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Point de vue n°120

Commentaires

Je ne comprends pas bien votre dernier commentaire. Je ne peux pas confondre défaillance et black-out car le premier est la cause et le deuxième la conséquence. Concernant le fait que l'augmentation du taux de pénétration des EnR en France induise des situations plus fortes de black-out, ce n'est effectivement pas dit comme cela par RTE et, si vous relisez mon premier commentaire, j'indique que "les commentaires techniques de RTE sur le scénario WATT sont parfaitement en phase avec ce que dit, en termes plus accessibles aux profanes, le cahier d’acteur des anciens du nucléaire à propos de black-out". Le choix du terme "profane" me semble particulièrement bien adapté en ce qui concerne notre débat.
Enfin, en effet l'étude qui détermine les limites acceptables de l'insertion du renouvelable sur le réseau européen (« Technical and economic analysis of the European system with 60% RES ») n'est pas référencée par RTE mais ils ne peuvent pas ne pas la connaître. Je vous laisse déterminer pourquoi ils n'y font pas référence même si, implicitement, ils en tiennent compte.

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Je partage à 100 % le contenu de ce cahier d'acteurs. Il est plus que temps d'abandonner l’idéologie et de revenir au pragmatisme économique et technique.

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Peut-être est-il venu, le temps de mettre un terme à cette propagande, à la gloire du nucléaire ?
En 1974, quand Pierre Messmer a opté pour la filière nucléaire de production d’électricité, c’était pour assurer l’indépendance énergétique du pays, suite au choc pétrolier de 1973. Aujourd’hui, près d’un demi-siècle plus tard, on peut essayer d’en dresser un bilan et se poser la question de son adéquation aux enjeux d’aujourd’hui. La réponse a déjà été donnée par la plupart des autres pays.
Cette technologie nécessite de confiner des produits hautement radioactifs dans une enceinte où la chaleur est canalisée par une eau maintenue liquide à une température de l’ordre de 300°C grâce à une pression de 155 bars. Cette "super cocotte-minute", outre les risques associés à une enceinte chaude pressurisée, présente un risque supplémentaire de dissémination de radioéléments dès lors que l’étanchéité de cette cuve est compromise.
Par ailleurs, les déchets produits par le cycle du combustible, en particuliers les HAVL, n’ont trouvé d’autre issue que l’enfouissement en faisant le postulat que ce serait une solution pérenne... Je me demande quel regard nous porterions sur l’Homo Sapiens du Paléolithique Supérieur, s’il nous avait laissé en héritage des vestiges de ce genre. Nous, nous allons laisser aux générations des prochains millénaires des tonnes de déchets d’une toxicité et d’une longévité sans précédent : dose létale de quelques milligrammes et période de 24.000 ans pour le Plutonium 239 (Source : fiche radionucléide publiée par l’IRSN réf. SDI/2007-31) !
Aujourd’hui, en matière d’énergie, il y a une remise en cause de ces modèles qui ont été imposés à la société française par une caste qui n’a jamais eu à rendre des comptes sur ses choix, sur les coûts et sur les conséquences qui en ont découlé.
Vous, les anciens du nucléaire qui vous posez en "sachants", n’avez qu’un seul mot d’ordre : "Encore et toujours plus de nucléaire". Comment pouvez-vous persister dans une telle obstination déraisonnable à revendiquer, seuls sur la planète, un tel engagement dans le nucléaire ?
Quelle est votre véritable motivation ? Serait-ce une demande réitérée au reste de la nation : "Nous, anciens du nucléaire, n’avons pas pu nous égarer à ce point ? Dites-nous que nous ne nous sommes pas trompés en consacrant toute notre vie à cette voie du nucléaire !"

Pour ne citer qu’un seul homme, je reprendrais volontiers la phrase d’Albert Einstein : "On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré". Ainsi les énergies renouvelables sont un domaine où peuvent être stimulés la créativité, la diversité et la coopération. Tout comme la Nature qui nous entoure, avec ses quelques 200 millions d’années d’expérience, fonctionne à 100% à l’énergie solaire avec un certain succès et ne produit aucun déchet.

