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Question n°229

POLLUTION

Ajouté par Eric WALTHER (VILLEY SAINT ETIENNE), le
[Origine : Site internet]

Mr LETROUBLON déclare que la santé est prise en compte dans les préoccupations du maître d’ouvrage. Il rappelle que le projet A31 bis vise à éloigner les trafics les plus importants des agglomérations et a pour effet de réduire la pollution des centres urbains. Donc rapprocher le trafic et la pollution des zones rurales. Donc Chaudeney, Dommartin les Toul, Gondreville, Fontenoy, Villey St Etienne, Jaillon et les autres ne comptent pas, ils n'existent pas, et ne font pas partie de quelconques préoccupations aux yeux du MO. Idem pour nos amis de Florange. Ce discours chargé d’incohérence est incroyablement négligeant et frise l'irrespect. Je rappelle que sans projet, une étude AIR Lorraine prévoit à l'horizon 2020 une baisse conséquente de la pollution au niveau de Nancy, et en se basant sur les mêmes chiffres CEREMA, les amis de la DREAL...une incohérence de plus dans le projet auquel nous aurons peut-être une réponse. Il faudrait un peu plus de cohérence dans les propos et cesser de prendre les habitants des zones rurales comme les victimes de prédateurs économiques qui iront jusqu'à dévorer la moindre parcelle de nature. Et cesser de parler pollution à un endroit pour la reproduire ailleurs, ça n'a pas de sens. Je rappelle que le Toulois fait partie du Territoire "Terres de Lorraine", lauréat TEPOS (territoire à énergie positive) dans le cadre de la croissance verte et qu'à l'heure de l'intégration de la biodiversité dans la loi, les efforts menés sur le Toulois par les élus, les associations, les agriculteurs et les habitants pour mettre en valeur leurs paysages et leurs richesses, ont une valeur. Et comme tout cela est incompréhensible, le MO pourra peut-être m'éclairer ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

La qualité de l’air est une préoccupation majeure du maître d’ouvrage sur l’ensemble de l’aire d’étude, y compris dans les zones rurales. Cette qualité est dépendante de plusieurs sources d’émissions polluantes, notamment industrielles, résidentielles et de transport. L’ensemble de ces émissions créée une pollution de fond qui est variable selon les secteurs, généralement plus élevée en zone urbaine qu’en zone rurale.

Lors de l’étude d’impact d’un projet routier, les mesures de concentrations en polluants permettent d’évaluer cette pollution de fond à laquelle sont ajoutées les émissions induites par le trafic circulant sur l’infrastructure.

Dans le cadre d’un tracé neuf, les concentrations en polluants à proximité de l’infrastructure seront donc nécessairement plus élevées avec le projet. Toutefois, la pollution de fond étant initialement faible, les valeurs de protections réglementaires ne devraient pas être atteintes. De plus, les concentrations issues du trafic chutent rapidement lorsque l’on s’éloigne de l’infrastructure. Un projet en tracé neuf permet de réduire les nuisances aux riverains pour la qualité de l’air et le bruit en cherchant às’éloigner au maximum des habitations et établissements sensibles.Ces éléments seront étudiés dans le cadre de l’étude Air et Santé qui sera réalisée en cas de poursuite du projet une fois les tracés définis. Cette étude a pour objet d’évaluer les risques sanitaires sur l’ensemble de l’aire d’étude et de les comparer avec ou sans la réalisation du projet.