Thème 4 : Le projet
Les réponses
du maître d'ouvrage aux questions de la CPDP.
4.2 Les raccordements terrestres
réponses aux questions :
4.2.1
4.2.2
4.2.3
4.2.4
Question 4.2.3
|
Est-il envisagé de desservir l'aéroport
projeté de Notre-Dame-des-Landes par le réseau ferroviaire
? Dans l'affirmative, est-il possible de connaître la surface
d'emprise correspondante et le tracé ?
|
Les dessertes en transport en commun de Notre-Dame-des-Landes relèvent
essentiellement de deux types de fonctionnalités :
liaison de type urbaine pour relier l'aéroport à l'agglomération
de NANTES. Ce type de liaison doit pouvoir répondre aux besoins
de déplacements :
- du personnel travaillant sur le site de l'aéroport, dans le
cadre de ses déplacements quotidiens ;
- de la clientèle de la plate-forme en provenance de l'agglomération
nantaise ou de la gare de NANTES ;
liaison
de type interurbaines (ou liaisons régionales) pour relier
l'aéroport aux pôles principaux des régions Pays
de la Loire et Bretagne, comme RENNES, ANGERS, ou VANNES.
Une desserte ferroviaire mobilise en général des
investissements qui ne rendent pertinents de tels services que si
le volume de trafic à acheminer est important.
L'analyse des transferts aéroport-transport en commun sur différents
sites montre que la demande est étalée sur la période
d'activité et que chaque vol concerne un nombre limité
de voyageurs susceptibles d'utiliser le train.
En moyenne, moins de 10 % des passagers des aéroports utilisent
le transport collectif. Le trafic prévu pour le projet aéroportuaire
de NDDL à son ouverture porterait donc à environ 400 000
le nombre d'usagers annuels d'une desserte ferroviaire NANTES-NDdL-RENNES,
soit 1000 usagers par jour.
Pour faire une évaluation très sommaire, le cadencement
d'une desserte devrait être au minimum d'un train chaque demi-heure
sur la plage horaire 6 h - 22 h pour que cette desserte soit attractive,
soit 32 trains, 30 voyageurs par train. Cette évaluation globale
ne tient pas compte des différentes destinations que peuvent
souhaiter les voyageurs, destinations entre lesquelles se répartirait
le trafic.
Il n'est donc pas prévu, dans le cadre du projet, de réaliser
des infrastructures ferroviaires spécifiques.
Par contre, les études de desserte (voir
fiche 4.2.4) prennent en compte la possibilité d'utiliser
des navettes routières à partir des gares SNCF des lignes
NANTES-VANNES ou NANTES-CHATEAUBRIANT.
Pour autant, les différentes options doivent être prises
en compte dès maintenant pour que le site aéroportuaire
soit compatible avec les hypothèses les plus vraisemblables,
ce qui a des conséquences sur l'emplacement d'une gare devra
être réservé.