Réunions

Questions et réponses // Consulter les Questions / Réponses - Classement thématique

Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Economie et emplois

Question n°25 posée par Carte T de : GEORGES BOIREAU-  80200 PERONNE - le 20/04/2010
Quelles retombées économiques ?

Réponse le  26/04/2010

En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.



C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire.

Question n°41 posée sur le site Internet de : TERLON Loïc-  80000 AMIENS - le 22/04/2010
Bien qu'habitant Amiens, je travaille à Paris. Je ne suis pas un cas à part puisque des milliers de personnes font de même tous les jours, privant ainsi la ville et la région de compétences et de savoir-faire dont elle pourrait avoir besoin pour son développement (Moi-même, j'espère à moyen terme pouvoir y créer mon entreprise dans le domaine culturel). Ma question est donc la suivante : comment peut-on garantir que l'arrivée du TGV à Amiens soit obligatoirement synonyme de nouveau dynamisme pour la ville et donc, par extension, de créations d'entreprises et d'emplois ? Amiens a des atouts à faire valoir, mais sa situation géographique (coincée entre deux grandes métropoles comme Lille et, bien sûr, Paris) la pénalise également. Comme je le disais, des milliers de gens font la navette chaque jour. Si on écourte le trajet, tant mieux pour nous ! Nous arriverons plus vite sur notre lieu de travail. Je ne suis pas opposé au projet mais ma crainte est de voir l'effet inverse se produire. Si Amiens est plus proche de Paris et de Lille, et que dans le même temps l'attractivité de la région n'augmente pas dans les proportions escomptées, des personnes supplémentaires pourraient être tentées de partir travailler ailleurs, aggravant cette fuite des compétences dont je parlais. Amiens deviendrait alors une sorte de cité dortoir de ces deux grandes métropoles. Certes, d'autres personnes pourraient être incitées à quitter la région parisienne pour vivre dans un cadre moins stressant en posant leurs valises à Amiens ce qui est sans doute une bonne chose pour les finances municipales et le commerce local. Mais en est-on sûr ? Et ensuite ? Quels sont les projets de la ville, de la région et de l'État en matière de développement économique qui viendront se greffer autour de l'arrivée du TGV ? Parce que le TGV c'est bien, mais si c'est pour pouvoir se satisfaire d'y être relié sans aucun projet clairement défini autour, on risque de ralentir le développement de la ville et de la région. Ce qui serait assez ironique quand on pense que tout ça aura commencer par un projet traitant de grande vitesse...

Réponse le  26/04/2010

En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.




C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire.



Les collectivités territoriales de Picardie (Région, Départements, Agglomérations...) et les acteurs économiques (CCI...) sont pleinement conscients que l'arrivée du TGV en Picardie constituera un levier de développement économique si des initiatives en faveur du développement sont mises en place en parallèle pour valoriser cette nouvelle attractivité. 

Question n°59 posée par Carte T de : WOCHOL Julien-  80320 PERTAIN - le 27/04/2010
Quelle utilité pour l'économie régionale?

Réponse le  28/04/2010

En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.



C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire.

Question n°77 posée par Carte T de : LACROIX Daniel-  60660 CIRES LES MELLO - le 27/04/2010
Sur le plan économique, donner à Amiens un accès direct à Charles de Gaulle c'est très bien. En sera t-il de même pour Beauvais, bien isolé au plan es transports?

Réponse le  06/05/2010

L'une des clés du projet Roissy-Picardie consiste à s'appuyer sur le réseau ferré picard existant pour diffuser l'effet grande vitesse. Le projet valorise la situation des étoiles ferroviaires, notamment celle de Creil, à partir desquelles un large territoire régional peut être desservi grâce à un système de correspondances efficaces.


Le Beauvaisis, en particulier, sera desservi par la ligne Creil-Beauvais. La modernisation de la ligne Creil-Beauvais est le projet le plus important du CPER 2007- 2013 en Picardie (investissement de 63 MEuros). Il s'agit, grâce à des travaux sur la signalisation et au doublement de la voie sur certaines portions, de proposer jusqu'à 20 allers-retours par jour contre 14 actuellement et d'assurer ainsi de bonnes correspondances à Creil à l'horizon 2014.

