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Avis n°423

Prenons un peu de recul…

Ajouté par 2631 (Suresnes), le
[Origine : Site internet]
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Projetons-nous un instant au 17ème siècle, et imaginons l'analogie suivante entre Galilée (éléments historiques : source article Wikipedia) et les « certains spécialistes du sujet » (expression qui, vous l'avouerez, peut prêter à sourire) évoqués dans le communiqué sur le débat G400 :

1616 – LTECV et première PPE (résumé des épisodes précédents)

Au début des années 1610, les adversaires académiques de Galilée se sont progressivement alliés aux théologiens pour combattre ses observations et ses théories. Au tournant des années 1615 et 1616, le Saint-Office instruit l'affaire de la doctrine copernicienne - la Terre tourne autour du Soleil et non pas l'inverse - défendue alors avec conviction par Galilée.

Malgré deux mois passés en de nombreuses tractations, Galilée est convoqué le 16 février 1616 par le Saint-Office (le Ministère) pour l'examen de la proposition de censure (de loi). Les 25 et 26 février 1616, la censure (la LTECV) est votée par l'Inquisition (par le parlement, en procédure accélérée) et ratifiée par le Pape Paul V (François - tiens, ça marche aussi -).

Galilée n'est pas inquiété personnellement mais est alors prié d'enseigner sa thèse de l'héliocentrisme (de l'incohérence de la LTECV pour agir efficacement face à l'urgence climatique) en la présentant comme une hypothèse. Des rumeurs circulent que Galilée a abjuré et reçu une sévère pénitence. À sa demande le Saint-Office (le Ministère) lui délivre un certificat clarifiant que rien de tel n'eut lieu. Il lui a été simplement notifié que l'héliocentrisme, étant contraire aux Saintes Ecritures, ne peut à ce stade être officiellement et publiquement défendu ou enseigné.

1633 – Débat public sur la seconde PPE

Imaginons la scène (là on n'est plus dans le récit historique, mais dans une extrapolation... inspirée) : nous sommes début 1633, les démonstrations de Galilée et d'autres sont toujours en discussion dans les milieux universitaires.

Galilée persiste dans son plaidoyer exclusif pour les idées coperniciennes (une refonte globale de la LTECV et de la PPE pour agir efficacement contre les émissions de GES et de polluants atmosphériques en France, et au passage s'affranchir rapidement des hydrocarbures avant leur raréfaction), mais l'Eglise (la Maîtrise d'Ouvrage) défend sa doctrine théologique (une PPE focalisée sur la diversification du mix électrique déjà décarboné, et quasi-exclusivement au moyen de sources intermittentes, est tout à fait pertinente pour atteindre à moindres frais le « facteur 4 » en 2050). Elle souhaite réaffirmer et légitimer sa position auprès des fidèles (des français), dont certains commencent à douter un peu, quand même (malgré les importants efforts consentis, on consomme autant voire plus d'hydrocarbures, et les émissions de CO2 françaises continuent d'augmenter).

Les théologiens chargent alors une commission de prendre quelques personnes au hasard dans la rue. Après un bref rappel sur le contenu des Saintes Ecritures, et après les avoir laissé délibérer entre eux, il est demandé aux membres de ce panel s'ils pensent que le Soleil tourne plutôt un peu, modérément ou beaucoup autour de la Terre ; puis ce qui serait le mieux idéalement d'après eux pour les récoltes ; et enfin quelles mesures devraient être prises pour bien maintenir la Terre en place au centre de l'univers à court, moyen et long terme. A la suite de cet exercice, ils publient un communiqué qui ressemble à peu près à ça :

"Sans entrer dans les détails, il est assez évident qu'une nette différence d'appréciation se fait jour à l'occasion de cette consultation populaire entre les postures constatées parfois chez certains spécialistes du sujet et des citoyens très exigeants et soucieux qu'on accélère le pas en matière d'application de la doctrine théologique pour tenir les engagements pris vis-à-vis des Saintes Ecritures."

