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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Thème séléctionné : Défavorables
Question n°20 posée par Carte T de : CASSAN André- 60110 MERU - le 20/04/2010 Qui devra payer la facture ? A qui cela rapporte-t-il ? En période de chômage, n'est-ce dont pas de la folie ? Il faudrait relever la base des salaires ainsi que les impôts et les retraites. La France est trop endettée pour continuer à s'appauvrir. |
Réponse le 26/04/2010
Au stade du débat public, il est trop tôt pour définir précisément les modalités de financement d’un projet ferroviaire.
L'investissement nécessaire à la réalisation du projet Roissy-Picardie est estimé entre 255 M€ et 375 M€. Il s'agit d'un montant important qui reste toutefois raisonnable au regard de l'intérêt du projet et comparativement au coût habituellement constaté des infrastructures de transport.
S’il est réalisé, le projet Roissy-Picardie nécessiterait que plusieurs partenaires publics participent au financement et notamment l’Etat (en raison de l’intérêt national du projet), RFF (en fonction du montant de l'autofinancement généré par cet investissement, conformément à ses statuts) et par les collectivités territoriales directement concernées (notamment la Région Picardie).
En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy. Ce peut être un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour pour l'emploi en Picardie. |
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Question n°38 posée sur le site Internet de : FENDORF Pierre- 80330 LONGUEAU - le 21/04/2010 Bonjour,
Un des avantages annoncé du projet est le gain de temps pour les trajet TGV au départ d'Amiens direction la province (Marseille, Lyon, Nantes) car la ligne nouvelle permettrait d'éviter la correspondance en gare Parisienne.
Cependant il existe déjà une solution permettant d'éviter la correspondance et encore plus rapide en terme de temps de trajet : la gare TGV Haute Picardie.
De ce fait le projet a-t-il vraiment une utilité pour les liaison TGV Picardie-Province ? Peut être le prix ?
Est-ce vraiment utile de mettre en concurrence les gares d'Amiens et TGV Haute Picardie ?
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Réponse le 26/04/2010
La Picardie ne bénéficie aujourd’hui sur son territoire que d’une seule gare accueillant des TGV, en l’occurrence la gare TGV Haute-Picardie aménagée entre Amiens et Saint-Quentin lors de la construction de la LGV Nord. Sa position est excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, ce qui réduit son attractivité. De plus, la gare Haute-Picardie n’est pas connectée au réseau ferroviaire régional. Ainsi, seuls 8% des habitants de l'Oise et 17% des habitants de l'Aisne qui prennent le TGV utilisent la gare TGV Haute-Picardie, contre 55% des habitants de la Somme.
Le projet Roissy-Picardie permettrait l'arrivée dans l'actuelle gare d'Amiens (mais également de Creil) des trains à grande vitesse. Cela faciliterait l'accès au TGV pour les habitants de ces agglomérations, mais également à une plus large partie des Picards (Oise, Picardie maritime) grâce au système de correspondance avec le réseau TER à Amiens et Creil.
Après la mise en service de Roissy-Picardie, les services de TGV en gare d’Amiens et de Haute-Picardie pourraient être conçus de manière à être complémentaires (destinations, horaires…) et donc d’offrir globalement une offre TGV plus importante.
Exemple de complémentarité (purement indicatif) :
- Horaire des TGV Amiens-Lyon : 7h et 18h
- Horaire du TGV Haute-Picardie-Lyon : 10 h et 15h |
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Question n°96 posée par Carte T de : LEFEVRE Damien- 95380 VILLERON - le 28/04/2010 Il y a déjà une ligne existante aussi bien GV que PV. Pourquoi en créer une autre dans un environnement déjà surchargé? Et tant qu'à faire, détruire le peu d'espace vert qu'il nous reste !
