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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Thème séléctionné : LGV Paris Amiens Londres
Question n°9 posée sur le site Internet de : LECOLIER Bertnard- 59360 LA GROISE - le 17/04/2010 Comment se projet s'articule t il avec le projet de ligne TGV Paris Londres par Amiens ? Ce projet avait été soumis à la CNDP mais depuis on n'en parle plus ? Est-il toujours d'actualité ? Si le projet a vocation a être intégré à la LGV Paris Londres par Amiens, cela n'a t il pas une influence sur le choix du tracé et ses caractéristiques ? |
Réponse le 26/04/2010
Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs propres qui répondent à des enjeux importants pour la Picardie :
- pour le projet Roissy-Picardie : l'accès à Roissy, des relations à grande vitesse directes avec les régions de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : l'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris, et un accès à Londres par grande vitesse depuis Amiens.
Il consiste à réaliser une nouvelle ligne à grande vitesse, longue d’un peu plus de 200 km, pour relier Paris à Calais en passant aux environs d’Amiens. Cette ligne permettrait de relier Paris à Londres en 2 heures contre 2h20 par la LGV Nord.
En février 2007, la Commission nationale du débat public a toutefois estimé qu'elle ne pouvait prendre position quant à l'organisation d'un débat public au regard de la maturité du projet. Depuis, la loi du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement cite Paris-Amiens-Calais parmi le programme de 2 500 km de lignes supplémentaires à étudier.
Compte tenu de son ambition et d’un coût probable élevé (3-4 Mds€), ce projet s’inscrit dans une échelle et dans une temporalité différente de celle du projet «Roissy-Picardie ». Il nécessite d’approfondir les réflexions notamment en matière de marché des déplacements et d’aménagement du territoire. La question de l’arrivée de cette gare en Ile-de-France reste également à explorer.
Le projet Roissy-Picardie n’est pas conçu comme la première phase du projet Paris-Amiens-Londres et la réflexion sur les options de passage de la ligne nouvelle Roissy-Picardie est indépendante du projet Paris-Amiens-Londres. |
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Question n°13 posée sur le site Internet de : HUILLIER arnaud- 80090 AMIENS - le 18/04/2010 A quand la liaison Paris-Boulogne ou Londres-Amiens-Roissy, pas très
intéressant pour allez travailler à Paris. |
Réponse le 26/04/2010
Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs propres qui répondent à des enjeux importants pour la Picardie :
- pour le projet Roissy-Picardie : l'accès à Roissy, le raccordement de la Picardie et de sa capitale régionale au réseau à grande vitesse permettant des liaisons rapides et directes avec les métropoles régionales de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : Il s’agit d’améliorer les liaisons et les temps de trajet entre Paris et Londres (2 h contre 2h20 par la LGV Nord), la desserte d’Amiens constituant une opportunité d'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris, et un accès à Londres par grande vitesse.
La loi du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement cite Paris-Amiens-Calais parmi le programme de 2 500 km de lignes supplémentaires à étudier. Compte tenu de son ambition et d’un coût probable élevé (3-4 Mds€), ce projet s’inscrit dans une échelle et dans une temporalité différente de celle du projet Roissy-Picardie qui est une solution opérationnelle à court terme pour raccorder la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et au pôle de Roissy.
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Question n°16 posée sur le site Internet de : GOURANTON Joseph- 80090 AMIENS - le 20/04/2010 Demande de tracés de lignes au delà d'AMIENS vers le littoral Picard, Calais et le Tunnel sous la Manche, raccordement du Havre.
Échéancier, Coûts de ces schémas et participation financière : (État, RFF, Europe) et date de mise en service.
Comparaison avec le plan financier du TGV Le Mans-Rennes. |
Réponse le 07/05/2010
Le projet auquel fait référence la question semble plutôt être le projet de LGV Paris-Amiens-Londres.
Inscrit dans la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement (programme de 2 500 km de LGV supplémentaires à étudier), le projet Paris-Amiens-Calais-Londres vise à renforcer les relations entre Paris et Londres, notamment en réduisant le temps de parcours entre les deux capitales, via une nouvelle ligne à grande vitesse passant à proximité d’Amiens.