Question n°83 posée par Carte T de : MASSON Christine-  80090 AMIENS - le 27/04/2010
Pourquoi pas? Mais à t-on la certitude que des emplois vont être créés ou juste faire venir des Parisiens chez nous? et ainsi nous tromper à nouveau.

Réponse le  06/05/2010

En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.




C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire.

Question n°100 posée par Carte T de : DUPUIS Philippe-  80440 BOVES - le 28/04/2010
Commençant de bonne heure le matin je ne pourrai venir aux réunions mais j'aurai 1 ou 2 questions. Quelle source d'emplois cela va-t-il généré? Le coût de l'aménagement du réseau sera pris en charge par qui? N'ayant pas eu le TGV à Amiens qui nous dit que là ce sera pour nous?

Réponse le  06/05/2010

Sur la question des emplois


En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.


C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire, facteur de création d'emplois. Il demeure toutefois délicat de prévoir précisément le nombre d'emplois que pourrait générer un tel projet. De nombreux autres facteurs entrent en ligne de compte, en particulier les politiques d'accompagnement que les collectivités territoriales picardes et l'Etat entendent d'ailleurs mettre en oeuvre pour optimiser les retombées du projet Roissy-Picardie si celui-ci est réalisé.


Sur le financement du projet


S'il est réalisé, le projet Roissy-Picardie nécessiterait que plusieurs partenaires publics participent au financement : le maître d'ouvrage RFF, l'État et les collectivités territoriales. Les partenaires qui financent les étapes actuelles du projet sont l'État, la Région Picardie, la Région Ile-de-France, ainsi que Réseau Ferré de France. On peut envisager que les discussions sur le financement de la réalisation du projet pourraient concerner les mêmes institutions auxquelles d'autres collectivités territoriales pourraient le cas échéant être conviées. La contribution de RFF serait liée au niveau de rentabilité pour le gestionnaire d'infrastructure, conformément à ses statuts.


Sur la réalisation du projet


Le débat public constitue un temps fort dans la vie du projet. C'est une étape déterminante pour la suite du projet. La participation du public au cours de ce débat est très importante pour RFF puisque les appréciations portées sur le bien-fondé du projet permettent d'en définir l'opportunité et d'en préciser les principales caractéristiques.  


 

Question n°111 posée par Carte T de : BATON Alain-  60190 ESTRÉES SAINT DENIS - le 28/04/2010
Je suis actuellement à la recherche d'un emploi stable, comment je pourrai aller à Roissy pour trouver du travail, j'habite à Estrées Saint Denis dans l'Oise, en TGV? Et à quel prix?

Réponse le  07/05/2010

RFF propose notamment de débattre sur deux scénarios de services ferroviaires :


- un scénario TGV consistant à la mise en place de 7 trains à grande vitesse aller/retour par jour entre Amiens et les grandes métropoles régionales avec desserte de Creil et de la gare aéroport Charles-de-Gaulle TGV,


- un scénario TGV + TER dans lequel, en plus des 7 trains à grande vitesse aller/retour par jour, 2 trains régionaux par heure en heure de pointe (un train en heure creuse) entre Creil et la gare aéroport CDG TGV avec arrêts intermédiaires. Ce scénario permet une offre de transport plus adaptée pour des déplacements de type "domicile-travail".


Votre lieu de résidence étant Estrées-Saint-Denis, l'accès aux services Roissy-Picardie se ferait directement en gare de Creil, soit, par exemple via Pont-Sainte-Maxence avec correspondance à Creil.


S'agissant des tarifs, ils seront fixés le moment venu, mais la Région Picardie envisage, à ce stade de ses études, appliquer à des trajets entre Creil et Roissy, la même gamme tarifaire que celle du réseau régional TER.


 

Question n°114 posée par Carte T de : COCU Olivier-  80000 AMIENS - le 28/04/2010
Combien d'emploi seront crées? Dans quel domaine de métiers?

Réponse le  07/05/2010

En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.


C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire, facteur de création d'emplois.