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Je partage à 100 % le contenu de ce cahier d'acteurs. Il est plus que temps d'abandonner l’idéologie et de revenir au pragmatisme économique, technique, social et aussi environnemental.
J'ajoute que le sujet de l'énergie d'un pays est trop sérieux pour continuer à jouer avec des énergies qui ne sont pas encore matures. Il est fondamental dans le développement d'une société. Il y va de la vie de la population! Certes, il est bon d'accentuer la recherche dans ce domaine et de tester des prototypes qui pourront devenir, à long terme, des moyens industriels. Il n'y a pas lieu d'opposer les énergies mais mettons toute notre énergie à trouver des solutions qui dépassent des idéologies!
Il est facile de critiquer le parc nucléaire français qui concourt à délivrer une énergie décarbonée en abondance! Pourquoi vouloir à tout pris "balayer d'un revers de main" une énergie telle que le nucléaire qui se développe dans des pays gros consommateurs?. Il y a lieu d'avoir une réflexion plus responsable quand on aborde un tel un sujet industriel!
Par ailleurs, n'oublions pas qu'en France:
L'énergie électrique consommée ne représente que 25% de l'énergie finale et qu'elle est décarbonée à 96%.
Par contre, il reste les 75% de la consommation finale à décarboner (les transports et le bâti).
La priorité est de s'attaquer ainsi à ces 75% pour respecter les accords de Paris (COP 21)!
L'action prioritaire de la PPE est bien ce challenge d'orienter les dépenses publiques sur les progrès à faire sur les bâtiments et les transports plutôt que de subventionner des énergies qui apporteront très peu au bilan carbone de la France.

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Il faut, certes, se méfier du spleen du troisième âge. Mais il faut aussi se méfier des lobbies.
Dans la loi LTECV 2015, il y a 3 gros volets:
-La rénovation des bâtiments (enjeu: 45% des émissions de CO2): elle coûtera 300 milliards, et la majorité des habitants n'ont pas les moyens de payer.
-Les transports terrestres à pétrole (enjeu: 30% des émissions de CO2): il y a 40 millions de véhicules de toutes sortes à remplacer en France. Leur valeur globale actuelle est aussi de 300 milliards, et personne n'a envie ni les moyens de payer pour ça.
-le remplacement des centrales nucléaires par des ENR (enjeu: 2% des émissions de CO2).Selon les décisions prises, le coût peut aussi atteindre plusieurs centaines de milliards.

C'est ce 3ème sujet qui, depuis dix ans (le Grenelle de l'Environnement), focalise l'attention de tous. Est-ce parce que tout le monde se fiche du réchauffement climatique? Non, mais il y a des gens qui n'aiment pas le nucléaire (c'est leur droit), et des gens qui savent gagner de l'argent (et parfois beaucoup) avec les ENR. Alors les deux clans ont fait alliance, avec des règles communes, telles que:
-Affirmer que les ENR peuvent sans problème remplacer le nucléaire (mais que le lobby nucléaire, le Corps des Mines…s'y opposent secrètement)
-Ne jamais parler d'intermittence. Si on y est vraiment acculé, dire que les ENR sont prévisibles, donc ça n'est plus un problème.
-Comparer les prix de production du kWh en sortie de machine, jamais du prix chez l'utilisateur (Ne pas embêter les auditeurs avec les mécanismes de capacité, les coûts réseau, les obligations d'achat, l'ARENH…)
-Dire que la sortie volontariste du nucléaire créerait 900 000 emplois (Ne pas parler de la balance commerciale déjà calamiteuse, de la stratégie chinoise pour le photovoltaïque, des terres rares…)
-Encenser l'Allemagne qui, elle, a su remplacer le nucléaire par des ENR. Dire qu'elle a gardé des centrales/charbon par respect des traditions, mais que les centrales au lignite auront disparu avant 2035. Eviter de parler de son coût du kWh.
(J'arrête là les exemples, mais le bréviaire commun est beaucoup plus fourni)

L'ADEME, pour bénir cette alliance, a décrit en 2015 l'objectif dont elle n'était pas chargée: 100% d'ENR en 2050. Le succès médiatique a été immédiat, et elle a dépêché ses meilleurs ingénieurs pour expliquer partout la simplicité du "power to gas to power". Pendant ce temps, les émissions de CO2 en France ont commencé à remonter.

