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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Thème séléctionné : Autres propositions
Question n°191 posée par Carte T de : CAPRON Patrick- 60100 CREIL - le 03/05/2010 La liaison ferroviaire Roissy-Picardie, vous avez une vue sur le service voyageur, mais que faites vous du fret, n'y a t-il pas de place? pourquoi n'est-il pas envisagé une desserte fret, avec la Picardie par le fer "Roissy Fret"? |
Réponse le 18/05/2010
Le projet Roissy-Picardie qui a pour objet de relier le réseau à grande vitesse au réseau classique n'a pas vocation à permettre le transport des marchandises et ne correspond pas à un enjeu pour le marché du transport du fret par le fer.
Le marché du fret ferroviaire est principalement composé :
- Des trains de fret conventionnel à flux massifs (produits agricoles, sidérurgique, matériaux...),
- De trains de transport combiné (de conteneurs maritimes ou de caisses mobiles terrestres),
- De trains emportant des camions (remorques et/ou tracteurs), que l'on appelle le ferroutage.
Ces différents convois n'ont pas vocation compte tenu de leur vitesse (maximum 120 km/h) à emprunter le réseau à grande vitesse d'interconnexion en Ile-de-France.
Toutefois, la pertinence d'un service de fret ferroviaire à grande vitesse est étudiée actuellement dans le cadre du projet CAREX (Cargo Rail Express). Il pourrait constituer une solution efficace, innovante et durable pour le fret express et le cargo aérien.
En contribuant à augmenter la capacité globale du système ferroviaire à grande vitesse, le projet Roissy-Picardie est tout à fait compatible avec le projet Carex. Au stade actuel des réflexions, la ligne nouvelle Roissy-Picardie n'a pas vocation à être empruntée par les trains Carex, mais d'éventuelles synergies pourraient être étudiées. |
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Question n°239 posée par Carte T de : Quatorze Jacky- 77230 Moussy le Vieux - le 07/05/2010 NE serait-il pas intéressant afin de mieux profiter de cet investissement, d'utiliser cette nouvelle ligne non seulement pour les TGV et TER mais aussi pour des trains intercités vers le nord de la France (Amiens, Abbeville, Boulogne, St Quentin, Maubeuge...) qui permettrait une correspondance directe TGV à Roissy sans passer par Paris. |
Réponse le 20/05/2010
L'un des atouts du projet Roissy-Picardie est de s'appuyer largement sur la valorisation du réseau ferroviaire qui dessert la Picardie.
Le principe retenu à ce stade dans le cadre des études et des échanges entre RFF et ses partenaires (l'Etat, la Région Picardie et la SNCF notamment) est de s'appuyer sur les carrefours ferroviaires que sont Amiens et Creil pour permettre la diffusion des bénéfices du TGV sur une large partie de la Picardie, voire au-delà grâce à des correspondances adaptées avec le TER. Ces correspondances pourraient également s'opérer avec les trains Corail Intercités.
L'introduction de circulations de trains Intercités jusqu'à Roissy ne parait pas être de nature à accroître la fréquentation alors qu'elle consommerait de la capacité sur le réseau.
Pour la SNCF, les trains Intercités ont vocation à continuer à desservir Paris du fait de leurs caractéristiques propres en matière de politique d'arrêt (villes desservies) et de capacité d'emport qui doit être suffisante pour répondre aux déplacements très importants avec la capitale. La desserte directe de CDG devra être assurée par une nouvelle offre à créer qu'elle le soit par des TGV Amiens-métropoles régionales ou des TER avec des caractéristiques d'emport différentes de celles d'un Intercités notamment. Ceci n'empêche pas que, dans certains cas, les Intercités de la ligne Boulogne-Paris notamment permettent une correspondance intéressante à Amiens avec un TGV à destination de CDG et des grandes métropoles régionales. |
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Question n°243 posée par Carte T de : BOUTTÉMY Olivier- 80000 AMIENS - le 10/05/2010 Le TGV a un surcoût à l'achat d'un billet par rapport au corail. Vu que le TGV n'ira pas à grande vitesse, ne serait-il pas favorable aux Amiénois d'avoir des corails directs Amiens-Paris (sans aucun arrêt sur le trajet). Pour moi, je vois Amiens devenir une ville proche de Paris (travail) et pour un parisien une ville dortoir (calme, commerces, loisirs). |
Réponse le 12/05/2010
Réponse de la SNCF
Le TGV à Amiens (et Creil) n'a pas pour vocation de desservir Paris. Il s'agit en effet de relier deux nouvelles gares de Picardie au réseau LGV pour permettre à la fois des liaisons directes à grande vitesse vers les grandes métropoles de province, et l'accès à la gare TGV de l'aéroport Charles-de-Gaulle qui accueille aujourd'hui 60 TGV quotidiens (une centaine à l'horizon du projet), proposant ainsi de nouvelles destinations via une correspondance.
Une troisième fonctionnalité du projet concerne l'accès à l'aéroport, tant pour y travailler que pour y prendre l'avion. La desserte Amiens - Paris est donc déconnectée du projet qui ne prévoit pas de la modifier en l'état actuel.
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