Il demeure toutefois délicat de prévoir précisément le nombre et la nature des emplois que pourrait générer un tel projet. De nombreux autres facteurs entrent en ligne de compte, en particulier les politiques d'accompagnement que les collectivités territoriales picardes et l'Etat entendent d'ailleurs mettre en oeuvre pour optimiser les retombées du projet Roissy-Picardie si celui-ci est réalisé.

Question n°121 posée par Carte T de : LEFEVRE Laurent-  60350 CROUTOY - le 29/04/2010
quelles répercutions une telle construction peu avoir en terme d'emploi, de coût?

Réponse le  07/05/2010

Le coût global de l'opération varie selon l'option de passage et le scénario de service qui sera retenu. Il se décompose en deux parties :


> Le coût d'aménagement du tronçon de ligne nouvelle qui est estimé au stade actuel des études entre 155 et 275 millions d'euros hors taxes suivant l'option de passage proposée.


> Le coût d'aménagement du réseau existant qui varie de 70 à 100 millions d'euros, à ajouter aux montants précédents, en fonction des scénarios de service retenus (TGV seuls ou TGV + TER)


Ces coûts seront précisés et affinés lors des étapes ultérieures du projet.


Sur la base des estimations de coûts actuelles, on peut estimer que le chantier génèrera quelques centaines d'emplois directs, auxquels il y faut ajouter les emplois indirects (fournisseurs, restauration des personnels du chantier...)

Question n°257 posée par Carte T de : BOUYER CHRISTIAN-  80090 AMIENS - le 12/05/2010
Quels sont les intérêts économiques en jeu?

Réponse le  20/05/2010

En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.


C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire, facteur de création d'emplois.


La mise en service d'une Ligne nouvelle participe à l'apparition de dynamiques nouvelles, mais nécessite des actions concertées mobilisant un grand nombre de partenaires (action économique en faveur des entreprises, aménagement urbain à proximité des gares nouvelles, amélioration des transports de rabattement, etc.)

Les collectivités territoriales de Picardie (Région, Départements, Agglomérations...) et les acteurs économiques (CCI...) sont pleinement conscients que l'arrivée du TGV en Picardie constituera un levier de développement économique si des initiatives en faveur du développement sont mises en place en parallèle pour valoriser cette nouvelle attractivité. 

Question n°308 posée par Carte T de : HENOCQUE FREDERIC-  80240 HANCOURT - le 25/05/2010
Quel est l'intérêt économique?
Gare TGV Haute Picardie !

Réponse le  26/05/2010

Sur l'intérêt économique


 


En raccordant la Picardie au réseau ferroviaire à grande vitesse et en améliorant l'accès à Roissy, le projet Roissy-Picardie améliorera l'accessibilité de la région depuis le territoire national et depuis la porte d'entrée internationale que constitue le pôle de Roissy.


C'est un atout majeur pour la compétitivité des entreprises picardes et pour attirer en Picardie de nouvelles entreprises. De nombreux acteurs économiques de Picardie (chefs d'entreprises, chambres de commerce) soutiennent le projet car la qualité des moyens d'échanges est une des clés de la compétitivité du tissu économique d'un territoire, facteur de création d'emplois.


La mise en service d'une Ligne nouvelle participe à l'apparition de dynamiques nouvelles, mais nécessite des actions concertées mobilisant un grand nombre de partenaires (action économique en faveur des entreprises, aménagement urbain à proximité des gares nouvelles, amélioration des transports de rabattement, etc.)

Les collectivités territoriales de Picardie (Région, Départements, Agglomérations...) et les acteurs économiques (CCI...) sont pleinement conscients que l'arrivée du TGV en Picardie constituera un levier de développement économique si des initiatives en faveur du développement sont mises en place en parallèle pour valoriser cette nouvelle attractivité. 


 


Sur TGV Haute-Picardie


 


Avec aujourd'hui environ 450 000 voyages par an, cette gare a rencontré le succès escompté en matière de fréquentation et dessert un territoire étendu : Somme, Nord de l'Aisne, Sud du Pas-de-Calais. Sa position excentrée par rapport aux pôles urbains picards et notamment sa capitale régionale Amiens, limite toutefois son rayonnement régional. 


