Réponse le  19/05/2010

L'Aisne est directement concernée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER et les services TGV.


Pour Saint-Quentin en particulier, Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes.


Roissy-Picardie constituera également une offre complémentaire aux TGV qui desservent la gare TGV Haute-Picardie. Les services de TER ou Corail Intercités en gare de Saint-Quentin + TGV en correspondance à Creil pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires...) des services de TGV en gare TGV Haute-Picardie.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie.  Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


 Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°303 posée par Carte T de : BACROT CARLOS-  80200 PERONNE - le 20/05/2010
Que deviendra la gare de Haute Picardie?

Réponse le  20/05/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h

Question n°304 posée par Carte T de : DASSONVILLE Nicole-  02700 FRIÈRES FAILLOUËL - le 20/05/2010
Y-aura-t-il quelque chose à Saint Quentin?

Réponse le  04/06/2010

L'Aisne (et Saint-Quentin en particulier) est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil. 


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


Par ailleurs, les dessertes qui pourraient être mises en place avec Roissy-Picardie n'auront pas d'incidence sur la desserte entre Saint-Quentin-Compiègne, Creil et Paris. Pour la Région, autorité organisatrice des TER, l'adaptation et l'évolution que l'on peut imaginer consisteraient à renforcer les dessertes TER entre Saint Quentin, Compiègne et Creil afin de faciliter et d'améliorer les correspondances en gare de Creil avec les TER Creil-Roissy.

Question n°306 posée par Courrier de : HARLEAUX Jacques-  80000 AMIENS - le 21/05/2010
Juste un petit courrier pour vous dire qu'à priori, réaliser la liaison ferroviaire Picardie Roissy, est une bonne idée.

Mais voilà on nous parle d'un temps de trajet de 55 minutes et on ne sait pas s'il s'agit du temps pour faire Amiens-Creil, ou Amiens-Creil Roissy.

Dans les deux cas on a du mal à y croire car il faut tenir compte des trains qui circulent déjà en nombre sur cette ligne, et sont souvent au dessus du temps indiquer dans les horaires SNCF, pour cause de panne machine, panne d'aiguillage, feuilles sur la voie... et autres excuses du même genre. J'habite Amiens, et j'ai travaillé sur Paris, je connais la réalité de cette ligne au quotidien.

De plus, en gare de Creil tous les trains passent entre les quais, et ralentissent fortement à cet endroit.

Donc pour que l'on puisse croire à ce projet il faudrait qualifier tout le trajet Amiens Roissy à 160 km/H, effectivement réalisable au quotidien, et faire passer les TGV sur des voies en dehors des quais dans la gare de Creil; ce qui est tout à fait possible vue la grande surface de l'emprise SNCF à cette endroit; encore faut il le vouloir, et le réaliser.

Pour le moment ce projet est donc purement théorique, si on tient compte de l'état de la ligne, et du trafic à ce jour.

Je vous remercie de me lire et vous présente, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.

Réponse le  21/05/2010

Les temps de trajets envisagés dans le cadre du projet Roissy-Picardie pour les services de trains à grande vitesse se dirigeant vers les grandes métropoles régionales sont les précisément les suivants :


- Amiens-Creil : 38 min, sans arrêt à Longueau, ce qui correspond au temps de trajet actuellement possible d'un train entre ces deux gare.


- arrêt à Creil : 2 min.



Les TGV origine Amiens ont pour vocation de s’arrêter à Creil pour deux raisons :


-         desserte du bassin local ;


-         correspondance des TER en provenance de Beauvais, Saint-Quentin ou Compiègne notamment.


C’est ainsi une part importante de la clientèle picarde qui pourra bénéficier de l’arrêt des TGV à Creil.



- Creil-Aéroport CDG TGV : 15 min.


Soit un trajet Amiens - CDG TGV en 55 minutes.



Ces temps de trajet ainsi que la fréquence des nouveaux services envisagés ont pris en compte les autres circulations sur l'axe à l'horizon de mise en service du projet (2020). Ils ont mis en évidence d'une part la réserve importante de capacité entre Amiens et Creil et d'autre part, l'intérêt de prévoir des aménagements de capacité entre Creil et Paris et un réaménagement du plan de voies de la gare de Creil pour améliorer les conditions d'exploitation de la ligne dans cette perspective de développement du trafic. 

Question n°317 posée sur le site Internet de : CARDON Olivier-  02100 SAINT QUENTIN - le 31/05/2010
Est-il prévu que le TGV arrive en gare de Saint-Quentin ?