Compte tenu de son ambition et d’un coût probable élevé (3 milliards d'euros au minimum), ce projet s’inscrit dans une échelle et dans une temporalité différente de celle du projet Roissy-Picardie. Il nécessite d’approfondir les réflexions notamment en matière de marché des déplacements et d’aménagement du territoire. La question de l’arrivée de cette ligne en Ile-de-France reste également à explorer. A ce stade, il apparaît largement prématuré de parler de tracés pour ce projet, ainsi que de plan de financement.
En ce qui concerne le financement de la LGV Bretagne-Pays de la Loire (LGV BPL), un protocole de financement a été signé 29 juillet 2009 entre l’Etat, les deux régions Bretagne et Pays de la Loire et Réseau ferré de France.
Ce protocole a conduit à lancer un appel d’offres pour l’établissement d’un contrat de partenariat public-privé. Le principe du contrat est de confier la conception, la réalisation ainsi que le portage d’une partie du financement à un partenaire privé. Ce dernier assurera également l’exploitation de l’infrastructure et sa maintenance, et percevra en échange des loyers fixes versés par RFF. RFF reste bénéficiaire des montants des péages acquittés par les entreprises ferroviaires qui utilisent l’infrastructure, mais il assume le risque lié à la fluctuation des trafics et donc des recettes.
Le coût de conception et de réalisation du projet s’il était réalisé en maîtrise d’ouvrage directe par RFF a été estimé à 3,4 milliards d’euros courants. Le protocole de financement fixe la répartition suivante entre les financeurs :
- financements publics à parité entre l'Etat (environ 1 milliard d’euros) et les collectivités locales (environ 1 milliard d’euros partagés entre les collectivités de Bretagne pour environ 0,9 milliard et celles des Pays de la Loire pour environ 0,1 milliard),
- la participation de RFF et de l'Union européenne couvrant le reste de l’investissement.
Le recours à un partenaire privé susceptible de réaliser la majeure partie du projet devrait conduire à en réduire le coût global ainsi que les délais. Le montant définitif de participation des co-financeurs à l’investissement pour la construction de la ligne nouvelle sera connu à l’issue de la négociation avec les candidats.
A titre d’illustration d’un projet réalisé en maîtrise d’ouvrage publique, c'est-à-dire directement et entièrement par RFF, on peut citer la deuxième phase de la LGV Est européenne. Pour ce projet estimé à 2010 M€ HT, le plan de financement signé le 1er septembre 2009 associe l’Etat (34%), 16 collectivités territoriales (34%), l’Union européenne (6%) et Réseau ferré de France (26%). Les premiers avis d’appel public à la concurrence pour les travaux ont été lancés par RFF dès le 2 septembre 09.
Le projet Roissy-Picardie, compte-tenu du niveau d’investissement nécessaire, sera probablement réalisé et financé dans un cadre entièrement public, en lien avec les Contrats de projets Etat-Région. Anciennement Contrat de plan État-Région, le Contrat de projets Etat-Région (CPER) est un document par lequel l'État et une région s'engagent sur la programmation et le financement pluriannuels (7 ans) de projets importants tels que la création d'infrastructures ou le soutien à des filières d'avenir. |
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Question n°52 posée sur le site Internet de : POURCHEZ Benjamin- 80800 GENTELLES - le 26/04/2010 2/ La conception de ce barreau est-elle compatible avec le projet de TGV Paris/Londres passant par Amiens?
3/ Ce projet de barreau ne risque-t-il de repousser encore davantage le projet de ligne TGV Paris/Londres par Amiens?
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Réponse le 26/04/2010
Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs propres qui répondent à des enjeux importants pour la Picardie :
- pour le projet Roissy-Picardie : l'accès à Roissy, le raccordement de la Picardie et de sa capitale régionale au réseau à grande vitesse permettant des liaisons rapides et directes avec les métropoles régionales de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : Il s’agit d’améliorer les liaisons et les temps de trajet entre Paris et Londres (2 h contre 2h20 par la LGV Nord), la desserte d’Amiens constituant une opportunité d'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris, et un accès à Londres par grande vitesse.