Pour la SNCF, il n'est pas prévu de réduire l'offre TGV de la gare TGV Haute-Picardie. Une fois le projet Roissy-Picardie réalisé, elle continuera à jouer un rôle important dans l'accès au réseau TGV pour ces territoires. C'est pourquoi, le principe sera de jouer la complémentarité des trois gares TGV de Picardie (Amiens, Creil et TGV Haute-Picardie - destinations, horaires...) et donc d'offrir globalement une offre TGV plus importante.


Les nouveaux accès à Amiens et à Creil peuvent permettre à davantage de Picards d'accéder à des TGV desservant l'ensemble de la France, ainsi que l'aéroport Charles-de-Gaulle. Et via une correspondance en gare de Creil, ce sont les habitants de Beauvais et de Compiègne qui auront également un accès facilité au réseau TGV.

Question n°310 posée par Carte T de : ROUZIOU STEPHANE-  02800 CHARMES - le 25/05/2010
Ce projet n'aura que peu d'impacts positifs pour le département de l'Aisne. Encore une fois, c'est le territoire économiquement le plus en difficulté qui ne bénéficie pas d'une infrastructure lourde (cf. canal à grand gabarit). Questions: quelles sont les mesures prévues permettant de contrebalancer cette situation? (sachant que le tronçon de la tranche 2 allant vers St Quentin n'est qu'un leurre!)

Réponse le  04/06/2010

L'Aisne est directement intéressée par le projet Roissy-Picardie. Tous les territoires desservis par la ligne Creil-Chauny-Tergnier-St-Quentin-Busigny pourront bénéficier d'un meilleur accès au TGV et à Roissy grâce aux synergies qui pourront être mises en place entre le réseau TER, Intercités et les TGV et TER en gare de Creil. 


Roissy-Picardie permettra des gains de temps de parcours de l'ordre de 30 minutes vers les principales agglomérations françaises (Lyon, Marseille, Nantes...) par rapport à un passage par les gares parisiennes. Roissy-Picardie n'est donc nullement un leurre et présente au contraire un véritable intérêt pour le Chaunois et le Saint-Quentinois.


Bien que cela ne fasse pas partie des scénarios actuels, l'infrastructure ferroviaire entre Creil et St-Quentin rendrait techniquement possible la mise en place une desserte par rames TGV entre St-Quentin - Compiègne - Aéroport CDG TGV et au-delà vers les grandes métropoles régionales. Les TGV circuleraient alors à la même vitesse que les trains Corail (160 km/h maxi). Toutefois, la décision de proposer ce service commercial direct relèverait de la décision de l'entreprise ferroviaire sur la base d'une étude de marché, le cas échéant dans le cadre d'un accord avec les collectivités territoriales.


S'agissant plus spécifiquement des territoires situés sur l'axe Paris-Soissons-Laon, le contrat de projets Etat-Région Picardie 2007-2013 prévoit la réalisation d'études relatives à l'amélioration de l'accès ferroviaire de l'Aisne à Roissy et, de manière générale, à la grande vitesse. 

Question n°315 posée par Carte T de : LAS Daniele-  77230 SAINT MARD - le 28/05/2010
Suggestion : plateforme multimodale sur la nouvelle ligne.
Pourquoi demandez-vous l'avis des habitants des communes proches de Roissy? Le pôle de Roissy ne s'est jamais intéressé à nous! Nous n'en avons que les nuisances, aucune retombée économique : chômage, peu d'infrastructures, pas de formation aux métiers de Roissy etc...

Réponse le  08/06/2010

Réponse RFF:


Le projet Roissy-Picardie n'a pas vocation à permettre la circulation de trains de fret notamment parce que cette liaison entre le réseau à grande vitesse et le réseau classique ne correspond pas à un besoin de transport de marchandises. C'est la raison pour laquelle, la création d'une plate-forme multimodale le long de la ligne nouvelle n'est pas envisagée.


Il est par ailleurs rappelé que le préfet d'Ile-de-France a annoncé fin 2009 la suspension des études sur le projet de plate-forme rail-route dans le secteur de Saint-Mard.