Réponse le  04/06/2010

Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios présentés au débat public, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


L'Aisne (et Saint-Quentin en particulier) est toutefois directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil. 


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.

Question n°322 posée sur le site Internet de : MEYSTRE helena-  02270 COUVRON - le 03/06/2010
Pourquoi Laon qui est quand même la préfecture de l'Aisne est-il oublié sur le tracé Picardie? Quel dommage merci

Réponse le  04/06/2010

Le contrat de projets Etat-Région (nouvelle appellation des contrats de plan) 2007-2013 de Picardie prévoit la réalisation d'études relatives à l'amélioration de l'accès ferroviaire de l'Aisne (axe Paris-Soissons-Laon en particulier) à Roissy et de manière générale à la grande vitesse.


Plus largement et au-delà de l'Aisne, cette étude pourrait prendre en compte l'accès à Roissy depuis les différents territoires desservis par la ligne Paris-Laon, y compris dans l'Oise voire dans la Seine-et-Marne. L'idée d'un raccordement entre la ligne Paris-Soissons-Laon et la LGV d'interconnexion au sud de l'aéroport pourra faire partie des scénarios dont la faisabilité sera étudiée.

Question n°324 posée sur le site Internet de : MAMBOU gustave-  80090 AMIENS - le 04/06/2010
Oui, pourquoi pas. Mais, il ne serait pas plus intéressant d'aménager le réseau existant en réaménageant bon nombre de gares et de lignes abandonnées? Gain : freinage de l'envahissement de l'automobile et des déplacements facilités dans la région. Exemple : Amiens/Doullens, pourquoi ne pas remettre cette ligne en fonction et recréer la gare qui a été fermée selon je ne sais quelle logique territoriale? Entre Creil et Amiens, un certain nombre de gares ont été fermées, les ouvrir... Le TGV seul sans ce que je viens de vous signaler, est sans intérêt. Combien de nos frères et soeurs Picards prennent l'avion? Combien sont-ils à aller passer les vacances au soleil (dans le sud)? Il y a quelques années la chambre de commerce d'Amiens avait mis en place un service de bus jaune sur la ligne Amiens/Roissy. Ligne fermée par manque de rentabilité. Réfléchissez Mesdames et Messieurs les décideurs.

Réponse le  08/06/2010


L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré qui dessert la Picardie pour diffuser « l'effet grande vitesse » en valorisant les situations d'étoile ferroviaire d'Amiens et de Creil à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.


Ainsi, outre Creil et Amiens qui seront desservis par des TGV, les villes grandes, moyennes ou petite s faisant partie du réseau TER (dense en Picardie) bénéficieront du projet grâce aux correspondances adaptées qui pourront être mises en place.


Pour reprendre l'exemple de la question, ce sera le cas des treize gares comprises entre Creil et Amiens. De plus, cette diffusion de l'effet grande vitesse peut s'appuyer sur un service TER de plus en plus attractif. Entre 2002 et 2008, l'offre TER mise en place par la Région Picardie s'est accrue de 20% et la fréquentation des TER a augmenté de 38%.


Dès la fin des années 1990, la Région a consenti des efforts considérables pour moderniser son réseau ferroviaire et le rendre accessible au plus grand nombre. Cela s'est traduit, en premier lieu par la modernisation successive de l'infrastructure sur 4 axes depuis 1994 sur 410 km, au terme des deux précédents contrats de plan auquel vont s'ajouter 77 km des axes « Abbeville - Rang » et « Creil - Beauvais » d'ici 2014. C'est au total 1/3 du réseau régional qui aura été modernisé pour une participation régionale de plus de 150 M€ en 20 ans.


Ces territoires (habitants, entreprises,...) profiteront d'un accès facilité au TGV, à Roissy et aux principales métropoles régionales avec des gains de temps à la clé et un voyage plus confortable par rapport à une correspondance à Paris.


Les modernisations d'axes réalisées durant les 10 dernières années ou en cours et les renforcements d'offre qui ont suivis, contribuent directement à ce projet en favorisant et en facilitant l'accès aux gares d'Amiens et de Creil (Amiens-Compiègne, Amiens-Abbeville, Amiens-Laon/Saint Quentin et Creil-Beauvais).


La Région est également intervenue lourdement sur les autres composantes du transport ferroviaire régional :


- la modernisation du matériel roulant pour plus 600 M€ depuis 2000 pour arriver à un taux de plus de 60% de matériel neuf,


- le financement de l'exploitation du service ferroviaire régional à hauteur de 140 M€  en 2009 et des renforcements d'offre de plus de 20% entre 2004 et 2008,


- la modernisation de 35 gares sur les 176 du réseau régional,


- des tarifications attractives dont bénéficient 25 000 étudiants, actifs et demandeurs d'emploi  à hauteur de 15 M€ par an.


