QUESTION 232 -
Posée par Michel MARIE, le 23/07/2013
Comment des gens que l'on croit responsables peuvent-ils dire et faire croire que ceci est la SOLUTION aux déchets, sachant que ces catégories de déchets nucléaires vont rester dangereuses, radioactives, pendant plusieurs siècles? Ces stockages, pendant des siècles, vont être sources de multiples dangers : catastrophes naturelles, dangers aériens, terrorisme, relâchement radiocactifs, évènements imprévisibles, etc. Pourquoi tromper ainsi les gens en affirmant que ces déchets ont trouvé une "solution"?
Réponse du 24/10/2013,
Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
C’est justement pour protéger à très long terme l’homme et l’environnement de la dangerosité des déchets les plus radioactifs qu’est étudié le stockage profond.
En France et à l’étranger, le stockage profond est considéré actuellement comme la solution la plus sûre et la plus durable en tant qu’étape finale de la gestion des déchets les plus radioactifs (voir par exemple la directive européenne du 19 juillet 2011 ainsi que le débat du 23 septembre 2013 sur la comparaison des expériences internationales). Le stockage ne fait pas disparaître les déchets radioactifs, mais il permet de ne pas reporter leur charge sur les générations futures en leur donnant la possibilité de les mettre en sécurité de manière définitive.
Située à 500 mètres de profondeur, l’installation souterraine de Cigéo sera peu vulnérable aux agressions d’origine externe. La couche d’argile dans laquelle est étudiée son implantation présente des propriétés favorables pour assurer le confinement de la radioactivité à très long terme.
Pour être autorisées, les installations de Cigéo - en surface et en souterrain - devront répondre aux exigences des autorités de sûreté, qui ont été renforcées suite aux attentats de 2001 et à la catastrophe de Fukushima. Si Cigéo est autorisé, il fera l’objet de réexamens périodiques de sûreté, fixés au moins tous les 10 ans. L’Andra propose également que des rendez-vous soient programmés régulièrement avec l’ensemble des acteurs (riverains, collectivités, évaluateurs, État…) pour contrôler le déroulement du stockage.