Réponse CPDP:


D'autre part, la commission note que l'intérêt pour le débat est soutenu dans l'ensemble de l'aire determinée, ce qui montre que ses choix géographiques n'étaient peut être pas inopportuns.


 


 

Question n°360 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude-  95440 ECOUEN - le 03/07/2010
2010 06 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie
QUESTION 1 - distance habitation-emploi

En citant le chiffre de 19.000 picards travaillant sur la plateforme aéroportuaire de Roissy CDG et provenant de toute la Picardie, qui va de la frontière belge à Hirson jusqu’à la Marne à Chateau-Thierry et de la cote d’opale à Abbeville jusqu’au Vexin, le projet présenté par RFF a-t-il pour but d’éloigner plus encore l’habitation de l’emploi ? D’aller chercher encore plus loin des travailleurs plus serviles, plus précaires, dans l’incapacité géographique de se regrouper comme de se réunir ?
Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication

Réponse le  07/07/2010

Le dossier support du débat public indique (III.A2 page 54) que 13000 salariés de la plate-forme aéroportuaire habitent en Picardie (et non 19000 comme indiqué dans la question). Parmi eux, 12100 habitent dans l'Oise (I.A.2 page 25) suivant les chiffres publiés pour l'année 2007 par l'Observatoire des métiers, de l'emploi et de la formation de Paris-CDG.


Au-delà des chiffres, il convient de rappeler que le projet Roissy-Picardie vise en premier lieu à raccorder la Picardie au réseau à grande vitesse pour améliorer sensiblement la desserte par les trains à grande vitesse d'une large partie de cette région actuellement traversée par les LGV Nord et mais mal desservie. L'ensemble des acteurs de Picardie ont, durant le débat public, insisté sur l'enjeu que représentait cette perspective en termes de d'aménagement et de développement économique et social sur le territoire picard. L'enjeu, tel qu'il s'exprime, est avant tout pour la Picardie de faciliter la création d'emploi sur son territoire.


S'agissant de l'amélioration de l'accès à Roissy que permettrait le projet pour les territoires situés au nord de la plate-forme, l'expression des participants au débat public montre à ce stade que cette fonction possible de Roissy-Picardie répondrait à un besoin de déplacement d'ores et déjà important depuis le sud de la Picardie. Le projet est ainsi perçu comme "porteur d'efficacité des déplacements, de sécurité et d'amélioration des conditions de vie" (cahier d'acteurs n°26 de la CGT Picardie). 

Question n°361 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude-  95440 ECOUEN - le 03/07/2010
2010 06 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie
QUESTION 2 – désavantager les travailleurs riverains habitant l’Est du Val d’Oise

En éliminant du choix à faire et sans aucune justification le tracé du barreau de Gonesse, le projet présenté par RFF a-t-il pour but d’éloigner plus encore l’habitation de l’emploi ?
Doit-on croire que la crise crée l’aubaine d’un tri pour éliminer progressivement les travailleurs riverains, plus aptes à se réunir comme à occuper ou envahir la plate forme ?
Doit-on croire qu’un tel tri aurait pour but de conserver les travailleurs habitant toujours plus loin et plus loin les uns des autres pour prévenir toute organisation revendicative ?

Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication

Réponse le  07/07/2010

De nombreux participants du débat public ont clairement indiqué qu'il n'y avait pas lieu d'opposer les populations riveraines de la plate-forme aéroportuaire quant à la question de l'emploi. L'amélioration de l'accessibilité de Roissy par les transports en commun est l'un des objectifs majeurs des politiques de transport.


Les habitants du sud de la plate-forme (Seine-Saint-Denis, Paris) bénéficieront de la modernisation du RER B qui sera achevée en 2012. Le projet de Barreau de Gonesse - annoncé par le STIF pour 2017 pour le service ferroviaire et préfigurée par un bus à haut niveau de service dès 2013 - facilitera l'accès à Roissy pour les habitants de l'est du Val-d'Oise et de la Seine-Saint-Denis. Le projet Roissy-Picardie pourrait améliorer les déplacements entre la plate-forme et les territoires situés au nord à l'horizon 2020.