La loi du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement cite Paris-Amiens-Calais parmi le programme de 2 500 km de lignes supplémentaires à étudier. Compte tenu de son ambition et d’un coût probable élevé (3-4 Mds€), ce projet s’inscrit dans une échelle et dans une temporalité différente de celle du projet Roissy-Picardie qui est une solution opérationnelle à court terme pour raccorder la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et au pôle de Roissy.
En définitive, les deux projets ne sont pas en concurrence mais en complémentarités et n’ont pas de liens fonctionnels Ils proposeront, en effet, des dessertes indépendantes l’une de l’autre et répondent, ainsi chacun à des besoins différents. |
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Question n°69 posée sur le site Internet de : FEKKAR Claire- 80090 AMIENS - le 21/04/2010 Je suis heureuse que le TGV arrive à Amiens. Mais quand aura-t-on une vraie ligne TGV (vitesse TGV, Paris en direct) ? |
Réponse le 29/04/2010
Le projet de liaison Roissy-Picardie est une réponse aux besoins de relier Amiens et une large partie de la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse. En effet, cette liaison entre la ligne classique Paris-Creil-Amiens et la ligne à grande vitesse desservant Roissy permettrait de donner un accès direct des TGV à la capitale régionale et de la relier avec les autres grandes métropoles françaises, à l'horizon 2020.
Le projet de Ligne à Grande Vitesse Paris-Amiens-Londres s'envisage lui dans une temporalité différente. Il est inscrit dans la loi relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement, dans le programme complémentaire de 2 500 km de lignes nouvelles à lancer après 2020. La pertinence de ce projet est en effet d'avantage liée aux perspectives de saturation de la ligne à grande vitesse existante Paris - Lille, qui n'apparaitra qu'à très long terme.
Ainsi, les projets Roissy-Picardie et Paris-Amiens-Londres ont des objectifs distincts et s'inscrivent dans des échelles de temps et de coûts différents. |
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Question n°125 posée par Carte T de : MACHUELLE Jean-Raymond- 80700 RETHONVILLERS - le 29/04/2010 Ce projet condamne t-il celui d'une future ligne TGV qui desservirait Amiens directement (gare TGV à Amiens)? |
Réponse le 07/05/2010
Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs distincts.
- pour le projet Roissy-Picardie : l'accès à Roissy, des relations à grande vitesse directes avec les régions de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : l'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris, et un accès à Londres par grande vitesse depuis Amiens. Ce projet s'inscrit dans une échelle de coût et dans une temporalité différente de celle du projet «Roissy-Picardie ». La pertinence du projet est en effet étroitement liée aux perspectives de saturation de la ligne à grande vitesse Nord, qui n'apparaîtra qu'à très long terme en retenant des hypothèses ambitieuses d'évolution des trafics.
La réalisation de la liaison Roissy-Picardie est donc compatible avec la poursuite des réflexions sur une liaison entre Paris et Londres par Amiens. |
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Question n°181 posée par Carte T de : KOWALCZYK Gérard- 60600 FITZ JAMES - le 03/05/2010 Amiens, capitale régionale doit se voir doter d'une liaison TGV nationale. Il y a bien longtemps que cela aurait du être réalisé. Après la réalisation de ce petit tronçon, qui va désenclaver l'Oise sud et centre ainsi que la Somme, pour Amiens, à quand la liaison directe avec le tunnel sous la Manche? |
Réponse le 12/05/2010
Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs distincts.
- pour le projet Roissy-Picardie : l'accès à Roissy, des relations à grande vitesse directes avec les régions de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : l'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris, et un accès à Londres par grande vitesse depuis Amiens. Ce projet s'inscrit dans une échelle de coût et dans une temporalité différentes de celle du projet «Roissy-Picardie ». La pertinence du projet est en effet étroitement liée aux perspectives de saturation de la ligne à grande vitesse Nord, qui n'apparaîtra qu'à très long terme en retenant des hypothèses ambitieuses d'évolution des trafics.