Bref, les retraités du nucléaire ont deux handicaps:
-Ils ont du mal à s'habituer à cette novlangue que tout le monde, autour d'eux, semble comprendre sans problèmes.
-La loi LTECV 2015, c'est environ 1000 milliards d'euros. Leur CSG va encore augmenter.

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Monsieur RICOL, je regrette vos propos envers des retraités qui ont choisi de s’exprimer dans ce débat pour faire entendre leurs arguments fondés sur leur expérience professionnelle.

Mais je souhaite aussi vous rassurer. Nous ne prétendons pas être des « sachants » comme vous le soulignez. Nous ne demandons pas non plus « Encore et toujours plus de nucléaire ».

Ou vous avez mal interprété nos propos dans notre cahier des acteurs, ou nous les avons mal formulés. Il est vrai que, comme aimait à le répéter Marcel Boiteux qui fût le premier Président d’EDF, « Ce qui est simple est faux. Ce qui est compliqué est inutilisable. C'est bien là, le problème de l'information nucléaire ».

Je m'efforcerai donc d'être encore plus clair : loin de réclamer plus de nucléaire, nous recommandons simplement que toutes les formes de production d’électricité trouvent chacune leur juste place dans notre mix énergétique. Une place mesurée à l’aune de critères techniques, économiques, environnementaux et sociétaux.

A l’inverse, nous considérons déraisonnable de fonder la politique énergétique de notre pays, politique qui l’engagera pour des décennies, sur des critères idéologiques comme c’est le cas de la loi « transition énergétique pour une croissance verte »...

Dans ce cadre posé et s’agissant des énergies renouvelables, il faut bien reconnaitre et accepter leurs limites en raison de leur intermittence (éolien et PV) en l’absence de solutions industrielles de stockage de masse. Mais aussi de l'intérêt de certaines d’entre elles à se substituer aux combustibles fossiles (pompes à chaleur, biomasse, géothermie …). Et d'en tirer les conséquences sur la distribution des subventions qui leur sont consenties.

A cet égard, nous ne pouvons que désapprouver les conclusions de l’étude de l’ADEME qui fit le bonheur des médias avec son seul titre « 100 % renouvelable en 2050, c’est possible » !...

Nous pensons également que cette politique doit avoir une dimension européenne dans laquelle les différents moyens de production seront complémentaires avec une diversification renforcée par les interconnexions existantes et un prix carbone qui pénalise effectivement les combustibles fossiles (y compris le lignite en Allemagne).

Ces attendus précisés, nous suggérons de rendre aux différents acteurs du domaine de l’énergie leurs responsabilités. A l’Etat de définir le cadre d’une véritable politique énergétique et aux producteurs de choisir leurs moyens pour respecter cette politique.

Enfin, à la lecture des différentes contributions de cette consultation, nous ne pouvons que rejoindre ceux qui réclament désespérément la prise en compte des avis d’organismes prestigieux comme l’Académie des Sciences, l’Académie des Technologies, l’Institut Montaigne et bien d’autres comme des organismes d’Etat que sont la Cour des Comptes ou France Stratégie.

Ou qui recommandent une meilleure information de nos concitoyens et de leurs élus sur un domaine bien plus compliqué qu’il n’y parait.

Ou enfin qui souhaitent un véritable débat démocratique sur ce sujet capital, ce qui ne fût pas le cas du vote de la loi transition énergétique pour une croissance verte adoptée dans le cadre d’une procédure d’urgence que rien ne justifiait…

La prise en compte de ces différentes suggestions dans la synthèse de cette consultation publique apporterait du crédit à cette démarche.