Comme RFF a eu l'occasion de l'expliquer à de nombreuses reprises depuis le début du débat public, l'utilisation du Barreau de Gonesse pour assurer l'ensemble des besoins de déplacement  franciliens et picards n'est pas possible dans des conditions de performance et des conditions économiques acceptables. Le dossier d'information complémentaire de RFF en détaille les raisons.


Deux projets s'avèrent nécessaires pour répondre dans de bonnes conditions aux différents besoins de déplacement. Roissy-Picardie et le Barreau de Gonesse sont de ce fait complémentaires. Plusieurs participants au débat - dont les deux autorités organisatrices des transports - ont exprimé cette position.

Question n°362 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude-  95440 ECOUEN - le 03/07/2010
2010 06 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie
QUESTION 3– les prévisions de création d’emplois sur Roissy CDG paraissent fantaisistes

Sur quoi les prévisions de création d’emplois se fondent-elles ?
Ne s’agit-il pas uniquement de faire miroiter des emplois d’autant plus fictifs que leur nombre est déjà en décrue ?
Où sont les 3500 licenciements sur la plate forme depuis quelques mois ?
les 750 licenciements programmés chez ADP dans les mois à venir ?
les milliers sur plusieurs années chez AFKLM ?
la zone de non droit du Bourget en perte de vitesse puisque les nouvelles entreprises ne confirment pas leur option d'implantation ?

Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication

Réponse le  13/07/2010

Sept cents entreprises sont implantées sur la plate-forme de Paris-Charles de Gaulle et représentent 90 000 emplois directs en 2008.

 

Les tendances historiques observées jusqu'à présent montrent que 1 million de passagers à Paris-Charles de Gaulle sont sources de 1 500 emplois directs et 4 500 emplois totaux.

 

Si la crise financière a ralenti la croissance du trafic, il paraît cependant probable que la croissance des emplois se poursuive sur la plate-forme du fait de nombreux projets d'activités et de services associés.

 

Par ailleurs, Aéroports de Paris SA n'envisage aucun départ contraint de l'entreprise.

Pour sa part, le groupe Aéroports de Paris a enregistré une augmentation de ses effectifs.

Question n°363 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude-  95440 ECOUEN - le 03/07/2010
2010 06 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie
QUESTION 4 – le coût et les prévisions de création d’emplois aéroportuaires à Beauvais-Tillé comme à Roissy CDG

- Pourquoi affirmer que l’aéroport de Beauvais-Tillé contribue au développement et à la notoriété de Beauvais en omettant de rappeler la situation financière critique qu’il crée par l’absorption continue de fonds publics sans retour sur l’investissement à l’exception de rares emplois, souvent précaires et aidés et presque toujours très peu rémunérés ?

- Pourquoi avoir omis de chiffrer les fonds publics picards investis et encore accrus depuis peu afin de créer l’aéroport de Beauvais-Tillé au prétexte d’offrir des emplois locaux ?

- Pourquoi avoir omis de montrer que ces emplois aéroportuaires sont d’un coût exorbitant au regard de leur nombre, de leur rémunération comme de leur pérennité ?

- En quoi la situation à Roissy serait-elle différente alors que le trafic y décroît tandis que celui de Beauvais-Tillé ne cesse pas d’augmenter ?

Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication

Réponse le  07/07/2010

Il n'appartient pas à RFF de porter un quelconque jugement sur la nature et les modalités de développement des activités aéroportuaires et des emplois qui y sont liés. La référence à l'aéroport de Beauvais-Tillé (I.A.3 page 27) s'inscrit simplement dans une présentation factuelle du territoire concerné par le projet, de manière à permettre au lecteur de comprendre l'environnement territorial dans lequel s'inscrit le projet Roissy-Picardie.

Question n°364 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude-  95440 ECOUEN - le 03/07/2010
2010 06 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie

QUESTION 5 – le nombre réel des travailleurs picards pouvant emprunter les tracés 1, ou 2, ou 3 retenus

- N’est-ce pas un mensonge de chiffrer à 19.000 et même plus les travailleurs picards sur la plate-forme ?

- N’est-ce pas un mensonge de laisser croire qu’ils seront de plus en plus nombreux alors que le nombre de ces emplois commence à décroitre ?