La réalisation de la liaison Roissy-Picardie est donc compatible avec la poursuite des réflexions sur une liaison entre Paris et Londres par Amiens. |
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Question n°188 posée par Carte T de : Wallet Bernard- 80100 Abbeville - le 03/05/2010 Ce projet aurait-il pour conséquence de ralentir, voire abandonner l'étude du dédoublement de la LGV existante Paris-Calais via Lille, par un nouveau tracé LGV Paris-Calais par Amiens? |
Réponse le 12/05/2010
Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs distincts.
- pour le projet Roissy-Picardie : l'accès à Roissy, des relations à grande vitesse directes avec les régions de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : l'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris, et un accès à Londres par grande vitesse depuis Amiens. Ce projet s'inscrit dans une échelle de coût et dans une temporalité différente de celle du projet «Roissy-Picardie ». La pertinence du projet est en effet étroitement liée aux perspectives de saturation de la ligne à grande vitesse Nord, qui n'apparaîtra qu'à très long terme en retenant des hypothèses ambitieuses d'évolution des trafics.
La réalisation de la liaison Roissy-Picardie est donc compatible avec la poursuite des réflexions sur une liaison entre Paris et Londres par Amiens. |
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Question n°201 posée sur le site Internet de : SLIMANE Mohammed- 80000 AMIENS - le 06/05/2010 Comment expliquez vous que depuis la première saisine de la CNDP en 2007 (trois ans !), le dossier de la LGV Paris Londres par Amiens n'ait pas fait de progrès significatif, lui permettant d'être soumis avec succès à la CNDP à la seconde tentative. Le résultat est que le dossier Roissy Picardie est soumis sans cohérence avec la future LGV, alors que le fuseau pourrait être partagé dans la partie sud. |
Réponse le 02/06/2010
La loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement prévoit la poursuite du développement du réseau de lignes ferrées à grande vitesse, avec notamment pour objectifs l'amélioration des liaisons entre les capitales régionales et la région parisienne, et l'intégration de la France à l'espace ferroviaire européen. C'est dans cette optique que la mise à l'étude du projet de ligne nouvelle Paris-Amiens-Calais a été inscrite à l'article 12 de la loi, dans le programme supplémentaire de 2 500 km de lignes à lancer après 2020.
La pertinence du projet Paris-Amiens-Calais - qui implique un investissement de plusieurs milliards d'euros - est étroitement liée aux perspectives de saturation de la ligne à grande vitesse Nord, qui n'apparaîtra qu'à long terme compte tenu des mesures possibles : mise en place du cadencement, modernisation de la signalisation, utilisation plus fréquente de rames à deux niveaux.
Dans ces conditions, la nécessité de tenir un débat public sera déterminée en cohérence avec l'horizon prévisionnel de mise en service de la ligne, dans le respect des engagements figurant dans la loi de programmation.
D'autre part, la tenue du débat public sur Roissy-Picardie est tout à fait cohérent et compatible avec la poursuite des réflexions sur le développement du réseau à grande vitesse et notamment le projet Paris-Amiens-Calais (Londres).
En effet, Roissy-Picardie et la LGV Paris-Amiens-Londres ont des objectifs distincts :
- pour le projet Roissy-Picardie : une solution opérationnelle à court terme au besoin de raccordement au réseau à grande vitesse pour permettre des relations directes avec les régions de l'est, de l'ouest et du sud de la France et une diffusion des bénéfices de la grande vitesse sur une large partie du territoire régional par l'utilisation du réseau ferroviaire picard ;
- pour le projet Paris-Amiens-Londres : en premier lieu, une liaison plus directe entre Paris et Londres et d'autre part l'amélioration des relations ferroviaires entre la capitale picarde et Paris associé à un accès à Londres.