Le réseau régional est donc totalement prêt pour assurer une diffusion optimale des retombées du TGV sur l'ensemble de la Picardie.


Ainsi, les études de marché ont montré qu'une offre ferroviaire directe entre la Picardie, Roissy et les grandes métropoles régionales répondrait à un véritable besoin de déplacements dans une région où les habitants utilisent aujourd'hui 20% de moins le train que la moyenne des Français pour leurs déplacements longue distance du fait d'une desserte actuelle limitée. Les prévisions de trafics sont significatives et font état de 1,6 millions de déplacements en 2020 dans le scénario "TGV" et de 2,8 millions de déplacements dans le "TGV+TER".  


Sur la relation Amiens-Doullens


Dans le cadre d'une étude relative à l'étoile ferroviaire d 'Amiens, realisée en 2007-2008, la faisabilité technique et économique de l'éventuelle réouverture de la ligne Amiens Doullens a fait l'objet d'une attention particulière. Les résultats de cette étude ont mis en évidence un montant d'investissement (71 à 94 M€) pour une offre possible maximale de 2 trains par heure et par sens en pointe, hors de proportion avec la clientèle potentielle évaluée à 800 voyageurs par jour.


Le Conseil régional a, par conséquent, décidé de ne pas donner de suite concrète, dans l'immédiat, à ce projet. Le Département de la Somme propose des services routiers adaptés entre Amiens et Doullens dans le cadre de l'exploitation des lignes inter urbaines relevant de sa compétence.



 



 

Question n°327 posée sur le site Internet de : DAMBRON jeanne-  02100 SAINT QUENTIN - le 08/06/2010
Que deviendra-t-il de Saint-Quentin dans votre projet, on n'en entend pas parler, je crois, que comme souvent, AMIENS a la priorité, pourtant le saint-quentinois existe lui aussi...............

Réponse le  08/06/2010

L'Aisne et Saint-Quentin en particulier est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil. 


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


Par ailleurs, les dessertes qui pourraient être mises en place avec Roissy-Picardie n'auront pas d'incidence sur la desserte entre Saint-Quentin-Compiègne, Creil et Paris. Pour la Région, autorité organisatrice des TER, l'adaptation et l'évolution que l'on peut imaginer consisteraient à renforcer les dessertes TER entre Saint Quentin, Compiègne et Creil afin de faciliter et d'améliorer les correspondances en gare de Creil avec les TER Creil-Roissy.

Question n°328 posée sur le site Internet de : DEPARNAY christian-  02000 LAON - le 08/06/2010
Dans l'Aisne comme d'habitude est citée la ville de St Quentin - qu'en est-il pour la ville de Laon - ville préfecture (encore aujourd'hui !!).

Réponse le  08/06/2010

Le contrat de projets Etat-Région (nouvelle appellation des contrats de plan) 2007-2013 de Picardie prévoit la réalisation d'études relatives à l'amélioration de l'accès ferroviaire de l'Aisne (axe Paris-Soissons-Laon en particulier) à Roissy et de manière générale à la grande vitesse.


Plus largement et au-delà de l'Aisne, cette étude pourrait prendre en compte l'accès à Roissy depuis les différents territoires desservis par la ligne Paris-Laon, y compris dans l'Oise voire dans la Seine-et-Marne. L'idée d'un raccordement entre la ligne Paris-Soissons-Laon et la LGV d'interconnexion au sud de l'aéroport pourra faire partie des scénarios dont la faisabilité sera étudiée.

Question n°331 posée sur le site Internet de : RINGEVAL Daniel-  02110 MONTBREHAIN - le 09/06/2010
Quoi de nouveau pour St Quentin ?
Prendre le TGV à Hte Picardie ou à Creil, pas de gain de temps.

Réponse le  10/06/2010

L'Aisne et Saint-Quentin en particulier est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil.


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, la gare TGV Haute-Picardie continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, c'est la complémentarité des trois gares TGV de Picardie qui est envisagée (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) afin d'offrir globalement une offre TGV plus importante.

Question n°351 posée sur le site Internet de : READY audrey-  60000 BEauvais - le 25/06/2010
Le projet prévoit-il un arrêt dans la gare de Beauvais?

Réponse le  28/06/2010

L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré qui dessert la Picardie pour diffuser « l'effet grande vitesse » en valorisant les situations d'étoile ferroviaire d'Amiens et de Creil à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.