Fin juin 1633, au couvent dominicain de Santa-Maria, la sentence de Galilée (la conclusion officielle du débat public sur la PPE) est ensuite rendue.

Ma question est dès lors la suivante : est-il prévu qu'à l'issue de la publication des conclusions du présent débat public, il soit également demandé aux dits spécialistes d'abandonner leurs postures et de prononcer une formule d'abjuration préparée par la MO (gageons que ces spécialistes pourront alors ajouter in peto : « et pourtant elle ne tourne pas rond, cette PPE ! ») ?

Cette contribution étant un poil satirique, comme cela ne vous aura pas échappé (qu'il ne soit pas dit qu'on n'aura pas tout essayé pour faire passer les messages !), je ne prendrai pas mal évidemment que vous me répondiez de manière décalée, avec humour, voire une touche d'autodérision pourquoi pas ! Parfois il faut (aussi) traiter les choses (très) sérieuses avec légèreté...

Commentaires

... pour ce parallèle qui m'a fait beaucoup rire alors que je suis totalement effarée et effrayée par les réponses du MO. Faudra-t-il une crise majeure pour que les politiques et les journalistes prennent enfin conscience de la réalité physique de ce monde?

91430

Remarquable parallèle entre l'obscurantisme d'il y a moins de 400 ans et l'obscurantisme actuel.
Les méthodes de désinformation n'ont absolument pas changé. Les clercs sont devenus les médias et le jugement de l'Eglise devient celui d'une opinion publique ignare parce que les politiques souhaitent qu'elle le soit.
D'ici que l'on brûle Jean Jouzel comme on l'a fait en 1600 pour Giordano Bruno.
Où sont les compétences scientifiques aujourd'hui? Dans les Académies bien sûr; Les écoute-t-on? Non bien sûr! Ils disent le contraire du politique.

69003

Pourquoi Galilée ne serait pas un anti-nucléaire convaincu du fait que c'est une mauvaise solution pour fabriquer notre électricité : trop dangereux, trop polluant trop d'externalités négatives pour les générations futures pour des siècles et des siècles ? Pourquoi les saintes écritures ne seraient pas défendues par les pro-nucléaires : "pas dangereux, propre, pas cher, circulez, y'a rien à voir, interdiction de critiquer" ? Perso, je préfère Galilée et le renouvelable.

44230

Merci à vous. En désespoir de cause, je tente le Vis Comica (« On devrait enfermer les comiques », ou la traduction plus académique, je vous laisse le choix)…

Je ne vais pas bouder mon plaisir, c’était amusant de rédiger cette contribution. Force est de reconnaître l’ouverture d’esprit du modérateur qui l’a « laissée passer » malgré son style un peu particulier ; avec une pointe de déception cependant, je l’avais soumise en tant que question, et elle a de fait été publiée, mais en tant qu’avis. Dommage, j’aurais bien aimé qu’elle parvienne à la MO pour voir le type de réponse qu’ils se seraient autorisés (au modérateur qui lira ces lignes, il n’est pas trop tard, peut-être…).

@M. Hourdequin : pardon mais, à mon sens, votre réaction est assez symptomatique ; vous prenez au pied de la lettre un billet ostensiblement décalé. Passons.

En l’occurrence il s’agissait surtout de souligner (et dénoncer) qu’à des arguments scientifiques, techniques, quantitatifs, sont souvent opposés des faits accomplis d’autorité, des généralités, des raisonnements et des démonstrations pour le moins douteux, et en bout de course un appel au « bon sens » populaire contre les avis de « spécialistes », procédé somme toute assez démagogique, quel que soit le sujet. D’autres ont invoqué des comparaisons et des métaphores dans les domaines des mathématiques, de la médecine. Je me suis juste déplacé sur le terrain de l’astrophysique.