Monsieur RICOL, vous avez eu raison de citer Albert Einstein dans votre commentaire.

Vous apprécierez sans doute cette autre citation de ce savant qui restera l’un des symboles de l’humanité. « Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé »…

Alain Desgranges
Porte-parole du collectif « Les anciens du nucléaire »

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Il est toujours très facile de parler de l'héritage qu'on laisse aux générations futures ?
Vous dites vous même :" Tout comme la Nature qui nous entoure, avec ses quelques 200 millions d’années d’expérience, fonctionne à 100% à l’énergie solaire avec un certain succès et ne produit aucun déchet." Le soleil, c'est juste un réacteur à fusion qui permet la vie sur la planète et pas nécessairement sans risque. Combien de cancers de la peau pour ceux qui s'exposent ou se surexposent sans savoir ! Justement pour ces déchets dont vous parlez, le site d'Oklo au Gabon est le premier site d'enfouissement naturel de déchets de fission d'un réacteur qui a fonctionné spontanément il y a 200 millions d'années et qui n'a pas remis en cause la vie alentour. Sachez aussi qu'un m3 de terre contient en moyenne quelques mg d'uranium et relâche du radon dans nos sous sol dont peu se soucient
Lorsque vous parlez d'énergies renouvelables, parlez-nous des renouvelables thermiques qui n'ont pas l'aura du vent et du soleil gratuit, ni les subventions de ces derniers et pourtant tellement plus efficaces! Un chauffe eau s'est appelé il y a quelques décennies un "cumulus", aujourd'hui la RT 2012 disqualifie l'électricité au profit du gaz , alors comment faire fonctionner un chauffe solaire thermique au gaz, vous avez la solution ?

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Vous me faite penser à un intervenant d’une émission de « C dans l’air » sur la COP 21 (30/11/2015) qui, interrogé en début d’émission sur le réchauffement climatique, annonçait l’apocalypse pour la fin du 21 ème siècle et qui, appelé à se prononcer en fin d’émission sur l’apport du nucléaire pour lutter contre l’émission de gaz à effet de serre, répondait qu’il ne voulait pas léguer les déchets du nucléaire à ses descendants dont, pourtant, il venait d’annoncer la fin prochaine.
Vous m’y faite penser parce qu’il y a aussi quelque chose d’incohérent dans votre position. Alors que les faits (cf. l’Allemagne) et tous les vrais experts objectifs (ils sont nombreux, de haut niveau et pratiquement les seuls à s’exprimer dans le débat en cours avec un discours argumenté tenant la route) montrent qu’aujourd’hui, le recours unique au renouvelable ne permettra pas de réduire la production de gaz à effet de serre à cause de sa foutue intermittence, vous refusez d’admettre cette évidence au nom d’un hypothétique risque qu’il y aurait à léguer quelques centaines de tonnes de déchets radioactifs, pourtant parfaitement confinés si on adopte la méthode CIGEO. Cette attitude est d’autant plus irréaliste que ces déchets existent déjà et que ce n’est pas la politique de l’autruche qui permettra de les faire disparaître.

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L'argumentaire déployé dans cette contribution est plein de bon sens et de pragmatisme, deux qualités qui ont beaucoup fait défaut sous le précédent quinquennat dans les débats politiques et dans les médias.
Puissent vos propositions être entendues par le gouvernement qui, depuis sa mise en place il y a un an, a montré sa capacité à bien poser les problèmes pour mettre en place des solutions durables.
Un point me paraît fondamental dans vos propositions : la nécessité de préparer sans attendre le renouvellement du parc nucléaire actuel. EDF, dans son cahier d'acteur, évoque l'horizon 2030 pour la mise à l'arrêt de certaines unités de production qui atteindront 50 ans de fonctionnement, même si son objectif est de faire fonctionner la plus grande partie des installations jusqu'à 60 ans.
2030, c'est dans 12 ans, et compte-tenu des multiples étapes à prévoir sur ce type de projet, il est impératif qu'EDF reçoive dès à présent le soutien de l'Etat pour s'y engager. Rappelons que l'Etat n'a pas hésité il a 2 ans à soutenir EDF dans le projet HINKLEY POINT.