Les deux projets s'inscrivent, en outre, dans des échéances de réalisation et des échelles de coûts très différentes. |
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Question n°236 posée par Carte T de : Gratas Gilles- 80640 Hornoy le Bourg - le 07/05/2010 Ouverture (1er temps) vers le sud (ouest- sud/ouest), mais à quand vers le nord, direct Londres, Bruxelles? |
Réponse le 02/06/2010
Inscrit dans la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement (programme de 2 500 km de LGV supplémentaires à étudier), le projet Paris-Amiens-Calais-Londres vise à renforcer les relations entre Paris et Londres, notamment en réduisant le temps de parcours entre les deux capitales, via une nouvelle ligne à grande vitesse passant à proximité d'Amiens.
Compte tenu de son ambition et d'un coût probable élevé (3 milliards d'euros au minimum), ce projet s'inscrit dans une échelle et dans une temporalité différente de celle du projet Roissy-Picardie. Il nécessite d'approfondir les réflexions notamment en matière de marché des déplacements et d'aménagement du territoire. La question de l'arrivée de cette ligne en Ile-de-France reste également à explorer.
Il existe par ailleurs un projet de liaison Amiens-Arras-Lille en environ 1 heure, utilisant en partie le réseau classique et en partie la LGV Nord, nécessitant d’améliorer les raccordements avec la LGV au niveau d’Arras. L’amélioration des liaisons entre Amiens et Lille va dans le sens d’une amélioration des liaisons entre Amiens et Bruxelles. La réflexion menée par RFF et la Région Picardie sur ce projet est pour l’instant à un stade très préliminaire.
De manière générale, il convient de noter que l’organisation éventuelle de services directs entre la Picardie et l’Europe du Nord-Ouest reste conditionnée à la décision des transporteurs ferroviaires.
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Question n°299 posée par Carte T de : BRIGAND MICHEL- 60300 SENLIS - le 19/05/2010 Le scénario TGV+TER avec option de passage centrale me semble aller de soi. Néanmoins pourquoi retenir Amiens comme terminus et ne pas envisager d'ores et déjà la liaison vers Calais et la Grande Bretagne via Abbeville? Ceci permettrait le développement de cette région. |
Réponse le 07/06/2010
Le prolongement éventuel de TGV au-delà d'Amiens vers Abbeville et Boulogne est techniquement conditionné à l'électrification du tronçon Amiens - Rang du Fliers (1ère gare de la ligne, située dans la Région Nord-Pas-de-Calais). Des études préliminaires de cette électrification ont été réalisées entre 2004 et 2006. La poursuite des études opérationnelles pourrait débuter en 2010 avec le démarrage des études d'avant projet. La réalisation de l'électrification de cet axe - dont le coût est estimé entre 180 et 200 ME - est envisageable dans un horizon d'une dizaine d'années, délai compatible avec celui du projet Roissy Picardie. Le prolongement de certaines missions au-delà d'Amiens sera décidé par l'entreprise ferroviaire, en fonction de la clientèle potentielle dont celle à caractère touristique, non négligeable sur ce secteur. |
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Question n°366 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude- 95440 ECOUEN - le 03/07/2010 2010 06 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie
QUESTION 6– que vient faire le projet coûteux et incertain de deuxième la ligne LGV Paris-Londres ?
- Pourquoi surajouter au dossier le projet incertain et dispendieux d’une nouvelle ligne à grande vitesse entre Paris et Londres ?
- Un investissement aussi gigantesque qui coupera en deux tous les territoires traversés est-il justifié pour gagner 20 minutes ?
- Qui le paiera et qui en profitera ?
- En quoi cette vision lointaine et élitiste peut-elle conforter une liaison locale de Creil à Roissy qui doit réduire le plus tôt possible la fatigue des travailleurs, pour la plupart pauvres ?
Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication |
Réponse le 07/07/2010
Le débat public ne porte pas sur le projet de LGV Paris-Amiens-Londres. Toutefois, l'évocation de ce projet dans le dossier support du débat est en revanche tout à fait légitime et souhaitable dans le sens où une partie des acteurs locaux et du public s'interroge sur l'articulation entre le projet Roissy-Picardie et ce projet concernant la desserte à grande vitesse de la Picardie. RFF a d'ailleurs eu à répondre à plusieurs questions sur ce thème et y a consacré la page 3 du dossier d'information complémentaire. |
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