Soit, pour expliciter les choses - au risque d’être un peu lourd, mais tant pis - ; il peut être plus intuitif, en vivant sur la Terre et en regardant le ciel sans trop s’attarder sur les détails et approfondir sa réflexion, de considérer que l’on est immobile et que c’est le Soleil qui nous tourne autour, plutôt que l’inverse ; de même, de prime abord et de loin, surtout dans les reportages à la télé et les jolis spots de pub, il peut sembler plus intuitif de considérer que dépenser quasi-exclusivement tout notre bel argent commun dans de frêles silhouettes blanches et altières ou de grands panneaux bleu profond tout beaux tout neufs est bien plus écologique et « vert » (?) que d’entretenir nos vieilles centrales nucléaires au combustible radioactif et aux balourds aéroréfrigérants gris béton, a fortiori d’en construire de nouvelles. Las, dans le contexte énergétique français, c’est le contraire. Et sans doute est-ce contre-intuitif parce que l’essentiel des inconvénients environnementaux des moulins à vent et des écailles bleues, de leurs dommages, sont silencieux (au sens figuré, et sans mauvais jeu de mots, pour les éoliennes), imperceptibles, indirects, diffus, lointains, etc. Ils sont ainsi plus plaisants parce qu’ils nous renvoient une image plus flatteuse (comme celle de la Terre au centre de l’Univers !), et nous donnent, d’une certaine manière, l’illusion de la quasi-gratuité environnementale d’une énergie plutôt peu chère et abondante sans que nous ayons à assumer collectivement, plus directement et plus immédiatement ses inconvénients, comme c’est le cas avec l’énergie nucléaire - et ce même si ses inconvénients sont bien moindres sur la durée -. Mais surtout et bien plus grave encore, pendant ce temps-là, les hydrocarbures dans tous leurs usages continuent à se porter comme des charmes, merci pour eux (et tant pis pour nous). Voilà pour l’explication de texte. Maintenant, vous mettez les cendres de Galilée dans le camp qui vous chante. Je vous laisse même tous les sages du Grand Siècle si cela vous agrée !

Plus attristant, j’ai bien peur que nous restions sur un malentendu jusqu’à la fin de ce débat public.

Je suis, très essentiellement, pour la lutte contre le réchauffement climatique et pour la sauvegarde des écosystèmes. Cela est mon objectif, ceci est mon combat. D’ailleurs, soit dit en toute modestie, c’est le combat de ce siècle.

Je n’ai rien contre telle ou telle forme de renouvelables intermittentes en soi. J’en reconnais toute la vertu lorsqu’elles représentent une plus-value environnementale un tant soit peu objective. Un exemple parmi d’autres : à choisir entre les deux, je préfèrerais que l’on équipe les logements neufs collectifs actuels avec des panneaux solaires sur les toits et quelques batteries au sous-sol pour tendre vers la neutralité (notez, ça c’est plutôt pour la lumière), au lieu de les équiper systématiquement au gaz (notez, ça c’est plutôt pour le chauffage, mais bon) comme c’est le cas actuellement - à quelques exceptions volontaristes près -. Idéalement, je préfèrerais même le recours à la géothermie profonde autant que faire se peut, avec des pompes à chaleur et du complément électrique optimisé pour les pointes de besoin. Cela, vaut la peine d’être débattu, d’être examiné sur la base d’éléments chiffrés et comparables en cycles de vie. Ou bien ; que l’on fasse en Pologne ce que l’on fait actuellement avec la PPE chez nous, j’approuverais parce que ça serait toujours quelques pourcents voire dizaines de pourcents de gagnés sur les --- de centrales électriques au charbon (les tirets c’est moi, pas le modérateur). Je m’oppose en revanche à la manière dont l’éolien et le photovoltaïque sont actuellement déployés et promus en France, parce que cette manière-là est superficielle, cosmétique, inutile, prodigue, et même contre-productive pour les objectifs majeurs et consubstantiels de modération du réchauffement global et de sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité. Il se trouve que, par voie de conséquence, cela consiste également à défendre le nucléaire « frenchy » en tant que moyen, et non comme une fin, contre son détricotage progressif annoncé (ses détracteurs y verront un cercle vertueux : leurs charges annuelles diminuant progressivement et leurs coûts fixes restant constants, les réacteurs deviendront effectivement de moins en moins rentables, et même potentiellement de moins en moins sûrs, et quelques réacteurs en moins, politiquement fermés, supprimerons la marge salvatrice au prochain problème mettant hors ligne quelques tranches supplémentaires au mauvais moment, engendrant un recours encore plus important au courant charbonnier allemand ou au courant gazier espagnol ou britannique, alors opportunément plus disponibles et moins onéreux. La prophétie autoréalisatrice enfin accomplie, « On vous l’avait bien dit, il faut en fermer encore davantage ! » pourront alors s’écrier ces mêmes détracteurs, dont vous ferez partie, ravis de pouvoir à nouveau tirer sur l’ambulance).

