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QUESTION 318 -
Posée par Gilles BRUNET [Interface Facebook], le 16/09/2013

Réaction suite à la réponse de la question n°252 (id 269) R269 :

Intéressant pour ce qui est de la mémoire collective, mais l'arhcéologie démontre la difficulté à maintenir cette mémoire (ex: pyramides d'Egypte, civislisation Maya, ...). De plus je ne vois rien dans la prise en compte des changements climatiques engendrés par l'effet de serre, qui d'après toutes les projections scientifiques peuvent entrainer une modification drastique des conditions environnementales au dessus du site et dans son sous-sol. De plus, il semble qu'une couche géologique trop étanchement peut provoquer une mauvaise évacuation de l'énergie résiduel des déchets à haute activité. Toutes ces interrogations me font douter du bien fondé de ce type de stockage, surtout lorsque l'on prend en compte les REX des differents pays ayant tenté l'enfouissement dasn diverses couches géologiques.

Réponse du 11/02/2014,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
 
Concernant la prise en compte des changements climatiques

Les effets des évolutions climatiques sur l’évolution du milieu géologique sont pris en compte par l’Andra. Différents scénarios climatiques ont ainsi été étudiés dont :

  • un scénario d’évolution fortement perturbée par les activités humaines, établi avec la communauté scientifique, fondé notamment une hypothèse pessimiste des rejets de CO2 au cours des prochains siècles. Ce scénario est caractérisé, par exemple, par un réchauffement élevé,
  • un scénario non perturbé par les activités humaines qui tient compte des périodes de glaciation régulières.

Les effets de ces évolutions climatiques, en particulier sur l’érosion en surface et les circulations d’eau en profondeur ont été étudiées. Compte tenu de la profondeur du stockage (500 m), ces effets concernent au maximum de l'ordre de la première centaine de mètre du milieu géologique. Ils n'affectent pas la couche argileuse et ses propriétés, et ne remettent pas en cause la sûreté du stockage.  Néanmoins, les évaluations d’impact à long terme ont été réalisées en supposant plusieurs environnements pour prendre en compte les évolutions climatiques possibles. Les évaluations d’impact  considèrent ainsi en plus du climat  tempéré actuel , la possibilité d’un climat plus chaud (exemple tropical) et plus froid (exemple glaciaire).

Concernant l’évacuation de l’énergie résiduelle des déchets des déchets de haute activité (HA) :

A l’instar de la radioactivité, la chaleur dégagée par ces déchets décroît dans le temps, principalement durant les premières centaines d’années :  par exemple, la puissance thermique d’un colis de déchets HA est de l’ordre de 2 000 watts au moment de sa fabrication et diminue à  500 watts au bout d’une soixantaine d’années. Si Cigéo est autorisé, la majorité des déchets HA ne serait stockée qu’au-delà de 2075, après une phase d’entreposage de plusieurs dizaines d’années sur le site Areva de La Hague, le temps que leur puissance thermique diminue.

La chaleur résiduelle émise par les déchets HA s’évacuera dans la roche. Les coefficients de conduction thermique du Callovo-Oxfordien ont été déterminés au Laboratoire souterrain et validés à l’échelle de la formation. L’écartement des alvéoles dans le stockage est dimensionné pour garantir que la température dans la roche restera toujours inférieure à 100 °C.

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