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Question n°458

Que faire face aux "idées fausses et contrevérités" évoquées par M. Archimbaud

Ajouté par Henri ANONYMISé (Paris), le
[Origine : Site internet]
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Au cours de l’atelier de la controverse sur le « nouveau nucléaire », Jacques Archimbaud dit que l’on ne peut pas ne pas tenir compte de ce que craint « à tort ou à raison » l’opinion, et que l’on doit « balayer les idées fausses, contrevérités, etc. ». Or le débat a mis en lumière qu’il existe en effet des contrevérités et idées fausses. Par exemple on craint que les déchets nucléaires à vie longue stockés dans le l’argile migrent dans les nappes phréatiques. Cela arrivera mais dans tellement longtemps que leur radioactivité sera devenue bien inférieure à la radioactivité naturelle ; c'est une certitude scientifique et vérifiée en étudiant la situation créée par le réacteur nucléaire naturel d'Oklo au Gabon, qui a fonctionné il y a deux milliards d'années ; si l’opinion ne le croit pas, faut-il tenir compte de la crainte de l’opinion ? De la même façon, il est incontestable que pour utiliser pendant l’hiver de l’électricité produite par le soleil de l’été, les moyens disponibles d’ici trente ans ne peuvent pas avoir un rendement de plus de 25 %. C’est donc possible mais à un coût exorbitant. Pour ne pas désespérer l’opinion, faut-il garder le silence sur les réalités techniques et sur les coûts ? En un mot, que faire là où il est démontré que la crainte et les espérances de l’opinion reposent sur des « idées fausses » ? Lui complaire ? Contrer la propagation de ces idées fausses ? Décider à l’encontre de ces idées fausses ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Nous vous remercions pour votre contribution et de votre avis qui alimentera l’élaboration de la programmation pluriannuelle de l’énergie.

 La PPE définira les priorités du gouvernement afin d’atteindre les objectifs définis par la loi. Elle comprendra une étude d’impact évaluant notamment l’impact économique et l’impact sur la soutenabilité des finances publiques. Il n’y aura donc pas de « silence » sur les réalités techniques et les coûts.