Pardon mais je continuerai de mon côté, avec ou sans Galilée, à plaider pour les moyens les plus efficaces de lutte contre le réchauffement climatique, donc pour l’extension du recours à l’électricité, et, au moins en France mais pas que, pour le maintien et le développement de l’énergie nucléaire. Pas en soi, pas contre les renouvelables intermittentes là où elles ont un intérêt, mais comme une alternative durable aux hydrocarbures partout où cela est déjà le cas mais aussi là où ça peut le devenir rapidement et largement.

92150

Contrairement à ce que vous croyez savoir, il n'y a pas de consensus pro-nucléaire chez les experts.

S'il y a un début de consensus, c'est plutôt sur une thèse opposée à la vôtre (c'est -à-dire que les renouvelables sont globalement supérieures aux autres technologies de production d'électricité et s'apprêtent à s'imposer partout dans le monde). Cf cette publication de la CRE : http://fichiers.cre.fr/Etude-perspectives-strategiques/3Theses/2_These_S...

Par ailleurs, je ne comprends pas trop votre démarche, quand vous dites "pardon mais, à mon sens, votre réaction est assez symptomatique ; vous prenez au pied de la lettre un billet ostensiblement décalé. Passons". La forme de votre argumentation initiale était censée invalider d'avance toute tentative de contre-argumentation c'est ça ?

et non il n'y a pas de malentendu, vous dites clairement que vous défendez "au moins en France mais pas que, le maintien et le développement de l’énergie nucléaire" . Or nous sommes très nombreux à penser exactement le contraire : c'est-à-dire qu'il est temps de mettre assez rapidement un terme à l'aventure du nucléaire, pour le bien de l'humanité. Et comme je le disais, il n'y a pas que des ignorants qui sont de cet avis, mais aussi de très nombreux experts plutôt bien renseignés sur les réalités du secteur. Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ; oui on trouve également des experts du secteur eux aussi plutôt bien renseignés sur leur domaine de compétence et qui sont au contraire de fervents pro-nucléaires ; seulement ils sont loin d'être majoritaires.

En bon résumé de votre propos, vous dites "à des arguments scientifiques, techniques, quantitatifs, [sous-entendu, énoncés par les pro-nucléaires] sont souvent opposés [sous-entendu, par leurs contradicteurs] des faits accomplis d’autorité, des généralités, des raisonnements et des démonstrations pour le moins douteux, et en bout de course un appel au « bon sens » populaire contre les avis de « spécialistes » " ; vous rendez vous compte que votre contribution est la quintessence de l'argument-d'autorité-totalement-fallacieux ? Des arguments sérieux, il y en a des deux côtés, des argumentations 100% bidons (dont la vôtre) également.

13001

Bon, ça ne vous a pas plu visiblement.

Moi qui avais la modeste ambition d'insuffler un peu de légèreté dans ces échanges de plus en plus crispés à mesure de l'avancée du débat… Je dois bien reconnaître que c'est un échec cuisant.