Je suis contre ce projet ! |
Réponse le 06/05/2010
Sur l'opportunité du projet
Le projet Roissy-Picardie a pour objectifs de répondre à plusieurs besoins de déplacements exprimés de longue date en Picardie :
- l'accès à la grande vitesse ferroviaire pour faciliter l'usage du train pour les déplacements à longue distance entre la Picardie et les autres régions françaises : actuellement sur 203 gares en France desservies par le TGV, une seule est située en Picardie mais en dehors des grandes agglomérations,
- l'accès au pôle de Roissy pour aller y prendre l'avion, le TGV ou se rendre sur son lieu de travail.
Suivant les prévisions de trafics, en 2020, le projet permettra un report modal de la route et de l'aérien vers le transport ferroviaire, mode respectueux de l'environnement, compris entre 590 000 et 1 430 000 déplacements.
De plus, le projet présente la caractéristique de s'appuyer largement sur l'utilisation du réseau existant qui dessert la Picardie. Le linéaire de voie nouvelle à construire pour raccorder a ligne à grande vitesse d'interconnexion et l'axe Paris-Creil-Amiens est simplement compris entre 6 et 11 km.
En cela, le projet porte des enjeux d'aménagement durable du territoire.
Sur les enjeux relatifs à l'environnement
La prise en compte des enjeux du développement durable est au cœur de l'activité de RFF en tant que propriétaire et gestionnaire du réseau ferré national. La mission de RFF est de mettre à disposition de la collectivité un système de transport plus durable. Cela passe notamment par la réalisation de grands projets, de lignes nouvelles telles qu'inscrites dans la loi de mise en œuvre du Grenelle.
Pour les lignes nouvelles, les exigences de développement durable sont intégrées dès les premières études et se précisent au fur et à mesure de l'avancement du processus de conception du projet. Cet engagement est large et couvre l'ensemble des aspects liés au développement durable et notamment :
- l'environnement et en particulier la préservation et la valorisation de la biodiversité,
- la limitation des emprises,
- l'intégration paysagère,
- la prise en compte des aspects liés au bruit,
- l'alimentation des études techniques par la concertation pour profiter de la connaissance des acteurs locaux de leur territoire,
- en phase de construction, l'implication des acteurs du chantier à la démarche de qualité environnementale (gestion des déchets...), la responsabilité sociale.
RFF met concrètement en pratique ces objectifs et ces méthodes dans la conduite des projets de lignes nouvelles dont il assure la maîtrise d'ouvrage. Si la poursuite du projet Roissy-Picardie est décidée à l'issue du débat public, RFF mènera les différentes étapes d'élaboration dans le respect de ces engagements.
Roissy-Picardie est un projet à fort effet de levier : la construction de 6 à 11 km de ligne nouvelle est un investissement significatif mais qui reste modeste au regard des projets d'infrastructures fréquemment développés et pour un résultat important lié à l'ouverture d'une large partie de la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et le cas échéant à la création de liaisons quotidiennes fréquentes avec le pôle de Roissy intéressant des miliers de personnes en Picardie et dans le nord-est du Val-d'Oise. La rentabilité pour la collectivité s'établit, à ce stade des études, autour de 10 % ce qui est un taux relativement élevé, l'intérêt d'un projet pour la collectivité étant avéré lorsque son taux de rentabilité est supérieur à 4 %. |
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Question n°166 posée par Carte T de : BLONDÉ Benoît- 80200 BUIRE COURCELLES - le 29/04/2010 Et le canal du Nord? et il y à d'autres travaux plus urgents toujours des impôts en plus et en plus réunion à St Quentin et personne rien. |
Réponse le 02/06/2010
Le projet Roissy-Picardie a pour objectifs de répondre à plusieurs besoins de déplacements exprimés de longue date en Picardie :
- l'accès à la grande vitesse ferroviaire pour faciliter l'usage du train pour les déplacements à longue distance entre la Picardie et les autres régions françaises : actuellement sur 203 gares en France desservies par le TGV, une seule est située en Picardie mais en dehors des grandes agglomérations,
- l'accès au pôle de Roissy pour aller y prendre l'avion, le TGV ou se rendre sur son lieu de travail.
Suivant les prévisions de trafics, en 2020, le projet permettra un report modal de la route et de l'aérien vers le transport ferroviaire, mode respectueux de l'environnement, compris entre 590 000 et 1 430 000 déplacements.