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Ce cahier d’acteurs est obligé de consacrer une part importante du propos à rappeler des évidences, ce qui n’est pas un luxe, tant celle-ci sont malmenées.

C’est à la transition climatique qu’il faudrait d’abord s’intéresser, au moins si on pense vraiment qu’il y a péril en la planète et tout aujourd’hui porte à le croire.
Les leviers pratiques ne sont pas si nombreux pour tenter de réagir et les moyens financiers sont forcément limités, raison de plus pour faire les bons choix et rechercher l’efficacité.

En France, l’opportunisme anti-nucléaire pousse en avant les renouvelables pour d’abord tirer le nucléaire en arrière, sans gain aucun en matière d’émission e GES et en dévoyant des sommes considérables qui pourraient être consacrée aux économies d’énergies (isolation du bâti,…) ou à la décarbonation des usages (chauffages, transports, process,..).
Mais cette inefficacité, avérée sans conteste par l’exemple allemand, ces activistes n’en ont cure, pour qui transition énergétique signifie d’abord éviction du nucléaire. Le chiffre de 50%, lequel ne repose sur rien sinon qu’il donne faussement l’impression d’une sanction raisonnable, n’est pour eux qu’une étape vers l’éradication.
Gageons qu’une PPE bien orientée dans ce sens servira ce dessein.

Mais à vouloir mettre hors-jeu trop de nucléaire (Fessenheim + 17 réacteurs à fermer dans un premier temps, ces chiffres continuent à circuler), les moyens de production programmable vont vite manquer au réseau. Les renouvelables intermittents et aléatoires, même gonflés à l’envi, n’étant en la matière d’aucun secours pour garantir l’approvisionnement en toutes circonstances, il faudra donc reconstituer le noyau dur mobilisable à la demande. C’est au gaz qu’on fera massivement appel via des CCG (chers et sophistiqués) qu’on devra construire au fur et à mesure du repli des réacteurs, il n’y a pas d’alternative !

A noter que ces CCG retrouveront, au moins dans un premier temps, les mêmes conditions économiques défavorables qu’un nucléaire valet des productions renouvelables, c'est-à-dire une sous-exploitation de moyens hautement capitalistiques.
Il y a fort à parier que ce manque d’attrait soit compensé par des primes incitatives, sommes qu’on ira à nouveau chercher dans la poche du consommateur, voire du contribuable.

Déjà très prisé de nos concitoyens, qui en ont fait et de loin, leur mode de chauffage favori, le gaz pourrait donc connaître en France et ailleurs un véritable âge d’or.
Moins émetteur de GES que le fioul ou le charbon, cette vertu très relative servira pourtant à masquer le fait qu’il soit totalement importé (dépendance énergétique), payé en dollar (fluctuant), sujet aux pressions économiques (prix) et politiques (pénurie).

La pénurie physique est cependant peu à craindre, le gaz, ou plutôt les gaz étant abondants et leur transport par pipes ou par méthaniers se développant rapidement.
Illustration, on estime qu’en 2035-2040 les courbes de consommations mondiales du pétrole (en baisse) du charbon (en baisse) et du gaz (en forte hausse) se rejoindront en un point triple.

Tout alors ira pour le mieux dans un hexagone de plus en plus « renouvelable » et donc de plus en plus gazier, aux dépens de nos engagement de réductions de GES, mais surtout au détriment du climat…..dont rappelons le, la sauvegarde étant l’objectif officiel de la mobilisation.
Mais qu’importe, puisque le souci nucléaire n’existera plus…à part la question des déchets dont on peut gager que la solution CIGEO, pourtant rationnelle, sera encore en discussion (mode civil ou mode ZAD ?).

Une impasse vous dis-je !! comme France 5 l’a si bien rappelée la semaine passée.

La PPE, chargée de réifier la LTCEV de 2015 continuera sur cette fausse piste selon toute évidence

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