Ne soyez donc pas si virulent, cher interlocuteur, et souffrez quelques-uns de mes arguments "100% bidons" ; vous avez la loi, les cabinets du Ministère, la PPE actuelle et, sauf improbable revirement, la suivante également, l'essentiel des journalistes de l'audiovisuel public, un grand nombre d'experts sans doute, quelques lobbies bien plus argentés que celui du nucléaire sûrement, et une bonne partie de l'opinion publique de votre côté. Qu'est-ce qui pourrait bien justifier dès lors une telle agressivité ?

Une remarque ; quand je disais qu'"à des arguments scientifiques, techniques, quantitatifs, sont souvent opposés des faits accomplis d’autorité, des généralités, des raisonnements et des démonstrations pour le moins douteux, et en bout de course un appel au « bon sens » populaire contre les avis de « spécialistes »", je parlais des réponses de la MO aux questions qui fâchent (comme sur la RT2012 par exemple), ne vont pas dans le sens de la LTECV et de la PPE actuelle, et de certaines publications de la CPDP ; non de la dialectique entre experts et spécialistes du sujet, ni des controverses entre contributeurs. Par ailleurs je n'ai pas la prétention d'être un sachant, et je ne m'attends pas non plus à un consensus a priori dans le domaine. Je note enfin, tout de même, que vous ne retenez des échanges que ce qui vous conforte dans votre opposition farouche, et faites impasse sur le reste, notamment sur l'essentiel.

Je ne chercherai pas à vous convaincre. Permettez-moi simplement de vous interroger sur ce qui est pour moi un vrai sujet de curiosité : comment envisagez-vous la question du réchauffement global induit par les émissions de GES ? De la destruction rapide actuelle des écosystèmes et de la biodiversité ? Celle de la dépendance de l'ensemble de nos sociétés aux énergies fossiles carbonées (à hauteur de plus de 80% à l'échelle mondiale) ? Quels moyens de substitution massifs y voyez-vous dans les deux à trois prochaines décennies ? A quel(s) niveau(x) de l'échelle du "pour le bien de l'humanité" placez-vous ces moyens ?

92150

Bonjour Mr FLegoux,
ne vous étonnez pas de cette violence, c'est une constante chez ces gens, qui légitime cette attitude par le fait qu'ils se croient les agressés d'un système oppressif...
Ceci dit laissez les agir de la sorte, ils ne font que s'enfermer dans une logique perdante de faire du nucléaire leur objectif principal dans leur lutte écologique...en oubliant de faire de la vraie écologie!
Leur but est évidemment politique, l'écologie n'est qu'un prétexte pour eux sur laquelle ils s'essuient les pieds allègrement!!
L'Allemagne en est un exemple flagrant, c'est le pays qui compte les écologistes les plus virulent...résultat c'est le pays le plus pollueur d'Europe!! Cherchez l'erreur.
Leur score aux élections témoignent de l'incompréhension de leur message vis à vis de la population, qui , contrairement à ce qu'ils croient, est beaucoup moins bête et influençable!!
Dommage, car une vraie politique écologique serait bien utile, et pas que chez nous...

04200

Je crains que vous ayez mal compris la démarche de l'étude que la CRE.a fait réaliser par la cabinet E-Cube.

Les "thèses" ne constituent pas la conclusion de l'étude, mais son point de départ, c'est la formulation des thèmes sur lesquels les experts concernés sont invités à s'exprimer.

Les conclusions de l'étude se trouvent dans les "monographies".

D'autre part, le relatif "succès" des énergies intermittentes est essentiellement la preuve d'un lobbying bien mené. Cette situation pourrait changer rapidement face aux problèmes rencontrés. L'Australie du Sud a totalement changé sa politique énergétique dans l'urgence. L'Allemagne constate que sa politique de développement intensif de renouvelables lui coûte très cher pour un résultat nul sur ses émissions de GES.

91430