De plus, le projet présente la caractéristique de s'appuyer largement sur l'utilisation du réseau existant qui dessert la Picardie. Le linéaire de voie nouvelle à construire pour raccorder a ligne à grande vitesse d'interconnexion et l'axe Paris-Creil-Amiens est simplement compris entre 6 et 11 km.
En cela, le projet porte des enjeux d'aménagement durable du territoire.
Roissy-Picardie est un projet à fort effet de levier : la construction de 6 à 11 km de ligne nouvelle est un investissement significatif mais qui reste modeste au regard des projets d'infrastructures fréquemment développés et pour un résultat important lié à l'ouverture d'une large partie de la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et le cas échéant à la création de liaisons quotidiennes fréquentes avec le pôle de Roissy intéressant des miliers de personnes en Picardie et dans le nord-est du Val-d'Oise. La rentabilité pour la collectivité s'établit, à ce stade des études, autour de 10 % ce qui est un taux relativement élevé, l'intérêt d'un projet pour la collectivité étant avéré lorsque son taux de rentabilité est supérieur à 4 %. |
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Question n°272 posée sur le site Internet de : CHICALSKI Isabelle- 02500 ÉPARCY - le 12/05/2010 Pourquoi ai-je comme toujours l'impression que lorsque l'on parle de la Picardie, la Thiérache est la grande oubliée? J'habite à côté d'Hirson et je me déplace le plus possible en train. Pour aller à La Rochelle chez ma fille, pour aller à Berlin chez mon fils.....Je prends le TGV, mais c'est le parcours du combattant. Nous passons soit par Champagne-Ardenne TGV (pour La Rochelle), soit par Lille (pour Berlin). Et je constate que sur votre charmante carte Picardie-Roissy, la Thiérache est ignorée. Nous sommes comme toujours les parents pauvres de la région. Les élus pourraient-ils avoir une pensée pour nous, en dehors des périodes électorales? Voilà pourquoi, je ne signerai par la pétition ... |
Réponse le 03/06/2010
L'Aisne est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil.
Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Vers Roissy, le temps de trajet complet depuis St-Quentin (correspondance à Creil incluse) serait compris entre 1h35 et 1h40.
S'agissant plus spécifiquement du secteur d'Hirson, en parallèle de Roissy-Picardie, le contrat de projets Etat-Région Picardie 2007-2013 prévoit la réalisation d'études relatives à l'amélioration de l'accès ferroviaire de l'Aisne - en particulier dans les secteurs desservis par l'axe Paris-Soissons-Laon et son prolongement vers Hirson - à Roissy et, de manière générale, à la grande vitesse. |
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Question n°329 posée sur le site Internet de : BELLETTRE Gilles- 80450 LAMOTTE BREBIERE - le 09/06/2010 Le raccordement : OUI. Un TGV ROISSY Amiens : NON La finalité d'un TGV c'est d'aller très loin et très vite. Quel intérêt sur une centaine de Kilometres (avec, de surcroit, un arrêt à CREIL). De plus d'en quels créneaux horaires ces TGV rouleront-ils ? |
Réponse le 17/06/2010
La force du système des trains à grande vitesse en France est de permettre la circulation des TGV à la fois :
- sur les lignes à grande vitesse (actuellement quelque 1800 km) à des vitesses comprises entre 270 et 320 km/h où s'opèrent les gains de temps,
- et sur le réseau classique (les TGV empruntent environ 8 000 km du réseau classique) ce qui permet d'irriguer finement le territoire national.
C'est exactement l'objectif du projet Roissy-Picardie. Le raccordement de l'axe classique Paris-Creil à la LGV d'interconnexion au nord de Roissy permettra justement à une large partie du territoire picard de mieux bénéficier de la grande vitesse ferroviaire grâce à la mise en place - qui sera alors possible - de TGV directs entre Amiens - Creil - CDG TGV et plusieurs grandes métropoles régionales avec à la clé des gains de temps (de l'ordre de 30' entre Amiens ou Creil vers ces grandes villes françaises par l'utilisation du réseau des LGV) et sans devoir changer de gare à Paris. L'arrêt à Creil est stratégique pour assurer les correspondances vers de nombreuses autres villes picardes (Beauvais, Compiègne, St-Quentin...).
