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Point de vue n°4

Première partie de l'étude sur les combustibles fossiles

Institut Energie et Développement (Montreuil) Représenté(e) par M. Patrick DURAND, Président Site internet

Première partie de l'étude sur le rôle des combustibles fossiles dans la production d'électricité.

Commentaires

J'ai du mal à comprendre où vous voulez en venir. Défendez-vous "clairement" les énergies fossiles ?

Concernant les stocks, des analyses faites notamment par J-M Jancovici montrent qu'ils n'ont pas changé depuis plusieurs dizaines d'année. Ce qui change, c'est juste la répartition entre ce qui est en exploitation et ce qui n'est pas encore découvert. Que pensez-vous d'ailleurs de l'annonce de BP qui annonce un plafond dès le milieu des années 30 (par ex : https://fr.express.live/2018/02/22/bp-annonce-la-fin-du-roi-petrole) ainsi que les résultats actualisés du Rapport Meadows, encore appelé Club de Rome (http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=879) ?

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Le document IED ne « défend » ni ne « condamne » les énergies fossiles mais vise à définir la place qui devrait être la leur dans les prochaines décennies.

Le document IED estime que le scénario « 450 » de l'AIE est une base raisonnable (cf. page 10) or ce scénario prévoit pour 2040 (cf page 7) une part du pétrole du même ordre que le document BP 2018 que vous citez en référence.

Le document Club de Rome (« Bankrupting Nature ») daté de 2012 s'appuie sur le point de vue erroné que le pic de prix 2009-2013 résultait d'un épuisement des ressources pétrolières, alors qu'il résultait, comme les autres pics de prix des combustibles, de l'incompatibilité entre volatilité du marché et lourdeur des investissements du secteur énergétique (cf. deuxième partie du document IED sur le site PPE). « Bankrupting Nature" contient par ailleurs des considérations qui, contrairement à l'énergie, au réchauffement climatique ou l'aménagement intelligent de notre environnement, échappent au raisonnement scientifique (le culte de la Nature avec un grand N relevant à mon sens des convictions intimes).

Enfin, je défends clairement le maintien des centrales à combustibles fossiles françaises nécessaires à la sécurité d'approvisionnement, je ne vois pas l'intérêt de faire assurer leur production par une production supplémentaire des centrales à combustible fossile des pays limitrophes (quand cette substitution est possible...).

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Je ne comprends pas pourquoi EDF refuse d'exploiter le charbon super critique https://www.edf.fr/groupe-edf/producteur-industriel/thermique/atouts/tec... en France

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