A ce stade, les deux scénarios de services envisagés prévoient :


- pour le scénario "TGV" : des liaisons entre Amiens-Creil-Aéroport CDG TGV, se poursuivant vers les grandes métropoles régionales


- pour le scénario "TGV + TER" : en complément des TGV, la circulation de TER entre Creil et la gare Aéroport CDG TGV avec des arrêts intermédiaires


Creil sera donc la gare d'accès au TGV et au TER vers Roissy pour de nombreux voyageurs et notamment ceux venant ou se rendant dans le Beauvaisis et au-delà vers le Tréport.


Or, les liaisons entre Beauvais et Roissy vont être améliorées dans le cadre de l'opération de modernisation de cet axe d'ores et déjà bien engagée dans le cadre du CPER 2007- 2013 (investissement de 63 M€), qui permettra d'accroître l'offre (jusqu'à une vingtaine d'aller-retour par jour contre 14 actuellement) entre Creil et Beauvais et d'assurer ainsi de bonnes correspondances à Creil à l'horizon 2014.

Question n°359 posée sur le site Internet de : LAJEUNESSE remi-  02100 SAINT QUENTIN - le 01/07/2010
Je ne vois pas l'intérêt de ce projet pour Saint-Quentin! S'il existe, quel est-il?

Réponse le  02/07/2010

L'Aisne et Saint-Quentin en particulier est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil.


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


Une précision : les services de TGV qui seraient mis en oeuvre avec la réalisation de Roissy-Picardie ne passeront pas par la gare TGV Haute-Picardie située sur la LGV Nord. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, cette gare continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, c'est la complémentarité des trois gares TGV de Picardie qui est envisagée (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) afin d'offrir globalement une offre TGV plus importante.

Question n°382 posée par Courrier de : MAIRE DE SAINT SULPICE -  60430 SAINT SULPICE - le 22/07/2010
Vous m'avez adressé le cahier d'acteur concernant le débat public Roissy-Picardie.

Notre village est desservi par la ligne Paris - Beauvais - Le Tréport et mon inquiétude se porte sur le devenir de cette gare.

Elle est fréquentée et notamment par les habitants de Beauvais et des villages alentours qui profitent de deux parkings et de tarifs intéressants.

J'espère une réponse qui tranquillisera mes concitoyens qui empruntent cette ligne tous les jours.

Réponse le  28/07/2010

Réponse du Conseil régional de Picardie


 


La nouvelle desserte Roissy-Picardie ne se fera pas aux dépends de la desserte existante sur les autres axes. L'offre ferroviaire sur l'axe « Paris Beauvais Le Tréport » restera donc identique en volume à celle actuelle. La politique tarifaire restera, elle-aussi, inchangée.


 


Une réorganisation de ces dessertes interviendra en décembre 2011, avec la mise en place d'une offre cadencée généralisée sur l'ensemble du réseau régional. Cette offre cadencée, basée à la fois sur la systématisation des missions, la répétitivité de celles-ci sur l'ensemble de la journée et la symétrie horaire améliorant les correspondances, va induire des modifications horaires à cette même date, sans réduction du volume global de trains par jour. Ces modifications seront présentées aux usagers à l'occasion des comités d'étoile ferroviaire en novembre prochain. Ces changements, n'ont pas de lien avec la mise en œuvre de la liaison ferroviaire Roissy-Picardie.

Question n°391 posée par Carte T de : DIEPOLD FRANCIS-  60400 SEMPIGNY - le 06/08/2010
Habitant près de Noyon, nous empruntons régulièrement le TGV au départ de la gare Haute-Picardie. Est-ce que la nouvelle liaison Roissy-Picardie ne va pas entraîner des suppressions de trains au départ de  TGV HP déjà peu nombreux. De plus, les gens d'Amiens ou de St Quentin ont un service de car assurant la liaison.

Réponse le  31/08/2010

La gare TGV Haute-Picardie, mise en service en 1994, a constitué la solution retenue pour desservir la Picardie dès lors que le choix avait été fait d'un tracé direct entre Paris et Lille pour la LGV Nord.


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


La mise en service de la liaison Roissy-Picardie qui s'accompagnera de la desserte directe de la gare d'Amiens aura un effet sur le positionnement de la gare TGV Haute-Picardie. L'effet report vers le nouveau service est évalué à environ 30% de la fréquentation de la gare.


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, la SNCF envisage la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Exemple de complémentarité (purement indicatif) :


- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h


- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h