D'autre part, ce projet créée un accès direct à Roissy, pôle multimodal et d'emploi majeur, depuis la Picardie qui offrira une solution de transport nouvelle - préférable à la voiture ou au passage par Paris-Nord - pour ceux qui ont besoin de se rendre à l'aéroport pour prendre l'avion, ou aller travailler notamment. |
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Question n°342 posée sur le site Internet de : THIERRY melenie- 60000 BEAUVAIS - le 13/06/2010 s'il y a un TGV, où passera-t-il ? La Picardie est pleine de verdure ce qui fait son charme et un TGV demande beaucoup de place ce qui induit: déracinement des arbres, des forêts et suppression des champs, délocalisation de maisons etc .
Je ne suis pas pour le TGV car on est assez bien servi par les trains et autres transports |
Réponse le 14/06/2010
En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy. La connexion se fera grâce à une ligne nouvelle reliant la ligne à grande vitesse d'interconnexion Est et la ligne classique Paris-Creil-Amiens.
Le linéaire de voie nouvelle à construire pour raccorder la ligne à grande vitesse d'interconnexion et l'axe Paris-Creil-Amiens est compris entre 6 et 11 km directement au nord de Roissy, suivant les trois options de passage proposées au débat.
Au nord de cette voie nouvelle limitée à quelques kilomètres, le projet présente l'intérêt de s'appuyer largement sur l'utilisation du réseau existant qui dessert la Picardie. Les TGV circuleraient donc en grande partie sur des lignes existantes.
À côté de cette sobriété des moyens mis en oeuvre pour des retombées majeures, RFF s'impose de prendre en compte le développement durable dans la conception de Roissy-Picardie comme dans chacun de ses projets. Pour RFF, la bonne insertion dans les territoires des projets de développement du réseau est un objectif continu et dynamique en s'affinant tout au long du processus d'élaboration du projet. L'engagement de RFF est large et couvre de nombreuses thématiques, parmi lesquelles :
- la préservation et la valorisation de la biodiversité,
- la limitation des emprises,
- l'intégration paysagère,
- la prise en compte des aspects liés au bruit,
- l'alimentation des études techniques par la concertation pour profiter de la connaissance des acteurs locaux de leur territoire,
- en phase de construction, l'implication des acteurs du chantier à la démarche de qualité environnementale (gestion des déchets...), la responsabilité sociale.
Si la poursuite du projet Roissy-Picardie est décidée à l'issue du débat public, RFF mènera les différentes étapes d'élaboration dans le respect de ces engagements.
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Question n°344 posée sur le site Internet de : TRACHSEL martine- 95380 VILLERON - le 18/06/2010 NON au tgv picard ,mais pourquoi ne pas moderniser les lignes déjà existantes , et OUI au barreau de gonesse qui sera un gain de temps pour les picards et les val d'oisiens voulant relier la plate-forme de CDG . |
Réponse le 21/06/2010
En reliant l'axe Paris-Creil-Amiens à la ligne à grande vitesse d'interconnexion, le projet Roissy-Picardie constitue un projet de maillage du réseau ferroviaire. Il permettrait la mise en place de services ferroviaires nouveaux (liaisons directes en train à grande vitesse entre les grandes métropoles régionales, Roissy et la Picardie et le cas échéant liaisons TER directes entre Creil et Roissy avec des arrêts intermédiaires) qui ne peuvent pas être assurés aujourd'hui par les lignes déjà existantes autrement que par des correspondances pénalisantes à Paris.
Les lignes existantes font également l'objet d'investissements de modernisation importants. Ainsi, pour la ligne du RER D, un programme d'investissements de 120 M€ a été approuvé à l'été 2009. Des travaux importants sur les systèmes de signalisation vont être entrepris pour permettre des gains de régularité significatifs.