- N’est-ce pas un mensonge de laisser croire qu’ils emprunteront tous le futur train alors que la plupart habitent loin ou très loin des gares qui seraient desservies et que, pour beaucoup, les horaires du travail ne correspondent pas au cadencement des trains ?

Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication

Réponse le  07/07/2010

Le dossier support du débat public indique (III.A2 page 54) que 13000 salariés de la plate-forme aéroportuaire habitent en Picardie (et non 19000 comme indiqué dans la question). Parmi eux, 12100 habitent dans l'Oise (I.A.2 page 25) suivant les chiffres publiés pour l'année 2007 par l'Observatoire des métiers, de l'emploi et de la formation de Paris-CDG.


Sur les perspectives de développement du pôle de Roissy, RFF constate simplement, dans le dossier support, que le pôle de Roissy constitue l'un des bassins d'emplois les plus dynamiques au plan national et que les nombreux projets économiques portés par les acteurs publics du territoire et par des acteurs privés laissent présager de nouveaux développements créateurs d'emplois. Il est évident que l'environnement économique mondial et national est de nature à influer sur le rythme de ces développements.


Les éléments portés à la connaissance du public n'indiquent en aucun cas que les habitants de Picardie "emprunteront tous le futur train". Compte tenu des spécificités des emplois sur le pôle Roissy (dispersion et horaires décalés), aucun projet de transport public ne peut répondre complètement à la diversité des situations des salariés. Toutefois, les services qui pourraient être mis en place dans le cadre de Roissy-Picardie constitueront une solution pertinente, alternative à la voiture et plus efficace que les transports en commun actuels, pour de nombreux salariés des entreprises de la plate-forme. En outre, RFF et la Région Picardie, autorité organisatrice des transports régionaux, ont eu l'occasion d'indiquer que la définition des services TER envisagés prendrait en compte les spécificités de l'emploi sur la plate-forme de manière à être le plus adaptés possibles aux besoins.

Question n°371 posée sur le site Internet de : MARCUS Jean-Claude-  95440 ECOUEN - le 05/07/2010
2010 07 05 ADHEVO pour débat public Roissy-Picardie

QUESTION 11 pérennité des emplois à Roissy CDG

Air France KLM annonce 7000 suppressions de postes de 2010 à 2013, sans d’ailleurs préciser si ces postes correspondent à un ou plusieurs emplois.

RFF tablait sur une croissance continue des emplois à Roissy CDG jusqu’en 2020, et au-delà !

Pour que son projet conserve un sens, RFF prévoit-il dès 2013 un rebond avec réembauche permettant de rejoindre le niveau correspondant à la tendance à la hausse des emplois qui fondait son projet Roissy-Picardie ?

Ce fait, que j’avais prévu et même annoncé dans le débat public, est-il de nature à confirmer la synthèse proposée le 30 juin par Monsieur le Président Claude Bernet ?

Renforce-t-il ou contredit-il la qualification argumentée de falsification que j’ai portée à plusieurs reprises, oralement et par écrit, sur les chiffres avancés par RFF ?

Le départ de Christian Blanc, cave à cigares sous le bras ou pas, et son remplacement par l’ancien ministre de l’Espace rural et de l’aménagement du territoire, Michel Mercier, nommé à sa place par François Fillon, apporte-t-il une caution supplémentaire à la croissance continue des emplois qu’il lisait, non pas dans le marc de café, mais dans un nuage de fumée ?

RFF ne devrait-il pas prendre maintenant pour fumeuses ces prédictions parties en fumée ?

Jean-Claude Marcus Vice Président chargé de la communication

Réponse le  07/07/2010

Le projet Roissy-Picardie est fondé sur des besoins de déplacement à la fois de longue distance entre la Picardie et le reste du territoire national et des besoins de déplacement interrégionaux entre la Picardie, le pôle de Roissy et le nord de l'Ile-de-France. Ces besoins existent déjà. Les études les ont mis en évidence et le débat public les confirme. Les perspectives d'évolution de l'emploi sur Roissy ne remettent pas en cause l'intérêt d'étudier le projet Roissy-Picardie au regard de ses différentes fonctions : services à grande vitesse, services régionaux.