S'agissant de l'articulation entre Roissy-Picardie et le Barreau de Gonesse, ces projets ont des objectifs distincts et complémentaires. Roissy-Picardie vise le raccordement de la Picardie au réseau des lignes à grande vitesse et la possibilité d'une liaison interrégionale entre Roissy et la Picardie. Le Barreau de Gonesse prévoit une nouvelle branche du RER D permettant d'améliorer l'accès à Roissy depuis l'est du Val-d'Oise en desservant également le futur espace économique du triangle de Gonesse.
Les analyses menées par RFF montrent qu'il n'est pas possible d'envisager l'utilisation du Barreau de Gonesse pour répondre à l'ensemble des besoins de déplacements dont il est question. Les raisons principales sont les suivantes :
* le Barreau de Gonesse ne peut pas constituer un itinéraire de raccordement de la Picardie au réseau à grande vitesse : le raccordement entre les voies du RER et de la LGV au sein de l'aéroport n'est pas techniquement envisageable,
* le Barreau de Gonesse ne peut pas constituer une solution pertinente pour l'accès de la Picardie à Roissy : avec des temps de parcours rallongés sensiblement par rapport à Roissy-Picardie, le train ne constituerait pas une alternative performante à la voiture
* le Barreau de Gonesse a vocation à être dédié aux trains du RER D pour garantir la qualité de service : la régularité est une demande forte des voyageurs franciliens et la conception d'un projet mixant sur des mêmes voies le RER D et des circulations de TER irait totalement à l'encontre de la politique des transport en Ile-de-France qui vise à dédier des voies aux services RER pour une meilleure régularité
* la mutualisation des usages sur le Barreau de Gonesse serait une solution moins performante et pas plus économique que la réalisation des deux projets : les investissements à réaliser entre le Parc des expositions et Roissy seraient très importants et aboutiraient à des montants équivalents à la réalisation de Roissy-Picardie et du Barreau de Gonesse.
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Question n°350 posée sur le site Internet de : WETISCHEK jerome- 02300 CHAUNY - le 21/06/2010 J'habite en Picardie, à Chauny. en lisant les textes dans différents journaux, on nous demande de nous prononcer sur un projet sur lequel il n'existe aucun plan de base ou d'explications. En comprenant entre les lignes je comprends encore une fois que la Picardie se résume à une droite entre Paris et Amiens. Ne peut on pas regarder et sortir de cette ligne directive, et donner sa chance à d'autres villes ou un autre centre d'intérêt qu'Amiens? Donc pour résumer, je me prononcerai quand un semblant de projet émergera et n'oubliera pas le reste de la Picardie. |
Réponse le 28/06/2010
Plusieurs documents présentant le projet Roissy-Picardie sont mis à disposition du public dans le cadre du débat public :
- le dossier du maître d'ouvrage (RFF), qui présente de manière détaillée la consistance, les objectifs du projet ainsi que solutions étudiées et proposées au débat,
- la synthèse du dossier du maître d'ouvrage (diffusé dans les boites aux lettres à plus de 800 000 exemplaires - dont Chauny - par la Commission du débat public avec le Journal du débat public),
- le dossier d'information complémentaire de RFF qui apporte des éléments d'information de réflexion aux acteurs du débat sur des questions qui ont été aux coeur de la première partie du débat public.
En outre, les études préparatoires au débat public sont également téléchargeables. Tous ces documents sont accessibles par le site Internet du débat public : www.debatpublic-roissypicardie.org.
Sur le fond de la question, l'Aisne est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil.
Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Roissy-Picardie n'est donc nullement un leurre et présente au contraire un véritable intérêt pour le Chaunois et le Saint-Quentinois.
Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.
S'agissant plus spécifiquement des territoires situés sur l'axe Paris-Soissons-Laon, le contrat de projets Etat-Région Picardie 2007-2013 prévoit la réalisation d'études relatives à l'amélioration de l'accès ferroviaire de l'Aisne à Roissy et, de manière générale, à la grande vitesse. |
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